Mon confrère Malone a raison d’affirmer que la COP30 est une opération de manipulation psychique menée par l’ONU pour augmenter son pouvoir, nous soumettre et faire que les pays jettent l’argent des contribuables par la fenêtre.
Dominique Schwander
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2025, surnommée COP30, se tient à Belém, dans l’État du Pará, au Brésil, du 10 au 21 novembre, au cœur de la forêt amazonienne. L’objectif est de présenter cette réunion comme une ressource naturelle vitale qui séquestre d’énormes quantités de carbone et contribue à l’équilibre écologique mondial. Pour ce faire, les décideurs mondiaux doivent exercer un contrôle bureaucratique afin d’empêcher les capitalistes sans scrupules d’exploiter cet écosystème fragile. La COP30 est censée sauver le monde de lui-même !
Mais les États-Unis refusent d’y participer, car une nouvelle ère s’ouvre à Washington. L’administration Trump, à juste titre axée sur l’indépendance énergétique et la croissance économique, a quasiment boycotté la COP30 et fermé son bureau de diplomatie climatique.
Cependant, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, y assiste « officieusement » pour afficher son soutien – un terme qui reste à définir, puisqu’il était l’un des principaux orateurs. Le sommet réunit des dirigeants qui mettent en garde contre la menace croissante de catastrophes et soulignent que la limite de 1,5 °C constitue la « ligne rouge » pour l’humanité. Ils ont également appelé à des changements économiques radicaux susceptibles de nuire aux industries, d’augmenter les prix de l’énergie et d’alourdir le fardeau des familles qui travaillent, le tout pour promouvoir des politiques vertes non éprouvées.
Aucune voix dissidente ne se fait entendre à la COP30. La pensée de groupe a pris le dessus sur ces responsables gouvernementaux, déterminés à ruiner leurs économies au nom de la lutte contre le changement climatique. Par exemple, l’Allemagne a précipité sa décarbonation par le biais de « solutions » d’énergie verte sans plan de secours suffisant, aggravant ainsi l’inflation et le chômage dans les régions industrielles en déclin. Les politiques en faveur des énergies vertes ont certes généré 200 milliards d’euros d’investissements verts, mais les difficultés industrielles persistent. Les grands consommateurs industriels allemands ont vu leurs prix de l’électricité quasiment doubler depuis 2010. L’immense industrie manufacturière qui caractérisait autrefois l’Allemagne est en train de s’effondrer. En août 2025, la production automobile allemande a chuté de 18,5 % par rapport au mois précédent, marquant une baisse significative dont beaucoup prévoient qu’elle n’a pas encore atteint son point le plus bas, car les prix de l’énergie ne sont pas près de baisser. Le gouvernement allemand a fermé ses centrales nucléaires et les oléoducs et gazoducs russes sont en voie de démantèlement.
Même Bill Gates, qui aurait dépensé plusieurs milliards de dollars pour des initiatives liées au changement climatique, a fermement déclaré cet automne que son point de vue avait évolué. Il estime désormais que les impacts climatiques n’entraîneront ni la disparition de l’humanité ni la fin de la civilisation, et qu’un discours apocalyptique a conduit à des dépenses inefficaces dans des technologies non éprouvées, au détriment d’efforts plus immédiats pour sauver des vies.
Ce sommet a réuni des personnalités politiques internationales, des militants et des groupes autochtones afin de plaider en faveur de politiques climatiques strictes visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, un objectif arbitraire et financièrement préjudiciable.
Un point fort notable est la participation d’environ 3 000 personnes autochtones, dont un millier dans la Zone bleue (un espace restreint) et 2 000 dans la Zone verte (ouverte au public). Présentée comme historique, cette participation s’accompagne d’initiatives telles que la formation « Kuntari Katu » et la création d’un pavillon dédié, le « Cercle des peuples », afin de donner plus de poids à leurs voix. Ce qui, franchement, semble condescendant.
Il est intéressant de noter que des études montrent que les terres gérées par les peuples autochtones et les communautés locales présentent généralement des taux de déforestation bien inférieurs à ceux des autres terres. Au Brésil, les terres gérées par les autochtones ne représentaient que 1,3 % de la déforestation en 2024, ce qui démontre que la gestion locale peut souvent être plus efficace que les directives gouvernementales imposées d’en haut. Ceci contredit frontalement l’agenda mondialiste de la COP30.
Quels engagements seront pris envers les populations vivant dans la forêt amazonienne ? Quels fonds et ressources les gouvernements participant à la COP30 alloueront-ils au Brésil ? Par ailleurs, quelles promesses le président Lula fera-t-il à la COP30 concernant ces ressources ? Mais bien sûr, ce que l’ONU souhaite réellement, c’est le contrôle.
La COP30 a permis à des « groupes autochtones » locaux de manifester et même de prendre d’assaut les installations de la conférence. Cela a donné lieu à des images grand public de personnes en tenue traditionnelle confrontant les forces de sécurité, rappelant les manifestations de Greta Thunberg. On peut se demander dans quelle mesure cet activisme pourrait être financé par des organisations soutenues par Soros. De telles scènes correspondent parfaitement aux objectifs de la COP30 et génèrent une couverture médiatique émotionnellement percutante qui séduit les progressistes du monde entier.
