Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. Avec 15 nouvelles taxes, ce budget est une véritable usine à taxes, qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense de 29 milliards. Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards.
Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes – elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde (43%) ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde (57%). On aura beau augmenter les impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation de la dette 145 milliards cette année. On sait déjà que ce sera pire : on entamera 2027 avec 4 000 milliards de dette.
Pour éviter le naufrage, il faut refuser en bloc la logique des partis, du RN à LFI, qui taxent plus pour dépenser plus. Je propose exactement l’inverse : dépenser moins pour taxer moins. Cette philosophie est la seule qui n’ait jamais été appliquée depuis 40 ans, alors qu’elle est la seule efficace. Pour cela, j’ai construit un contre-budget d’urgence : un mode d’emploi clé en main à destination des parlementaires qui entrent dans la discussion budgétaire. En voici les grandes lignes. Les députés doivent d’abord avoir le courage de refuser l’avalanche fiscale de ce budget.
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Sarah Knafo
Ci-dessous quelques propositions de Sarah, simplement énumérées. Pour en savoir plus il faut consulter l’article du Figaro.
-pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu ét la CSG
-pas d’augmentation des malus écologiques sur l’achat d’un véhicule. Par exemple l’Etat prendra 3 000 euros de malus écologique sur un Renault Espace..
-Pas de taxe sur les tickets-restaurants et chèques cadeaux. Le gouvernement veut les taxer à 8%.
-Pas de taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Ses taux sont confiscatoires, jusqu’à 45% des bénéfices…
-Pas de fiscalisation des indemnités journalières pour les maladies de longue durée.
[…]
Ensuite Sarah développe ses propositions dont nous avons déjà parlé ici :
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