L’antisémitisme s’intensifie et se propage en France c’est la faute à Médine, pas à Gaza

L’antisémitisme s’intensifie et se propage en France contre les citoyens français de confession juive 

  

L’explication communément avancée en serait l’existence d’Israël, sa politique dans les territoires occupés depuis 1967 et surtout sa violente, sanglante et destructrice réaction à Gaza après les sanglants et abominables massacres du 7 octobre 2023 perpétrés en Israël par le Hamas, une émanation des Frères musulmans.  

  

Mais là ne réside pas l’unique raison de cette agressivité raciste qui, depuis plus de dix ans, pousse des familles entières de nos compatriotes de confession juive à fuir les quartiers de l’est et du nord de Paris ainsi que de la région parisienne, avant de quitter ensuite la France.  

  

Les racines culturelles et cultuelles de cette actuelle explosion de haine antijudaïque ne se trouvent pas uniquement en terre de France mais sont surtout plongées profondément, depuis 1400 ans, dans les sables de la ville de Médine et ses alentours.  

  Là où, au VIIème siècle après Jésus-Christ, Mahomet, le prophète et chef de guerre de l’islam, affronta les trois riches et puissantes tribus juives de cette ville de Médine qui refusaient de se soumettre à son autorité et de lui reconnaître la qualité d’ultime prophète apportant le sceau de la révélation divine.  

  

Recherchant une indéfectible cohésion politique dans son combat contre les Mecquois qui le pourchassaient après sa fuite vers Médine, il approuva l’assassinat d’un poète opposant et de chefs de clans juifs, la confiscation des biens de ces trois tribus juives ayant mis en valeur les terres de plusieurs riches oasis dattiers dont celui de Khaybar, l’expulsion de leurs membres et, au nom de la supériorité de la nouvelle communauté islamique, la mise à mort des 600 hommes de la tribu juive de Qurayzah dont les femmes et les enfants furent vendus sur le marché aux esclaves.  

  

Délestés par le sabre des musulmans, de leur puissance, de leur richesse notamment agricole et déchus par le texte du coran de leur qualité de peuple élu, les juifs furent depuis, et jusqu’à aujourd’hui, méprisés et repoussés dans un statut d’infériorité faisant d’eux des sujets de seconde catégorie devant s’effacer, comme d’ailleurs les chrétiens,  devant les musulmans voire même  voués à la mort selon l’enseignement religieux donné de certains versets du coran et dires du prophète ( hadiths ).  

  

Voilà pourquoi un bon nombre de musulmans parmi les plus croyants ne peuvent concevoir et encore moins accepter le retour en maître des juifs sur l’ancienne terre d’Israël, conquise par les armées musulmanes arrivées de la péninsule arabique au 7ème siècle, et devenue, selon eux, terre d’islam pour l’éternité.  

  

Voilà pourquoi, depuis le retour progressif des juifs par l’achat régulier de terres dès la fin du XIXème siècle, la multiplication des implantations juives réussies, l’annonce en 1947 par les Nations Unies ( ONU ) d’un partage de territoire entre un futur État arabe et un futur État juif avant la création officielle d’Israël en 1948 accompagnée de nombreuses démonstrations de force de l’État juif, des vagues de violence verbales et physiques ont déferlé sur les juifs se trouvant sur leur passage au Proche et au Moyen-Orient ainsi qu’au Maghreb.  

  

Aujourd’hui, ces vagues de violence, qui ont suivi les voies de l’immigration en France d’une population arabo-musulmane de plus en plus nombreuse, atteignent nos compatriotes de confession juive devenus des victimes expiatoires de la frustration ressentie devant la puissance militaire d’Israël par de nombreux musulmans ; dès lors placés dans l’impossibilité de vivre, même symboliquement, cette supériorité reçue selon eux de leur dieu Allah.   

  

La faiblesse des actuels dirigeants de la France empêche l’État laïque d’exercer un ferme arbitrage et autorise, malheureusement et d’autant plus, la montée en puissance décomplexée et débridée, de ce violent antisémitisme communautaire que les citoyens français, dans leur grande majorité, n’acceptent pas.  

  

Marcel GIRARDIN  

Le 14 septembre 2025 

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1 Commentaire

  1. Bravo et merci pour cet article précis et clair. Ajoutons que c’étaient des propriétaires arabes qui vendaient cher leurs terres relativement improductives au juifs lorsque ceux-ci ont commencé à refluer vers la Palestine « dès la fin du XIxe siècle »; tu parles d’un « vol »!