
Si même l’ARCOM défend CNews sous Macron II c’est la preuve qu’on est en fin de règne !
Mercredi dernier, RSF publiait une étude où elle prétendant démontrer que CNews truandait les obligations de « concurrence libre et non faussée » entre « l’extrême droite » et la gauche en faisant un montage affirmant que plus de 40% des émissions en journée seraient offertes au patriotisme de droite, nommé « extrême-droite » alors que « la gauche » aurait la portion congrue avec environ 15% et que la chaîne de Bolloré trichait en inversant la tendance la nuit, quand plus personne en regarde, avec 60% d’émissions sur la gauche et 1,5% pour « l’extrême-droite »…
Or, le jour même où RSF devait publier un reportage tonitruant sommant les politiques et l’ARCOM de sévir contre la méchante et facho News qui devait être mise à l’index, couverte d’amendes, voire dissoute, interdite… que sais-je ? L’Arcom ouvre les yeux et tape du poing sur la table en dénonçant mensonges et manipulations de Reporters sans Frontières, affirmant surveiller attentivement CNews comme les autres chaînes et n’avoir rien remarqué.
L’Arcom se montre catégorique sur l’accusation de « grand contournement » émis par RSF et Complément d’Enquête sur France 2. « Il n’y a pas de contournements de nos règles de pluralisme sur le mois de mars 2025 et s’il y en avait eu, on les aurait identifiés et on serait intervenus. Quand ces règles sont contournées, on le voit et on intervient », explique le gendarme de l’audiovisuel.
Pan sur le bec de RSF… sommé par l’Arcom de couper une partie de son reportage !
Le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, a indiqué ce jeudi ne pas avoir constaté de « contournement des règles du pluralisme politique sur le mois de mars 2025 » sur la chaîne de la galaxie Bolloré CNews, contrairement à ce qu’a affirmé la veille l’organisation Reporters sans frontières (RSF).
Cette sortie de l’Arcom a semé une énorme zizanie à France Télévisions, selon nos informations. Cet après-midi, quelques heures seulement avant la diffusion de l’émission, France 2 a demandé aux équipes de « Complément d’Enquête » de couper en catastrophe la partie de son enquête consacrée à la compensation la nuit du temps de parole politique. Une décision extrêmement rare.
Ce passage de quelques minutes ne sera jamais vu par les téléspectateurs, qui découvriront tout de même le reste de la longue séquence qui analyse en détails l’étude de RSF. Celle-ci montre, par exemple, à quel point CNews a surtout parlé en mars 2025 d’immigration, quand ses trois rivales parlaient de la guerre en Ukraine et de l’actualité internationale en général.
La chaîne publique a communiqué dans la soirée pour expliquer son choix. « Un élément nouveau et tardif est sorti dans la presse relatant la position de l’ARCOM quant à l’étude de Reporters Sans Frontières concernant le chapitre du rattrapage nocturne du temps de parole. Etant dans l’impossibilité *technique* de rajouter cet élément contradictoire aussi près de l’heure de diffusion de l’émission, nous n’avons eu d’autre choix que de couper la séquence concernée. Notre priorité étant toujours de respecter le contradictoire ». Source de la citation ci-dessus Le Parisien
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