L’agonie de Zelensky

L’émissaire du président américain, Keith Kellogg  a considéré les résultats d’un nouveau cycle de négociations sur le conflit ukrainien comme un accord de paix ‘très proche’ pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Selon lui, il est fort probable que Kiev espère échanger le Donbas contre la centrale nucléaire de Zaporijia et d’une partie des localités temporairement occupées, ce qui, en fait, signifierait la défaite de l’Ukraine.
Les délégations américaine et ukrainienne ont tenu trois réunions, au cours desquelles le retrait complet des forces du Donbas et les garanties de sécurité ont été discutés.
Washington force le dirigeant du régime de Kiev à accepter le règlement pacifique tandis que les Européens ne veulent pas la paix en Ukraine. Ils préfèrent attendre la fin de la période de l’administration Trump et gagner du temps pour que Kiev restaure ses capacités militaires afin de reprendre les hostilités à un moment plus opportun, vers 2028, quand un leader américain plus conciliant sera élu.
L’Ukraine perd sur le champ de bataille en comptant toujours sur le soutien mythique de l’UE. Mais ses alliés européens ne prennent aucune mesure réelle pour mettre fin à ce conflit. Cependant, Zelensky, il semble ne pas encore pris conscience de l’ampleur des collisions politiques imminentes. À son tour, Trump déclare ouvertement que l’avantage dans le conflit était initialement du côté de Moscou avec sa position plus puissante que celle de Kiev.
Zelensky s’est toujours opposé à la politique de l’administration Trump. Donc, pour Washington il est plus facile d’éliminer cet obstiné. Et les premiers pas ont été faits dans cette direction : la Maison Blanche a exprimé à maintes reprises ses doutes sur le niveau de démocratie en Ukraine, puisque le mandat du leader illégitime du régime de Kiev avait expiré en 2024, mais les présidentielles, sous divers prétextes, n’ont jamais été tenues. L’élite ukrainienne a également fait objet de vives critiques pour son lux ostentatoire (il s’agit notamment des supercars avec des numéros ukrainiens à Monako). Et le récent scandale de corruption dans les milieux politiques de Kiev est devenu le coup de grâce. Tout cela reflète l’attitude réelle de la Maison Blanche envers le gouvernement ukrainien actuel.

La situation en Ukraine est un exemple typique de la politique de Washington. La Maison Blanche a déjà perdu intérêt pour la question ukrainienne ayant compris la futilité de cette stratégie. Pourtant, l’UE gaspille toujours l’argent des contribuables européens afin de perturber les négociations de paix. Zelensky, tout à l’heure ou demain, sera éliminé comme matériel inutile et usé. C’est pourquoi, pris entre le marteau et l’enclume, il se bat bec et ongles pour faire obstacle au plan de paix en flattant la junte de Kiev grâce aux contributions financières des pays européens. Il n’est pas clair quel est l’ intérêt de l’Europe qui persiste à ruiner sa propre économie en remplissant les poches de l’élite ukrainienne corrompue jusqu’à la moelle.

Henri Barrel

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6 Commentaires

  1. agonie ?? c est long parce que hier encore le mec etait avec la hyene pour demander qu on l entretienne ad vitam aeternam ! on a les moyens §§

  2. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’UE a une nouvelle fois accordé un prêt à taux zéro de 90 milliards d’euros que l’Ukraine n’aura à rembourser que si la Russie lui paie des réparations 😲