Un élève sur 3 de Terminale pense que la guerre 1914-1918 a eu lieu avant la Révolution française

J’ai été plus que scandalisé de voir des monuments aux morts profanés par les gauchistes avec les inscriptions honteuses « Nahel, Adama …. ».

Ceci va largement au-delà du scandale. C’est de l’infâmie, de la turpitude, de l’abomination, de l’ignominie.

Comparer nos morts pour la France à des délinquants ? Glorifier ces derniers comme des martyrs ? C’est fouler aux pieds la mémoire des héros qui ont donné leur vie pour sauver notre nation.

Faut-il en vouloir aux crétins qui ont ainsi souillé les monuments ?

Je vais vous étonner, mais je ne le pense pas. Ce ne sont que des victimes, des imbéciles ignares qui ne méritent au mieux mépris.

L’ignorance n’est pas leur faute.

Les vrais responsables sont les salopards d’idéologues planqués dans les couloirs du ministère de l’Éducation nationale et qui s’acharnent à détruire notre identité.

À réécrire l’Histoire, à salir notre passé, à inculquer une image systématiquement négative de notre pays, à y implanter le multiculturalisme, voire à apprendre l’arabe à l’école comme le suggérait Najat Vallaud- Belkacem.

Une équipe de saboteurs de l’ombre, de traîtres à la Patrie, de renégats du savoir qui, inlassablement, sans bruit, sapent les piliers de notre civilisation.

Cette cinquième colonne sévit en toute impunité, et il est grand temps qu’on extirpe ce cancer de la haute administration.

Il devient urgent de crever cet abcès avant que la France ne soit emportée.

Pourtant, les faits sont connus depuis longtemps, et même rendus publics. Voici un extrait d’un rapport du Sénat datant de 2015, voici donc dix ans.

RAPPORTS DE COMMISSION D’ENQUÊTE

Rapport n° 590 (2014-2015), tome I, déposé le 1er juillet 2015

Faire revenir la République à l’École

Ce rapport sur l’Éducation nationale, extrêmement instructif et documenté révèle notamment l’existence d’ « Un discours brouillé sur l’appartenance nationale« 

Si cet état de fait ne relève pas de la responsabilité de l’école, force est de constater que le discours qu’elle porte à ce sujet souffre d’une certaine confusion .

L’absence des termes de « nation » et de « patrie » du projet de programme d’enseignement moral et civique (EMC) est à cet égard révélatrice, au même titre que les explications fournies par le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), M. Michel Lussault. Devant la commission d’enquête, celui-ci indiquait que « le CSP a considéré que la nation et la patrie pouvaient constituer des pièges pour un enseignement moral et civique recherchant l’intégration, l’accueil d’enfants de plus en plus variés, et dont nous avons tendance à ne pas objectiver la diversité d’origines et d’attentes vis-à-vis de l’école. Les valeurs de la République ont semblé plus inclusives, plus universelles que la nation et la patrie, plus polémiques »

Vous avec compris : il y a dix ans déjà, le Sénat avait mis en évidence que les mots « nation  » et « patrie » avaient été éradiqués du discours des enseignants.

Qu’a-t-on fait depuis ? RIEN !

Au-delà de l’idée de Nation qui est présentée comme nauséabonde, l’enseignement de l’Histoire est intrinsèquement un naufrage.

Les différentes réformes ont abouti en 2016 à supprimer totalement l’enchaînement logique, commençant avec « Nos ancêtres les Gaulois » pour s’achever à l’époque contemporaine.

En effet, on privilégie désormais les thématiques, sans chronologie aucune.

Par conséquent, les ravages se font sentir. Le rapport Dupaire, commandé par l’Éducation nationale en 2016 sur l’enseignement de l’histoire à l’école pointait déjà du doigt « la maîtrise insuffisante de la chronologie«  et la difficulté pour les élèves à « ordonner les événements les uns par rapport aux autres« , ce qui les empêche de construire une « histoire raisonnée ».

Ce rapport, comme tous les autres, a dû lui aussi servir à caler une armoire, puisque six en plus tard, le rapport du Baromètre de la Jeunesse 2022 de l’INJEP souligne que, suite à une question qui leur a été posée : « 34% des élèves de Terminale pensent que la Première Guerre Mondiale a eu lieu avant la Révolution française« .

