En direct de Jérusalem…

Après le Juif errant, c’est maintenant Israël tout entier qui devient le bouc émissaire des nations et plus seulement de l’Allemagne nazie. On assiste à de furieuses manifestations antisémites un peu partout dans le monde qui vomissent la haine d’Israël et des Juifs :

Etoile T

Shalom Israël

Etoile T

le 6 octobre 2025

Le retour d’Azazel

De Jérusalem,

Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

Jamais la haine d’Israël n’a été aussi forte, aussi violente. Les images du 7 octobre – des jeunes filles violées et démembrées, des bébés jetés dans des fours, des décapitations – toute cette horreur a disparu des consciences. Ce n’est pas seulement un peuple « nazi » manifestant sa sauvagerie envers les Juifs, c’est la planète entière qui s’embrase, animée du même désir – semblable à celui du Hamas – d’éradiquer un État, un peuple millénaire qui n’aspire pourtant qu’à la paix.

Azazel, le Bouc émissaire, personnifiait, dans l’imaginaire des peuples, le Juif parmi les nations. Cette victime sacrificielle, innocente en elle-même, était censée – comme le bouc émissaire hébreu – se charger de tous les maux. Si ce Bouc désignait autrefois le Juif errant parmi les nations, aujourd’hui c’est un État tout entier qui devient la cible de l’hostilité mondiale. Ce minuscule pays de 22 000 km² « ne devrait plus exister », disent certains… Trop, c’est trop ! La prospérité d’Israël, le génie du peuple juif – doué dans tous les domaines, détenteur de tant de prix Nobel – suscite une jalousie rageuse.

Une folie étrange s’est emparée des nations.

 

Le Dar al-Kufr

Il n’est pas surprenant que l’islam, du moins dans sa version radicale, veuille éliminer Israël au nom du Dar al-Harb – « territoire de la guerre » – terme désignant les terres non musulmanes dont les habitants refusent de se convertir à l’islam. Mais il faut aussi comprendre la notion de Dar al-Kufr, aujourd’hui au cœur de la guerre idéologique et religieuse qui fait rage dans le monde et qui conquiert déjà une partie de l’Europe.

Le Dar al-Kufr – « domaine des infidèles » – désigne les territoires où la charia s’appliquait autrefois, mais ne s’applique plus : par exemple la péninsule Ibérique après la Reconquista, la « Palestine », ou encore les pays musulmans colonisés par l’Europe. Ces territoires, considérés comme « perdus », doivent, selon la doctrine islamique, être reconquis et réintégrés au Dar al-Islam, la « maison de l’islam ».

Le monde occidental ne comprend pas qu’il ne s’agit pas de revendiquer un État, comme la Palestine : c’est une guerre totale, une guerre d’ordre spirituel, menée au nom de l’Oumma – la communauté musulmane.

Comprendre l’Histoire

Curieusement, durant les quatre siècles de domination ottomane, la Terre d’Israël n’intéressait guère les musulmans. Jérusalem n’était qu’une bourgade sans importance, et le pays, désertique. Ce n’est qu’à partir du retour des Juifs, à la fin du XIXᵉ siècle, que les Arabes se réveillèrent soudainement, inventant – sous l’impulsion d’Arafat et du KGB – un « peuple palestinien » constitué de populations venues des alentours, attirées par la prospérité naissante de l’État juif.

Dès la création d’Israël (et même avant), le Mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini – ami d’Hitler et mandaté par les Britanniques – commença son travail de sape. Plus tard, le Hamas (Mouvement de la Résistance islamique), fondé en 1987 lors de la première Intifada, émergea de la branche palestinienne des Frères musulmans (mouvement fondé en Égypte en 1928). On passe sous silence les multiples ramifications de ces mouvements islamistes et djihadistes, dont le seul point commun reste la barbarie au service du chaos total.

 

Une folie d’ordre spirituel

Si l’on peut « admettre la logique » des musulmans radicaux, comment expliquer celle des « autres », des foules qui défilent dans les rues, prêtes à lyncher des Juifs portant une kippa, une étoile de David ou un talith ? D’où vient cette haine ancestrale, resurgie avec une telle violence ?

Peut-on encore parler de « gens de bonne volonté » capables de discerner le bien du mal, et les temps que nous vivons ?… Israël demeure à la fois le canari dans la mine et l’Horloge de Dieu pour notre génération. Quelqu’un a dit : « Quand un pays a mal à ses Juifs, c’est l’avenir du monde entier qui est en péril ». Ce n’est pas seulement au peuple juif de se dresser en défense d’Israël : toutes les nations civilisées, dont les chrétiens, devraient le faire, car l’avenir du monde en dépend.

 

Espérance et prière

Ici à Jérusalem, notre plus grande attente demeure la libération des otages et la fin d’une guerre initiée par les Palestiniens et soutenue, hélas, par une partie de l’ONU. Que les nations du monde « s’amusent » à manifester sous les drapeaux palestiniens avec grands cris et gesticulations, mais que les dirigeants prennent conscience des relents toxiques de cet antisémitisme virulent ! La Bible déclare : « Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux » (Psaume 2: 4).

Ici en Israël, à la veille de Sim’hat Torah, nous prions qu’Israël retrouve sa sécurité, sa sérénité et son unité. Avec l’aide de D.ieu.

 1 total views,  1 views today

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Soyez le premier à commenter