Chaque automne, la nature perd ses feuilles, les Français perdent leurs illusions, et Bercy prépare le budget — ce grand moment où l’on découvre qu’il existe encore des choses à taxer.
C’est un peu comme un calendrier de l’Avent, sauf qu’au lieu du chocolat, on ouvre chaque jour une nouvelle mesure fiscale.
S’agit-il d’une comédie ou d’une tragédie ? A vous de répondre, mes chers lecteurs. En tout cas il y a 3 actes et, ce qui n’est pas classique, un épilogue… mais demeure-t-il quoi que ce soit dans le fonctionnement de nos institutions
Acte I : l’art de taxer sans le dire
Les ministres, tels des magiciens en costume gris, sortent de leur chapeau des trouvailles :
Une éco-contribution sur les produits éco-irritants,
Une micro-taxe sur les micro-plastiques,
Et pourquoi pas, pour 2026, une taxe sur la respiration excessive, histoire de compenser le CO₂ des Français moyens qui osent encore respirer sans autorisation préfectorale.
Pendant ce temps, le gouvernement jure que “personne ne paiera plus”, juste autrement. Traduction : le portefeuille reste le même, mais le trou devient artistique.
Acte II : le Français moyen, héros malgré lui
Le Français moyen, celui qui gagne “trop” pour les aides mais “pas assez” pour être tranquille, découvre qu’il participe activement à la relance… en payant pour tout le monde.
Car si l’impôt est un devoir, lui, c’est un sport national.
Lui, il coche toutes les cases : taxe foncière, TVA, taxe d’habitation (supprimée mais toujours là, un peu comme la varicelle), redevance cachée dans la facture d’électricité… bref, c’est le seul citoyen qui arrive à se ruiner en dormant.
Acte III : Le miracle du budget équilibré
Chaque année, Bercy promet un “budget responsable”. Comprenez : on dépense un peu plus, mais on le dit plus joliment.
Le déficit ? “Sous contrôle.”
La dette ? “Soutenue.”
La pression fiscale ? “Optimisée.”
En résumé : le bateau prend l’eau, mais le capitaine a repeint la coque.
Épilogue : Souriez, vous êtes taxés !
Le budget, c’est la seule comédie où le spectateur paie pour être le dindon.
Et chaque année, malgré les promesses, les réformes et les “efforts partagés”, le Français moyen reste ce héros silencieux, fidèle contributeur du grand spectacle national.
Alors levons nos verres (non taxés, pour l’instant) à cette tradition républicaine :
“Rien ne se perd, tout se taxe.”
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quand les français ne pourront ou ne voudront plus payer les politiques auront intérêt à savoir courir vite et le temps n’est plus loin.
Députés et sénateurs : 20% en trop par rapport aux normes, Elysée : 1000 salariés pour maqueron + résidence d’été + résidence de weekend, comités Théodule : des centaines qui se chevauchent, anciens présidents et premiers ministres : rentes super confortables jusqu’à leur décès, copains de maqueron : 15000€/mois + les frais, comme Ferrand le malhonnête non condamné par la justice… Et cetera, et cetera. Mais là, pas touche. On se fout vraiment de la gueule du monde dans ce pays.
et si on taxait le papier toilette…
je suis sur que certains crieraient à l’inégalité, à cause des constipés.