En Algérie, le français chassé au profit de l’anglais en passe de le remplacer !

 

8.351 visas étudiants pour la rentrée 2025, soit près de 1.000 de plus qu’en 2024.(1)
Mais que ne vont-ils pas à Oxford, Harvard, Ottawa, Moscou ou …Gaza et Ryad ? 
Oui, pourquoi pas ? Là-bas on parle Anglais !
Ne sont-ils pas assez excellents et au niveau requis pour ces universités ?

Seraient-ils donc des étudiants de seconde zone, juste assez bons pour étudier dans cette France honnie par  le régime du satrape Tebboune ? 
En réalité, ils seraient alors de faux étudiants et vrais immigrés envahisseurs islamiques qui,  sous couvert d’un faux statut étudiant, usurpé par de faux diplômes délivrés par complaisance, ne retourneront  jamais au service d’un pays ayant extrêmement besoin de leurs excellentes compétences et de leur  dynamisme pour se développer… enfin !

Juvénal

L’Algérie de Tebboune poursuit sa politique linguistique en faveur de l’anglais, une langue désormais considérée comme primordiale pour son développement économique, éducatif et scientifique. 
« Le pays amorce un processus de ‘marginalisation’ du français au profit de l’anglais », une tendance observable dans les institutions éducatives, les entreprises publiques et les politiques officielles.
Cette évolution vise à intégrer davantage l’Algérie dans les échanges mondiaux, tout en cherchant à renforcer sa place dans les domaines scientifiques et technologiques. En effet, depuis 2022, l’Algérie a amorcé une réforme linguistique dans ses écoles primaires et secondaires en réduisant la place du français. Le volume horaire consacré à l’enseignement du français a diminué, tandis que l’anglais a progressivement pris une place plus importante, particulièrement dans les matières scientifiques.
Les autorités algériennes ont annoncé que l’anglais serait désormais la langue de communication officielle dans certains domaines académiques. Ce changement concerne notamment l’enseignement supérieur, où des mesures ont été prises pour renforcer l’enseignement en anglais dans les facultés de médecine et de pharmacie.

À partir de la rentrée universitaire 2025, l’anglais a remplacé le français comme langue d’enseignement dans ces facultés. Cette transition vise à améliorer la qualité de l’enseignement en Algérie en alignant davantage les cursus académiques avec les normes internationales. L’introduction de l’anglais dans des disciplines comme la médecine reflète une volonté de mieux intégrer le pays aux standards mondiaux, notamment en ce qui concerne les recherches et les publications scientifiques.

Les entreprises publiques se mettent à l’anglais

Le secteur privé et les entreprises publiques suivent également cette orientation. L’un des exemples les plus visibles de cette évolution a été l’adoption de l’anglais par Algérie Télécom, une entreprise publique majeure dans le secteur des télécommunications. Algérie Télécom a cessé d’utiliser le français sur ses factures et a opté pour l’arabe et l’anglais. Cette décision fait écho aux changements qui touchent l’ensemble du pays, où le français, langue historique, est progressivement remplacé par l’anglais dans plusieurs sphères de la société.

Les entreprises algériennes cherchent ainsi à se moderniser en adaptant leur communication à un environnement international où l’anglais prédomine. Ce phénomène touche également d’autres secteurs économiques, notamment ceux liés à la technologie et à la science, où l’anglais est devenu la langue principale des échanges professionnels. Les autorités algériennes considèrent cet engagement vers l’anglais comme essentiel pour l’insertion de l’Algérie dans le monde globalisé.

L’anglais dans la diplomatie et la recherche scientifique

Le choix de promouvoir l’anglais s’inscrit dans une volonté de renforcer la compétitivité du pays au niveau international. Les autorités algériennes, notamment le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, soulignent l’importance de maîtriser l’anglais dans le cadre des échanges scientifiques mondiaux. L’anglais, qui est la langue de la majorité des publications académiques et des conférences internationales, constitue une compétence cruciale pour les chercheurs et les universitaires algériens souhaitant participer à la production de savoir à l’échelle mondiale.

