Destitution de Macron qui s’essuie avec 10 millions de bulletins RN et LFI !

Notre comédien dans son rôle de « Président de la République Française » continue sa représentation théâtrale comme il le fit, selon ses amis-amis, tout sa vie. Comme il le fit dans sa vie étudiante puis dans sa vie professionnelle.  A chaque fois qu’il rencontra une personne pouvant servir à sa « réussite » dans le domaine des études puis tout au long de sa carrière dans la finance, il sut jouer le rôle du moment, comme il le fit ado avec sa prof’, et faire penser qu’il était « l’homme de la situation »  à ses examinateurs lors d’examens, puis à ceux pouvant lui offrir un poste dans un secteur financier intéressant, et enfin, dans la perspective des présidentielles de 2022, faire admettre à François Hollande qu’il serait meilleur candidat que lui !

Et, toute sa vie, les rôles qu’il joua lui furent favorables ! De sa rencontre avec sa prof’ alors qu’il était, doit-on le rappeler, mineur (d’où son intime conviction qu’il était le meilleur puisque, dans son entourage, aucun de ses copains n’avait « emballé » une prof’ !) à sa réussite à parvenir au sommet de la République Française après avoir, disons « entourloupetté » Hollande -pour ne pas être méchant avec lui !-, et lui faire croire que, lui, tout beau et surtout tout neuf en politique, était le seul à pouvoir tenir le « rôle de meilleur candidat de la gauche » ! Et il y parvint en commençant par une surprenante soirée qui subjugua nombre de Français et mit son mouvement… « en marche ». Personnellement, il m’est resté, de la fin de discours, le souvenir d’un final tellement théâtral que, dès lors, je me suis méfié de ce nouveau venu en politique…

Et donc c’est cet homme qui, pas une fois de toute sa vie, ne fut sincère mais, au contraire, joua des rôles adaptés à chaque épisode de son existence pour tromper son interlocuteur jusqu’à des foules entières qui, actuellement, veut faire croire à la population française de 2025 qu’en 2022, près de un Français sur 2 se seraient mépris en voyant pour le RN ou LFI alors que seulement un électeur sur 3 avait voté pour lui !!! 

En effet, lors de la présidentielle de 2022, si 45,10% des votants, soit près de la moitié du corps électoral avaient mis un bulletin « Marine Le Pen -RN-» (23,15%)  ou un bulletin « Jean-Luc Mélenchon -LFI-» (21,95%), le « récidiviste » Macron fit à peine mieux que chacun de ses deux adversaires avec 27,85% des votants 

Et lui, le « Président Suprême » a décidé, vendredi, d’exclure ces deux partis de discussions politiques sur la politique générale qui va concerner l’ensemble des Français et donc aussi la moitié des électeurs ayant voté en 2022 pour un candidat autre que le sieur Emmanuel Macron !

Un Président -ou plutôt un « pseudo président » !- qui exclut près de 10 MILLIONS DE FRANÇAIS ! Exactement 9 783 058 sur un total de 35 132 947, soit 1 électeur sur 3 exclu par notre « Président Suprême », qui supprime l’avis de près de 10 millions d’électeurs ! Un Président qui, de ce fait, se torchonne avec 10 millions de bulletins qui ne portent pas son nom !  

Un telle pratique ne devrait-elle pas permettre au Parlement -c’est-à-dire le Sénat et l’Assemblée Nationale siégeant ensemble en Haute Cour- de voter la destitution du Président de la République ? Il suffirait pour cela que les deux tiers des parlementaires se prononcent en ce sens (1). Mais ne rêvons pas ! Du moins pas dans l’immédiat… Toutefois qu’en sera-t-il -bientôt ou en 2026- lors de prochaines législatives ? 

NB : à l’heure où j’écris, je n’ai pas encore le nom du nouveau-nouveau-nouveau-Premier Ministre…

Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

–(1) Le site de « Légifrance, le service public de la diffusion du droit » précise que, selon la Constitution du 4 octobre 1958 :
« Article 68
Version en vigueur depuis le 24 février 2007
Modifié par Loi constitutionnelle n°2007-238 du 23 février …
– art. unique
Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours.
La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.
Une loi organique fixe les conditions d’application du présent article. »

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