On mesure donc toute l’efficacité qui préside à la destruction de notre Nation. Ceci dure depuis des décennies : il existait donc des « wokistes » en embuscade bien avant la lettre.

Leur but, de toute évidence, ne peut être que de vouloir dissoudre la France dans le magma européen ou pire encore, mondial.

Pour terminer, je voulais vous permettre de mesurer le degré d’inculture de nos jeunes qui ignorent ce qu’est le 11 novembre. Certes, cette petite vidéo n’a aucune valeur académique, puisque c’est un micro-trottoir, mais je pense qu’elle est révélatrice  :

Source

Il est grand temps que nous reprenions le destin de notre pays en main, et l’urgence absolue est de rétablir une vérité sur notre histoire, sauvagement adultérée par des irresponsables.

PS: pour vous permettre de mieux comprendre ma rage, je vous livre en confidence un souvenir d’enfance :

C’était un été pluvieux en 1966 je crois où, étant enfant, je passais des vacances chez mon grand-père maternel.

Je savais bien sûr qu’il avait fait LA Guerre, c’est-à-dire la première guerre mondiale.

En effet, il en portait les stigmates : son bras droit avait été emporté par un éclat d’obus quelques jours avant l’armistice et le chirurgien de l’époque avait réussi à le lui recoller vaguement en le raccourcissant d’une dizaine de centimètres.

Sans être manchot, mon grand-père n’avait plus l’usage de ce bras et avait dû réapprendre à écrire de la main gauche. Force m’est d’avouer que cet apprentissage n’avait pas été des plus heureux…

Il avait dû abandonner ses projets professionnels (il voulait être architecte) et s’était reconverti en prof de maths.

Pépé ne me parlait jamais de la guerre et, d’une façon générale, n’en parlait à personne.

Il n’était pas membre des associations d’Ancien Combattants. Il ne ratait en revanche pas une seule commémoration de l’armistice du 11 novembre. Il faisait à la fois preuve de pudeur et de modestie, car j’avais aperçu ses décorations encadrées sur le mur de sa chambre : la légion d’honneur décernée à titre militaire et la Croix de guerre, cinq fois cité.

Le hasard a fait qu’un de mes oncles avait apporté une collection reliée complète du journal l’Illustration de 1914 à 1918.

Ce mois de juillet étant particulièrement pluvieux, je me suis mis à feuilleter ces vieux volumes de cuir. J’ai aussitôt été fasciné. N’oublions pas qu’en temps de guerre la censure sévissait et veillait à ne donner qu’une image édulcorée de la réalité.

Aussi, les récits magnifiquement illustrés glorifiaient nos soldats. Ceux-ci semblaient invincibles, d’un courage surhumain, animés d’un héroïsme inouï.

Nos armes étaient supérieures à celles des sales Boches, nos canons, nos mitrailleuses, nos avions et nos pilotes aussi.

Et que la vie dans les tranchées était belle !  On y voyait des poilus rigolards groupés autour d’une marmite mise à chauffer avec visiblement un festin en préparation. Ils avaient du temps libre à n’en plus finir pour fabriquer de magnifiques objets avec un talent incroyable en récupérant des douilles de cuivre.

Si, par malheur, ils étaient blessés, ils étaient alors soignés par les meilleurs médecins. Souriants sur leur lit d’hôpital ils étaient entourés d’accortes infirmières les chouchoutant avec amour.

Bref : un paradis.

Alors, après avoir passé des jours à découvrir les merveilles de la guerre, j’ai résumé ainsi mes pensées en m’adressant à mon grand-père :

  • Dis, pépé, c’était sacrément bien la guerre !

Je revois la scène comme si c’était hier. Mon grand-père, habituellement jovial, joueur et plaisantin s’est immobilisé.

Il m’a fixé d’un air grave que je ne lui avais jamais connu.

Il a hésité un bon moment.

Je voyais bien que quelque chose n’allait pas.