L’image ci-dessous est la propriété du bureau de presse de la COP30 et est utilisée ici à des fins pédagogiques uniquement. Elle montre un lien direct entre les manifestants et la COP30, donc avec les Nations Unies. Je le répète sans cesse : toute cette manifestation est une opération de manipulation psychologique.
Par exemple, alors que le changement climatique est devenu quelque peu la risée de tous, Greta Thunberg, la princesse du climat, a elle aussi réorienté son action vers la question de Gaza, récoltant des fonds importants pour ses efforts.
Pendant notre séjour à Gallipoli, en Italie, le bateau de la Freedom Flotilla Coalition (FFC) était à quai. C’est avec ce bateau que Greta a tenté de se rendre à Gaza à deux reprises. Observez la photo du milieu : voici à quoi ressemble le navire sur son côté tribord. Les gens faisaient la queue toute la journée pour l’admirer et, bien sûr, faire des dons. Une fois de plus, une opération de communication : une occasion de prendre des photos.
Ceci est important dans le contexte des manifestations des « peuples autochtones » lors de la COP30 ; il semble que ces manifestations aient été orchestrées à l’avance par une coalition d’organisations financées par l’ONU, Gates et Soros, mobilisant des groupes régionaux dont certains auraient même été rémunérés pour y participer. Le site web de la COP30 se vante d’ailleurs de cette manifestation, la mettant en avant sur sa page d’accueil et lui consacrant même une page entière. Il s’agit d’une vaste opération de manipulation psychologique au service de l’agenda des Nations Unies et de la COP30.
La COP30 met l’accent sur l’un des projets phares du Brésil : le Mécanisme pour la préservation des forêts tropicales (TFFF), un fonds public-privé de 125 milliards de dollars destiné à inciter les pays en développement à préserver les forêts tropicales humides à partir de 2026. Vingt pour cent de ce fonds sont réservés aux populations autochtones, et la Norvège s’est engagée à verser 3 milliards de dollars. La Banque mondiale, par le biais de son Fonds d’investissement pour les forêts tropicales, supervisera le fonds en tant que fiduciaire et gestionnaire. Le TFFF a pour objectif de mutualiser les investissements publics et privés, d’investir sur les marchés mondiaux et de générer des bénéfices qui serviront à indemniser les pays abritant des forêts tropicales pour leurs efforts de conservation, les fonds étant alloués en fonction de l’étendue de leur couvert forestier. Le Forum économique mondial (FEM) joue un rôle de soutien et d’analyse en intégrant le TFFF à son programme, ses rapports et ses analyses sur le financement de la protection de la nature. Difficile de ne pas être séduit par un tel investissement de 125 milliards de dollars (pour la Banque mondiale et le FEM) !
La conférence défend également la « Feuille de route Bakou-Belém » visant à porter les dépenses mondiales pour le climat de 300 milliards de dollars à 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Ces chiffres suscitent des inquiétudes quant à l’utilisation de milliers de milliards de dollars de l’argent du contribuable au profit d’organisations internationales non responsables et de régimes potentiellement corrompus.
En définitive, la COP30 des Nations Unies révèle au grand jour les stratégies de manipulation mises en œuvre pour promouvoir l’agenda mondialiste. Organisée sous l’égide de l’ONU, la COP30 insiste sur l’augmentation du financement climatique à 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour les pays en développement, s’appuyant sur l’objectif annuel de 300 milliards de dollars fixé lors de la COP29.
En juin 2019, le Forum économique mondial (WEF) et l’ONU ont signé un « Cadre de partenariat stratégique » afin d’approfondir leur coopération sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Cet accord a permis au WEF d’étendre son influence à l’échelle mondiale.
En fin de compte, les initiatives de lutte contre le changement climatique renforcent le mondialisme en cherchant à limiter les accords bilatéraux et la souveraineté nationale. La mondialisation repose sur la responsabilité partagée, le transfert de technologies et les flux financiers pour assurer le bon fonctionnement des entreprises. Les entreprises membres du Forum économique mondial ont tiré des avantages considérables de cette impulsion en faveur des initiatives climatiques, réalisant des retours substantiels sur leurs investissements dans l’éolien, l’énergie solaire, l’acquisition de terrains, les fonds d’investissement, etc. L’ONU a instrumentalisé le changement climatique pour étendre son autorité internationale.
Les États-Unis empruntent une nouvelle voie, une voie dépourvue d’accords multilatéraux qui engloutissent des sommes colossales dans des projets pharaoniques inutiles, servant uniquement à renforcer la puissance internationale des Nations Unies. Heureusement que Trump est là.
Docteur Malone.
Traduction google.
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Ou comment nous le mettre bien profond.
L' »Escrologie » triomphante dans toute son horreur… Et c’est au nom de cette idéologie mortifère que l’on va réduire toute l' »europe » de la « Pustulette », et de l’immonde Crapaud de Davos et du WEF, au plus terrible des esclavages totalitaires et orwelliens!