Raid américain le 25 novembre contre le chef de Daesh en Somalie, un imam britannique…

►Raid américain le 25 novembre contre le chef de Daesh en Somalie, un imam britannique…
Abdul Qadir Mumin, le nouveau leader de l’organisation terroriste État islamique (Daesh), dirige aujourd’hui un réseau mondial de combattants depuis les montagnes reculées de Somalie, après avoir passé des années à prêcher dans des mosquées  britanniques.
🔹Un parcours de l’Europe à l’Afrique
Né au début des années 1950 dans la région du Puntland, en Somalie, Mumin se distingue physiquement par sa barbe teinte en rouge et ses dents d’un blanc nacré.
Il a quitté son pays natal dans les années 1990, fuyant la guerre civile pour s’installer à Göteborg, en Suède, avec sa femme et son jeune enfant. Contraint de déménager aux alentours de l’année 2000 suite à des accusations concernant des propos sur les mutilations génitales, il s’installe alors en Angleterre.
Il devient prédicateur à la mosquée Quba de Leicester, mais ses  positions djihadistes lui attirent plusieurs plaintes, Mumin se déplace à Londres où il devient conférencier invité à la mosquée de Greenwich. C’est là qu’il croise la route de deux des terroristes britanniques les plus tristement célèbres : Mohammed Emwazi, surnommé « Jihadi John », membre des « Beatles » de Daesh responsables d’exécutions brutales en Irak et en Syrie, et Michael Adebolajo, meurtrier du fusilier Lee Rigby en 2013.
🔹Le retour en Somalie et l’ascension dans l’EI.
Il y a quinze ans, sous surveillance du MI5, Mumin fuit la Grande-Bretagne pour retourner en Somalie. À son arrivée, il prête immédiatement allégeance à al-Shabaab, mouvement djihadiste affilié à al-Qaïda. Puis, en octobre 2015, il fait défection vers l’État islamique par un enregistrement audio publié en ligne.
Abdul Qadir Mumin apparaît sur cette photo partagée par le Centre national de lutte contre le terrorisme des États-Unis.
Depuis les montagnes isolées de Cal Miskaad, dans la région aride de Bari au Puntland, Mumin entreprend de reconstruire le califat. Il fait passer ses forces de 30 combattants à environ 1 200 à la fin de 2024, accompagnés de quelque 800 femmes et enfants. La branche somalienne devient le centre financier de Daesh, finançant notamment les attentats-suicides à l’aéroport de Kaboul en 2021 qui ont tué 169 Afghans et 13 soldats américains.
En avril dernier, le général Michael Langley, alors chef du commandement américain pour l’Afrique, a déclaré au Congrès que « Daesh contrôle son réseau mondial depuis la Somalie », les responsables américains désignant Mumin comme le nouveau chef de l’organisation.
🔹Une offensive militaire d’envergure
Lorsque les services de renseignement ont détecté les plans de Mumin pour s’emparer de la ville portuaire de Bosaso, les forces du Puntland et les États-Unis ont lancé une vaste opération. Après presque un an de conflit intense appuyé par des frappes aériennes américaines, les forces de Mumin ont été considérablement affaiblies.
Le 25 novembre, environ 200 soldats des forces spéciales américaines ont mené un raid en coordination avec les unités antiterroristes du Puntland, ciblant le bastion de la vallée de Balade. Des hélicoptères MH-60 et des drones MQ-9 Reaper ont exécuté des frappes de précision, tuant un commandant senior de l’EI et entre 10 et 15 militants originaires de Syrie, Turquie et Éthiopie. Les forces conjointes ont également détruit un dépôt d’armes et des équipements d’extraction d’or, source de financement cruciale pour le groupe.

🔹Un réseau international

Les renseignements révèlent que des terroristes de plus de 30 pays ont rejoint Mumin en Somalie, en provenance de Tanzanie, du Maroc, du Yémen, du Canada, de l’Argentine et d’Allemagne. Les combattants disposent d’armements sophistiqués, incluant des drones, des missiles antichar et des mines antipersonnel, vraisemblablement introduits clandestinement depuis le Yémen.Les forces du Puntland ont découvert dans les bases abandonnées des infrastructures complexes : hôpitaux de fortune équipés de scanners et de machines à rayons X, ateliers de couture, et grottes aménagées avec des zones séparées pour dormir, cuisiner et prier.

🔹La traque se resserre

Aujourd’hui, environ 200 combattants restants, dont Mumin lui-même, se cacheraient encore dans le réseau de grottes fortifiées de la vallée de Baalade. Le leader est contraint de voyager déguisé ou en pleine nuit, communiquant avec ses conseillers uniquement par messages écrits pour éviter les interceptions.« Le jour où nous tuerons Mumin sera le plus beau jour de ma vie », confie le capitaine Omar Yusuf Mohamed, officier de la Force de police maritime du Puntland. « Il est comme un virus qui est venu ici et a infecté notre terre avec son idéologie de haine. »

Malgré la pression militaire, Mumin reste insaisissable, exploitant le terrain accidenté à son avantage. « Nous continuerons notre guerre sainte jusqu’à ce que nous goûtions la mort comme notre frère Oussama, ou jusqu’à ce que nous soyons victorieux et gouvernions le monde entier », avait-il déclaré après la mort de Ben Laden en 2011.

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C’est parti : un Marocain menace des visiteurs d’un marché de Noël allemand avec un couteau,  routes fermées et circulation des bus interrompue…

Marché de Noël de Weimar 

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Premier week-end de l’Avent au marché de Noël et déjà un premier incident : un individu (un Marocain de 29 ans) a harcelé plusieurs personnes à la patinoire, puis sorti un couteau.

Dans un premier temps, un témoin a aperçu le suspect samedi soir à Weimar, en Thuringe, en train de harceler des personnes sur la célèbre patinoire située devant le Théâtre national.

Il s’est alors approché de l’homme, mais ce dernier a réagi agressivement et a soudainement menacé le témoin avec un couteau. Plusieurs visiteurs du marché de Noël ont remarqué la scène et sont intervenus. La situation a commencé à dégénérer.

La police a été alertée et les enquêteurs ont confirmé ce que les visiteurs horrifiés avaient vu peu de temps auparavant : « Au cours de l’incident, l’homme de 29 ans a sorti un couteau, créant une situation menaçante. Des passants ont remarqué la scène et l’ont repoussé hors du marché de Noël. À l’arrivée de la police, la situation était initialement confuse. »
La rixe s’était ensuite déplacée vers un snack-bar de la Heinrich-Heine-Straße, où l’homme a continué de menacer les passants avec un couteau : « Lors de l’intervention policière, l’homme de 29 ans a été maîtrisé et placé en garde à vue. Le suspect et trois autres personnes ont été légèrement incommodés  par l’utilisation de gaz poivre. » L’individu  marocain a opposé une violente résistance et a dû être maîtrisé.
La rue a été complètement fermée pendant plusieurs heures et la police scientifique s’est rendue sur place. Le trafic des bus a été perturbé.

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Belgique : des musulmans prennent d’assaut un marché de Noël, brandissant des drapeaux « palestiniens » et lançant des fumigènes…

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