 Puis il s’est lancé. Le mur de silence derrière lequel il s’était réfugié, tant par modestie que par pudeur a cédé.

Et il m’a alors tour raconté.

Avec les détails.

Il ne m’a rien épargné.

Ni la peur, ni l’angoisse permanente, ni les blessures reçues par ses compagnons d’arme agonisant en hurlant faute d’ambulanciers, ni les chairs béantes, ni les tripes à l’air. La faim, la soif obligeant à boire l’eau des trous dans lesquels trempaient les cadavres, l’odeur de la mort, les poux, les rats, le gel, le typhus.

Ni les mutins fusillés en 1917.

J’ignore combien de temps sa narration a pu durer, mais au-delà des horreurs défiant l’imagination qui m’ont bouleversées, je me souviens plus particulièrement de trois points précis.

En août 1916, mon grand père a été témoin direct d’une scène atroce. A une estafette qui lui portait le message suivant « Mon Général, on va toucher demain 2.000 tirailleurs sénégalais », le général Mangeard (dit « le boucher » ou le « mangeur d’hommes ») a rétorqué : « À consommer avant l’hiver! « 

En 1917, les mutins ont été fusillés. Des officiers avaient donc été désignés pour commander les pelotons d’exécution. Mon grand-père m’a dit que la plus grande chance qu’il ait eu de toute la guerre est de ne pas avoir été désigné. Car il aurait été incapable de donner l’ordre de tirer sur ses frères d’arme, aurait donc alors considéré comme mutin et fusillé lui aussi.

Mon grand-père est monté au front sur le Chemin des Dames à six reprises. Il y a vécu l’enfer, comme ses camarades. En moyenne, 10% de l’effectif monté au front est rentré vivant à chaque fois. En bon prof de maths, mon grand-père m’a démontré que, sur ce seul fait de guerre, il avait eu une chance sur un million de s’en sortit (Probabilité de survie de 0,10 à la puissance 6).

Après ce récit, je me souviens que j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Vous comprendrez maintenant ma colère devant l’ignorance des jeunes générations, et ma fureur à voir des monuments aux morts dégradés.

Vous comprendrez aussi pourquoi, depuis toujours, je doute de la véracité des informations délivrées par les médias officiels.

Et vous comprendrez aussi pourquoi, dans le sillage de mon grand-père, je suis un pacifiste convaincu.

La boucherie de la Grande Guerre n’avait aucun sens. La guerre vers laquelle Macron et Van der Leyen veulent nous emmener n’en aurait pas davantage.

Les peuples sont toujours les victimes de conflits qui les dépassent et ne les concernent pas.

Raoul Girodet

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5 Commentaires

  1. La men ta ble, sur l’histoire de France nos jeunes sont des billes.ce ne sont pas ces cancres qui vont relever la France, mais finir de l’enterrer. Quand à ceux qui tague les monuments aux morts, ne méritent que du mépris,….oui…et la corde.

  2. Louis XVI était le frère de louis XV, Hitler était le chandelier de l’Allemagne, Philippe Babybel était roi des Français, Henri IV est mort tué par un certain Cadillac, etc. Voilà les perles de certains élèves. Le niveau est excellent.

  3. La conclusion de l’article est d’une vérité indéniable. Aucun citoyen de n’importe quel pays ne veut la guerre ce sont toujours les dirigeants bien planqués qui déclenchent les hostilités, eux n’ont rien à craindre dans leurs bunkers et depuis la mort de Charlemagne et de Roland, plus personne n’est aux devant des troupes ! On a affaire à des lâches qui envoient à l’abattoir des gamins qui sont l’espoir et la richesse d’une nation! Siderant! on l’a bien vu avec la dernière « guerre » celle contre le covid, ou un ministre accusait sa fille de l’avoir contaminé et était prêt à la sacrifier sur l’hotel de big pharma pour sauver sa peau, le pire c’est qu’en bons apotres, d’autres ont suivis le messie, ça non plus, jamais je ne l’oublierai.

  4. Prochaine étape : « Que s’est il passé en 732 à Poitiers ? ». » Là , on sait : c’est la défaite de nos armées contre celles du kouffar et colonisateur Charles Martel ! »