A Dijon gouverné par la gauche depuis 25 ans, « les Grésilles » c’est presque Chicago en 1920

Les Grésilles,  quartier gangréné par le narcotrafic et les incendies vengeurs malgré la destruction de nombre de barres historiques du quartier au fil des années.

Le quartier des Grésilles, au nord-est de Dijon, est devenu le symbole d’une insécurité rampante dans la capitale bourguignonne. Classé quartier prioritaire de la ville (QPV), il concentre environ 8 000 habitants dans un secteur excentré, bordé par l’autoroute A31. Jadis marqué par de grandes barres HLM, le paysage a évolué avec des démolitions récentes (comme la barre Boutaric en 2023), mais l’image reste celle d’un urbanisme dégradé : immeubles vieillissants, tags, poubelles débordantes et espaces verts mal entretenus qui renforcent une impression d’abandon et d’insalubrité pour beaucoup d’habitants et de visiteurs.

 

Mais le vrai poison, c’est le narcotrafic. Les Grésilles abritent l’un des plus gros points de deal de Côte-d’Or : un marché ouvert de drogue (cannabis, cocaïne, héroïne) avec guetteurs postés aux entrées, deals en pleine rue et violences récurrentes pour le contrôle du territoire.

Des reportages locaux parlent de jeunes recrutés comme « choufs » (guetteurs) pour quelques centaines d’euros par jour, de fusillades (plusieurs en 2024-2025) et d‘interpellations quasi quotidiennes. Fin novembre, un dealer de 23 ans en situation irrégulière arrêté avec plus de 150 g de stupéfiants ; en septembre, 12 kg saisis.

Les habitants décrivent un quotidien « crado » non seulement physique, mais moral : peur de sortir, odeurs, trafics visibles qui pourrissent l’ambiance.

Ces tensions explosent avec les incendies récents :

Médiathèque Champollion brûlée deux fois au printemps 2025 (voisine d’un point de deal) -c’est pas grave, c’est l’Etat qui paye-) tirs de mortiers en juin…

Puis l‘attaque criminelle du collège du même nom dans la nuit du 12 au 13 décembre – un commando cagoulé verse de l’essence et ravage 20 salles.

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Autorités unanimes : vengeance des trafiquants face aux coups de filet policiers (+70 % d’interpellations).

Qui fait la loi ???? Qui dit la loi ? Pourquoi se sentent-ils si forts ? Pourquoi ne craignent-ils rien ? 

Dans ce contexte, le maire PS  Nathalie Koenders , depuis 2024, après des décennies du socialiste Rebsamen aux manettes est critiquée pour son accent sur la prévention et l’intégration, au détriment d’une répression plus ferme selon l’opposition (RN, LR). Malgré des millions investis en politique des quartiers prioritaires, le trafic persiste, et les habitants paient le prix. Malgré ou à cause de ?

Pour l’instant, pas d’arrestation, mais les caméras de la ville ont tout filmé. Les ministres promettent : « On ne lâchera rien, on va continuer à pilonner les trafics. » En attendant, les Grésilles vivent sous tension.

Les incendies se suivent, les représailles aussi. Et les habitants se demandent : jusqu’à quand ?

