Le Ballet Igor Moïsseïev est un joyau de la culture russe, associe danse folklorique traditionnelle et virtuosité scénique. Fondé en 1937, il perpétue avec éclat un riche héritage en valorisant les danses populaires de différentes régions, tout en les sublimant par un travail artistique rigoureux.
Leur dernier passage à Paris remonte à plusieurs années, avec un impressionnant spectacle donné au Palais des Congrès en décembre 2011. Ce retour tant attendu a suscité une vive émotion parmi les amateurs de danse, ravivant la nostalgie d’un art rare où technique et passion se mêlent. L’atmosphère vibrante de leurs danses, leurs costumes chatoyants et leur énergie sur scène ont laissé un souvenir précieux.
On espère ardemment que le Ballet Moïsseïev retrouvera bientôt les planches parisiennes pour continuer à faire vibrer cette tradition vivante avec toute la beauté et la ferveur qu’on lui connaît.
Extrait d’un article lors de leur passage à Paris :
Sur la scène des Congrès, c’est ainsi plus de 60 danseurs et 30 musiciens qui se succèdent, dans la plus grande tradition russe, mais aussi ukrainienne, kalmouke ou roumaine; 14 ballets interprétés par des danseurs, sortis pour la plupart de l’Ecole Studio de l’Ensemble.
Sourire aux lèvres, ils enchaînent, sans aucune faille, pirouettes, grands jetés, et les très fameux pas ras du sol. La synchronisation est parfaite, et c’est avec une véritable joie de vivre qu’ils nous invitent à partager leur univers. Danse, mais aussi théâtre et mime, c’est un show très complet qui, derrière les apparences du folklore ringard, vous fera rire grâce à des interprètes atypiques, comme Konstantin Kostylev, Artiste Emérite de Russie. Malgré un décor inexistant, les danseurs remplissent tellement l’espace que tout extra eut été inutile.
Des partisans aux marins, en passant par les fêtes du village et les couples bourgeois tout droit sortis d’une œuvre de Gogol ou de Doestoïevski, les danseurs offrent un spectacle époustouflant de technique et de diversité. Aucun pas n’est jamais trop rapide pour ces acètes blonds et ces poupées toutes plus divines les unes que les autres, et qui arborent toutes de longues tresses, comme il en était la tradition il y a des années. Un très grand bravo aux costumes signés Tamara Timokhina, dont les bottes et autres foulards bariolés révèlent toute la beauté du folklore russe.
Extraits de répétitions à Paris :
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Merci Jules pour cet agréable moment, je n’arrive toujours pas à comprendre comment peut on faire subir une censure à des artistes pour des raisons politiques ! La politique est fugace, l’art est l’humanité, il est né avec l’homme et ne dispaitra qu’avec lui. Bonne journée.
Superbe. J’en ai des frissons et des larmes aux yeux. J’ai toujours adoré les danseurs russes depuis que j’ai vu, une fois à Briançon, une délégation faire montre de leurs danses folkloriques. Et ces jeunes gens sont tout simplement magnifiques.