La décision de favoriser l’anglais dans les institutions universitaires et les secteurs publics s’explique par l’ambition de l’Algérie de diversifier ses relations diplomatiques et économiques, en particulier dans les domaines technologiques et scientifiques. Les entreprises algériennes, elles aussi, sont confrontées à la nécessité de s’adapter à un marché où l’anglais est désormais la langue dominante.

Une évolution de la langue en Algérie

L’anglais n’est pas la seule langue étrangère en Algérie. Le pays, qui a longtemps maintenu une forte tradition francophone héritée de la période coloniale, a également une politique linguistique en faveur de l’arabe, langue officielle et nationale. Toutefois, le poids croissant de l’anglais dans l’éducation et dans les entreprises publiques reflète une nouvelle ère dans les politiques linguistiques du pays.

Cette transition vers l’anglais pourrait avoir un impact sur la place de la langue française dans les années à venir, surtout dans un contexte de mondialisation croissante. Dans l’ensemble, l’Algérie adapte ses institutions et ses politiques pour mieux répondre aux exigences d’un monde globalisé, où l’anglais est désormais incontournable
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Par ailleurs  : 
Le ministère algérien de l’Éducation nationale a annoncé une révision de l’emploi du temps concernant la langue française au niveau de la première année secondaire. À partir de la rentrée scolaire 2025-2026, les élèves inscrits en première année secondaire, filière tronc commun lettres، suivront désormais quatre heures hebdomadaires de cours de langue française, au lieu de cinq heures prévues jusqu’à présent. Le ministère de l’Éducation nationale n’a pas spécifiquement justifié les raisons de cette réduction horaire
(1) Source Résistance républicaine, février 2025
L’exécutif algérien vise à relancer l’industrie nationale, dont la contribution au PIB est passée de 18 % en 1972 à seulement 3 % en 2019. Le président Tebboune a appelé les entreprises à exploiter leurs capacités installées en adoptant un fonctionnement continu en trois équipes de 8 heures, en particulier pour les secteurs à forte demande.  
Pcc : Juvénal de Lyon  /  LIBÉREZ BOUALEM SANSAL

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9 Commentaires

  1. Bonjour,

    Hallucinant !

    Et la France, nous, continue à ouvrir grandes les vannes à leurs « étudiants » !!!

    Merci Juvénal !!!

  2. Hé bien tant mieux, ne ne devons plus rien avoir en commun avec ces engeances, même pas la langue.
    Ne sont-ils pas assez excellents et au niveau requis pour ces universités ?
    Ben chez nous, ils auront le diplôme gratuit, ce qui est beaucoup moins évident ailleurs.

  3. Tebboune va devoir apprendre l’anglais !!! Il n’y avait pas pensé ! Ça va être très dur pour ses quelques neurones… ☹️

  4. Dites, chez nous le globish a pas mal affecté la langue de Molière, si vous y ajoutez le ‘beur’, ça fait une drôle de cuisine; et ce n’est pas le ‘mammouth’ qui va rectifier la recette.

  5. Pourquoi on continue a s’emmerder avec ce pays qui nous a couté des fortunes sur plusieurs générations et qui est incapable de garder l’acquit de ce que nous y avons laisser , je comprends que le français leurs soit insupportable pour ces incapables ne sachant même pas dire merci au peuple qui a tout construit chez eux , c’est ça messieurs passez a l’anglais et bon vent car dans nos entreprises on y parle le Français .

  6. L’Algérie prise dans le filet de la Perfide Albion. L’indomptable Algérie, accepte sa mise en esclavage de l' »Empire brianique », « reste » de l’empire romain.
    L’Algérie inomptable, insoumise ; plonge volontairement dans sa suborination, son esclavage.

    C’est Blair, Johnson, Charlot… qui doivent se frotter les mains en ricanant.

    À quelle sauce lui a-t-on servi le plat de lentilles ?

  7. Tant mieux on aura pas a leur payer des etudes dans nos facs .
    Ils payeront plein pot dans les facs américaines ou GB

    • Bonjour,

      Si on les laisse, seulement, entrer : avec des « broutilles » comme le « muslim ban », ça va devenir dur dur :=)

      En fait, la France était la seule à avoir, encore, un peu de compréhension pour eux : s’ils veulent se tirer une balle dans le pied, tant pis ou tant mieux !!!