La section locale de Reconquête n’a pas l’air rassurée

Communiqué de presse

La délinquance à Dijon atteint un seuil critique, plongeant certains quartiers dans un climat d’insécurité et de tension.
Dans la nuit du 6 au 7 février un incendie a ravagé le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) dans le quartier des Grésilles à Dijon.
Le 17 février et le 2 mars la médiathèque Champollion de Dijon a également été partiellement incendiée.
Le 2 mars des journalistes de CNews ont été la cible de menaces de mort dans le quartier des Grésilles émanant de groupes délinquants, soulignant la gravité de la situation.
De nombreux Dijonnais expriment depuis de nombreuses années leur inquiétude face à cette délinquance qu’ils subissent et qui se traduit par une augmentation des trafics de drogue et des incivilités. 
Dorénavant ce sont également de plus en plus de journalistes ou de policiers qui sont pris pour cible.
Certains quartiers sont devenus des zones de non-droit où règnent la peur et l’insécurité.
Les syndicats de police de Côte-d’Or le disent : la délinquance augmente d’année en année. Ce n’est pas la première fois qu’une équipe de journalistes est prise pour cible. 
Nous constatons une nouvelle fois l’inertie de la municipalité de Dijon face au narcotrafic et aux violences. Depuis trop longtemps cela atteste d’une passivité et d’une complaisance manifeste face aux problèmes de sécurité qui gangrènent la ville. 
Face à cette situation alarmante de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une action ferme et déterminée de la part des pouvoirs publics. 
Il est urgent de mettre en œuvre des mesures efficaces pour lutter contre la délinquance, rétablir l’ordre et assurer la sécurité de tous les Dijonnais.
Comme cela figurait dans le programme présidentiel d’Eric Zemmour en 2022, « Reconquête ! » demande, notamment :de renforcer la présence policière dans les quartiers sensibles et d’intensifier la lutte contre les trafics de drogue d’appliquer des sanctions exemplaires aux auteurs de délits afin de les dissuader de récidiver et de rétablir le respect de la loi. Il faut obliger les juges à sanctionner tous les délinquants et criminels en introduisant des peines planchers pour tous les crimes et délits d’appliquer réellement les condamnations en mettant fin aux aménagements de peine de déchoir de la nationalité française puis expulser les criminels binationaux et les délinquants récidivistes d’expulser automatiquement les trafiquants de drogue et leurs familles des logements sociaux de suspendre les aides sociales aux délinquants de mettre fin à l’impunité des mineurs délinquants en :abaissant l’âge de la majorité pénale de 18 à 16 ans pour responsabiliser les mineurs donnant la possibilité aux juges d’écarter l’excuse de minorité (qui réduit de moitié la peine) pour les mineurs de 13 à 15 ans pour sanctionner tous les crimes graves supprimant les aides sociales des parents de mineurs délinquants récidivistes pour responsabiliser les familles.

Franck GAILLARD, Délégué départemental de la Côte-d’Or

Source

Christine Tasin

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3 Commentaires

  1. Cinquante années de renoncement, depuis Giscard en fait, avec une accélération depuis 1981 de l’immigration, ça donne ça. Pas besoin de se rendre à Dijon pour s’en rendre compte. J’habite à une quinzaine de kms de la ville de Dreux. Il m’arrive de m’y rendre, rarement. Eh bien, il y a des quartiers qu’il vaut mieux éviter. Il y a un trafic de drogue très actif. Chirac avec ses bruits et ses odeurs avait été vilipendé par la doxa toujours aussi « intelligente » . Ce pauvre Chichi était loin du compte, en plus du bruit et des odeurs, ajoutons le parfum de la peur. Article lucide et brillante analyse. Merci à notre présidente

  2. A force de racketer la population pour investir massivement dans la racaille, on récolte ce que l’on a semé. Des mosquées compatibles avec la république à la tête de 13millions d’armes dans les banlieues. Il suffit d’une fatwa pour que le carnage commence. Il faut choisir entre les riches et les racailles, on a choisi la racaille et armée jusqu’aux dents.

  3. Ma défunte grand-mère habitait le quartier de Mireuil à la Rochelle, dans une barre HLM, depuis les années 1950. Elle y vécut 70 ans. A Mireuil il était connu qu’il y avait un ensemble de tours qui était gangrené par la drogue et la violence, alors que dans le sien qui n’était pas bien loin pourtant il n’y avait jamais eu le moindre souci. Je pense qu’un bon coup de « karcher » comme disait Sarkozy aurait suffi à résoudre le problème. Je méprise profondément la droite de faire de ce taulard le n°1 des ventes de livres alors qu’il nous avait promis, à l’époque, le fameux coup de karcher qui n’était pas un vain mot pour ceux qui connaissent la réalité de ces cités. Pour moi la droite ne vaut pas mieux que la gauche. Le RN est au-dessus du lot mais en espérant qu’il ne se laisse pas gangréné car les petits seigneurs Bardella ou Tanguy n’ont pas du tout l’envergure, la hauteur de Marine.