En plus de s’occuper de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, la ministre de la Culture doit se frotter à un autre dossier de taille concernant un édifice religieux. Cette fois, ce n’est pas un incendie qui est à l’origine des dégradations au sein du bâtiment, mais… des jambons !
L’abbé Philippe Boyer, recteur de la cathédrale, a en effet fait installer ces morceaux de viande, non halal ! en 2022 en partenariat avec la coopérative locale, Altitude. Le but étant de récolter les bénéfices de la vente de ces jambons pour financer des travaux de rénovations, notamment pour sauver l’orgue. Une fois les cuisses de porcs bénies, elles ont été accrochées aux poutres de la tour pour qu’elles puissent sécher tranquillement. Les résultats ? Les jambons Florus Solatium sont un succès économique et sont utilisés par des grands restaurants étoilés de la région et même dans les cuisines de l’Élysée.
Grâce à cela, les réparations de l’orgue ont pu être entièrement financées.
Mais les jambons pourraient bien être retirés de la cathédrale. Selon des informations de La Montagne, le représentant régional des Architectes et des Bâtiments de France considère que la graisse de cette viande détériore la bâtisse, ce qui risquerait de poser problème en cas d’incendie. Il demande donc à ce que la viande soit retirée de la tour. Néanmoins, la préfecture a décidé de laisser un délai à la cathédrale, car l’abbé ne souhaite absolument pas que ces jambons quittent son édifice. Aujourd’hui, c’est le ministère de la Culture qui doit trancher. (sic)
Dans un communiqué publié ce 30 octobre par le ministère de la Culture, il est indiqué que Rachida Dati “a pris connaissance du dossier” et qu’elle “souhaite qu’une nouvelle expérimentation soit mise en œuvre” pour établir un bilan sur la présence de ces jambons.
Rachida Dati souhaite « des solutions innovantes«
Il est également précisé que la ministre de la Culture demande “au préfet du Cantal d’examiner les modalités qui permettraient, en toute sécurité et dans le respect de la conservation du patrimoine, de renouveler cette expérimentation de l’affinage du jambon dans la cathédrale de Saint-Flour”. Rachida rappelle aussi son soutien auprès des élus locaux, du diocèse et des acteurs de l’artisanat et de la gastronomie en ce qui concerne des “solutions innovantes qui [mettent] en valeur le territoire national, son patrimoine et sa gastronomie”. source
Pcc (archive) Juvénal de Lyon
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Une muzz qui doit s’occuper de jambons, c’est cocasse.
J’ai pensé qu’il s’agissait des jambons de Rachida. Tout le monde peut se tromper.
Seules les cuisses de porc ont été bénies, vous pensiez à quoi, bandes de mécréants…?
Peut-on encore sourire au pays de Rabelais…
Les démolisseurs de la France veulent encore faire d’une pierre deux coups : destruction d’un savoir-faire culinaire qui en plus porte sur le cochon, et privation d’une source de revenus pour l’église, qu’ils espèrent voir fermer pour la remplacer par une mosquée. On les voit venir de loin.