La mission de Lecornu : 48 h pour magouiller avec les collabos et sauver Macron

Les journées que nous vivons sont très animées. Dimanche soir, Lecornu annonce un gouvernement qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Bayrou, avec Le Maire en plus. Quelques minutes après l’annonce, Retailleau nous dit qu’il a été roulé dans la farine et qu’il n’a pas été averti du retour de l’ancien ministre des Finances. Du côté des macronistes, Attal est également très sévère.

Lundi matin, coup de tonnerre, Lecornu prend acte qu’il est incapable de réussir son pari, et présente sa démission à Macron, qui l’accepte. Bien sûr, c’est un séisme, et chacun attend une prise de parole du chef de l’État, pour le soir même. Mais rien ne vient, la gauche se déchire entre ceux qui veulent aller à la gamelle et les Insoumis, qui veulent faire chuter Macron, 15 mois après avoir fait élire 150 députés macronistes, dont Borne et Darmanin.

Le RN souhaite plutôt une dissolution de l’Assemblée nationale estimant que c’est à Macron de choisir s’il veut démissionner ou pas.

Et puis, nouveau coup de théâtre aux alentours de 18 heures, on apprend que Macron et Lecornu se sont rencontrés, et que le président de la République a demandé à son ancien Premier ministre de réussir en deux jours ce qu’il n’a pas réussi à faire en 27 jours. Et tout le monde, à l’exception des LFI et du RN, au lieu de demander au moins la dissolution de l’Assemblée, voire la démission de Macron, se précipite sur les plateaux de télévision en se disant prêt à la cohabitation avec Macron, bien évidemment, selon ces collabos de toujours, pour sauver le pays.

Bien sûr, cela sent la grosse magouille à plein nez. Certains redoutent que la gauche, qui fait de nouveau l’assaut de Matignon, ne rafle la mise, avec la complicité des macronistes, mais cela ne tiendrait pas longtemps. Donc, on sent venir à plein nez l’embrouille, semblable au vol de l’élection législative de 2024, mais sans les LFI, pour l’instant, pour sauver Macron, et lui permettre de nommer un huitième Premier ministre, et surtout de gagner encore du temps.

Pendant 48 heures, donc, les magouilleurs, à savoir les chefs d’état-major des partis parasites, vont s’activer à qui mieux mieux pour justifier leur nouvelle trahison, au nom bien sûr des intérêts supérieurs de la France.

Ben voyons !

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3 Commentaires

  1. Tripote et mascagne, et magouilles en tous genres, le Jupiter s’accroche à son fauteuil comme une moule à son rocher. C’est qu’il en nomme des premiers sinistres qui garderont la paye de premier sinistres jusqu’à leur mort. Cass toi pov con. On en a plus que marre de payer pour tous ces incompétents malhonnêtes et corrompus jusqu’à l’os .

  2. Au train où vont les choses, un ministre tous les quinze jours, il en faut encore trente-six pour arriver au bout.