Pourquoi l’islamisme rencontre-t-il tant de succès, même en Allemagne ?

 

Le Califat est la solution, qu’ils disent… mais les politiques allemands continuent de refuser de dénoncer l’islam, à part l’AfD. L’article ci-dessous montre à quel point il s’agit d’un suicide… Le message est clair : pour lutter contre l’islamisme… il faut encore plus d’islam !!! 

Effarant. Il est évident qu’à la question posée dans le texte traduit par Jean Schoving, la réponse est  « parce qu’il continue d’y avoir, en masse, des immigrés musulmans, que l’Allemagne se met en quatre pour accueillir, nourrir, loger, installer… jusqu’au Grand Remplacement.  Les partis politiques complices et même acteurs du djihad…

Christine Tasin

 

Plusieurs attentats en Allemagne avaient récemment un arrière-plan islamiste. Un réseau de recherche a analysé la radicalisation. Qui est particulièrement vulnérable ? Et quel rôle jouent les réseaux sociaux ?

Par Anke Hahn

Si Julian Junk, de l’Institut de recherche Leibniz-Institut für Friedens- und Konfliktforschung, devait décrire tout ce que le réseau de recherche RADIS a analysé, il devrait en fait prononcer un assez long discours. Car les douze projets traités dans différentes institutions en matière de sciences et de pratique étaient très variés et ont étudié de façon extrêmement détaillée le phénomène de l’islamisme radical en Allemagne.

Une centaine de chercheurs et d’intervenants ont pris part au travail, Junk l’a coordonné. Il est satisfait des résultats.

L’Allemagne comme modèle

Un de ses constats surprend peut-être : « Considérée à l’échelle internationale, l’Allemagne est comparativement bien placée en matière de prévention et de traitement de l’islamisme radical », dit-il. Au cours de ces dernières dix années, on aurait bien travaillé, des structures ont été créées et des processus professionnalisés, les acteurs se seraient toujours mieux mis en réseau. C’est ce que confirment beaucoup de connaisseurs de la scène. Mais tous soulignent également qu’il subsiste beaucoup d’inconnues. Et la crainte prévaut également qu’au vu des caisses publiques vides, on ne procède à des économies en matière de recherche, de prévention et de programmes pour repentis.

On sait désormais avec certitude qui est réceptif à cette idéologie extrémiste, voire même à l’usage de la violence. Il s’agit presque toujours de jeunes gens, généralement issus de familles d’immigrants, avec souvent un arrière-plan islamique. Les exceptions confirment la règle.

Sur les 5,5 millions de personnes de croyance musulmane en Allemagne, seul un très petit nombre est toutefois radical, extrémiste ou disposé à faire usage de la violence. Les idéologies islamistes attirent ceux qui ont des problèmes.

Causes sociales et individuelles

Il s’agit en premier lieu de causes sociales. Quiconque s’estime discriminé, marginalisé et traité comme citoyen de seconde classe ou a même été victime de violence xénophobe, recherche acceptation et communauté auprès de ceux qui semble-t-il le – ou plus rarement la – respectent et l’apprécient.

Les personnes concernées font l’expérience, auprès de salafistes, djihadistes, l’EI ou d’autres groupements islamistes radicaux, d’une communauté qui non seulement les accueille mais leur dit également : « Vous êtes de meilleures personnes que les mécréants. »

Il s’y ajoute souvent des conditions préalables individuelles qui poussent les jeunes gens dans les bras des fanatiques religieux. Beaucoup connaissent de sérieux problèmes psychiques, d’autres sont labiles, solitaires et frustrés. Ils croient volontiers ce que promet la propagande de groupements islamistes radicaux. Ils espèrent donner un sens à leur vie. Le chercheur en extrémisme, Junk, résume cela par une phrase : « L’islamisme apporte un soutien aux âmes brisées. »

De nos jours, il est facile aux pêcheurs d’âmes de trouver leurs victimes. L’époque où des salafistes barbus étaient obligés de distribuer le coran dans les zones piétonnes allemandes est révolue. Aujourd’hui, la plupart des contacts ont lieu par Internet. C’est bon marché et efficace, car dans leur majorité, les jeunes sont de toute manière en route dans l’espace numérique.

Sur les plates-formes de réseaux sociaux circulent d’innombrables vidéos de recrutement et d’information. Adaptés concrètement au groupe cible, les influenceurs islamistes lui proposent des arguments d’ordre social ou bien religieux.

