Le PS, c’est 1,75 % à la présidentielle et sans LFI, c’est 1 seul député !

Et pourtant, il est question de lui offrir Matignon. Vrai ou intox ?

La France, largement à droite dans l’opinion, va-t-elle être gouvernée par un parti socialo-communiste minoritaire, islamophile et immigrationniste, qui a déjà ruiné la France et veut poursuivre son travail de démolition ?

Ou bien Macron veut-il simplement agiter le chiffon rouge pour faire peur et inciter à voter la confiance ? Avec Machiavel aux commandes, tout est possible.

Rappelons que le PS ne représente plus rien en France. Sans le front républicain et sans l’alliance avec LFI, il n’aurait obtenu qu’un seul siège à l’Assemblée. Ses 66 députés actuels, il les doit à Mélenchon et à Macron, artisans du front républicain.

https://www.bvoltaire.fr/decouvrez-lassemblee-de-lunion-des-droites-et-des-patriotes/ (sans l’inique front républicain)

Quant à Anne Hidalgo, qui était la candidate du PS aux élections présidentielles en 2022, elle a terminé à la 10e place sur 12 candidats, avec le score misérable de 1,75 %.

C’est dire combien le PS est devenu un parti marginal, totalement à la remorque de LFI pour chaque élection. Olivier Faure prétend gouverner seul, mais si Macron décide une nouvelle dissolution, les socialistes n’auront d’autre choix que de s’allier à Mélenchon pour sauver les meubles.

Pour ce qui est de l’économie, le PS a la tête à l’envers. Il entend traiter la dette par plus d’impôts et plus de dépenses publiques, tout en travaillant moins.

– retraite à 62 ans

– économie budgétaire de 22 milliards au lieu des 44 prévus par Bayrou

– 19 milliards de dépenses nouvelles

– 27 milliards d’impôts sur les entreprises et les gros patrimoines

– dont la taxe Zucman de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions

– alourdissement des droits de succession

– retour de l’ISF en incluant les biens professionnels

– retour à 3 % du déficit public repoussé à 2032 (donc jamais)

– régularisation des clandestins

C’est le retour à 1981, mais avec une énorme différence. En 1981, la France était encore très riche. Pourtant, dès 1983, la gauche avait dû opérer un virage à 180° pour éviter la faillite.

Mais le problème est que les politiques n’apprennent jamais de leurs erreurs passées. Pour accéder au pouvoir, ils tueraient père et mère, en sacrifiant le pays sans hésiter.

Dans notre belle démocratie en faillite absolue, c’est le RN, le parti largement majoritaire, qui est mis au ban du pouvoir et c’est le parti le plus destructeur de richesses et d’emplois qui est promu.

S’il est vrai que la nostalgie n’est pas une stratégie, il est quand même permis de rappeler aux fossoyeurs de la nation qu’ils ont hérité de la première puissance européenne à la fin des Trente Glorieuses, avec les meilleures écoles, une maîtrise parfaite de toutes les technologies, un système de santé envié, une industrie et une agriculture exportatrices et des services publics exemplaires. De tout cela il ne reste qu’un champ de ruines.

Dès que la gauche a accédé aux affaires, la France s’est engagée sur la voie du déclin. Cela dure depuis bientôt un demi-siècle. Quant à l’Europe mondialiste ouverte à toute la misère du monde, elle n’a fait qu’accélérer le déclin. Notre continent, berceau de la civilisation occidentale qui a tout inventé du monde moderne, va sortir de l’Histoire avant une génération.

Seul un Philippe de Villiers pourrait nous sortir de l’enfer, un vrai patriote expérimenté et censé qui ferait l’unanimité, mais il ne viendra pas.

Jacques Guillemain

Ripostelaique.com

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