Avec ses collègues hommes et femmes de l’Institut de sciences sociales pour la recherche en intégration et migration de l’université Humboldt de Berlin, Nader Hotait a visionné, évalué et analysé quant à leur effet plusieurs milliers de ces vidéos. Il dit que les vidéos courtes sont particulièrement couronnées de succès.

Des témoignages si possible clairs sont prisés, des réponses simples à tous les problèmes. Cela marche le mieux auprès des jeunes gens, dont la formation religieuse est faible, qui se trouvent en phase d’orientation, cherchent un sens à donner à leur vie. Et qui ont peu de confiance en la politique et la société civile. Chez les musulmans dont la foi est solide et qui sont en paix avec eux-mêmes, de telles vidéos n’ont guère d’effet. 

Mais que faire quand les jeunes se sont radicalisés ? L’organisation Violence Prevention Network s’occupe depuis de nombreuses années à l’échelle de l’Allemagne de manière préventive et accompagnatrice de ceux qui ont besoin d’aide. Rares sont ceux qui viennent d’eux-mêmes. Les conseillers sont tributaires des indications transmises.

L’entourage est déterminant, dit Thomas Mücke, qui bénéficie d’une longue expérience dans le domaine de l’islamisme, mais aussi de l’extrémisme de droite. Souvent, la radicalisation a lieu sur une certaine période, il y a des signes précurseurs. « Le loup solitaire qui se radicalise sans que personne ne s’en rende compte est très rare. »

Les informations sont importantes

Les parents peuvent s’adresser à Violence Prevention Network, enseignants, amis, voisins – tous ceux qui ont l’impression qu’un jeune change et s’engage dans une voie radicale. Les spécialistes vont alors à la rencontre des jeunes concernés.

On fait de bonnes expériences, souligne Thomas Mücke. On dispose entre-temps de stratégies éprouvées sur la manière de les traiter. Les associations du réseau accompagnent également les gens voulant s’émanciper des groupements islamistes, et les dissidents de l’EI de retour de Syrie et d’autres endroits. Même là, le quota de récidivistes est insignifiant.

Bien entendu, il n’y a pas de certitude absolue que des attentats terroristes puissent par exemple être empêchés, mais la coopération avec les services de sécurité également est bonne. C’est ce que confirment la plupart des chercheurs de RADIS.

Le succès des mesures de prévention pourrait être encore meilleur si les échanges entre la recherche et la pratique étaient encore intensifiés. Les deux côtés en ont profité : les intervenants en matière de conseil et de travail social ont contact avec les jeunes gens en danger, connaissent leur situation et leurs motivations, les chercheurs peuvent à partir de cas individuels découvrir des modèles, observer des tendances internationales et proposer des recommandations d’action.

Pas de solutions simples

Le réseau de recherche RADIS entend également transmettre au milieu politique des recommandations de cette nature. Car l’islamisme ne peut pas seulement représenter une menace directe par des attentats terroristes, mais également menacer la stabilité sociale. Si par suite des agissements de quelques rares personnes, une suspicion généralisée à l’encontre des immigrants musulmans devient l’ambiance fondamentale dans le pays, comme les milieux populistes de droite l’alimentent, il y aura également plus de marginalisation et de xénophobie. Et ainsi est créé une fois de plus le terreau pour encore plus de radicalisation. Face à face : islamisme et radicalisme de droite.

Une prévention par l’intégration et encore davantage de formation démocratique seraient préférables. Des mesures formatrices, une sensibilisation politique et publique, une plus forte coopération entre acteurs de l’État et de la société civile ainsi que l’intégration active de communautés musulmanes seraient nécessaires. Un soutien financier résolu du travail social protégerait des structures fonctionnant bien et créerait la possibilité de les renforcer là où cela s’avère nécessaire. Une politique réussie contre l’islamisme radical est complexe et a lieu à plusieurs niveaux, disent les chercheurs de RADIS. Des solutions simplistes telles que « les expulser tous » ne servent à rien.

Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine 

https://www.tagesschau.de/inland/gesellschaft/islamismus-studie-100.html

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3 Commentaires

  1. l’allemagne reste ce qu’elle était en 40, déjà liée à l’islam par le grand mufti de jerusalem : en 2025 l’islamogauchisme aboutit à la renaissance de l’alliance

  2. Jean, merci pour cette traduction, mais, clairement, tout ce blabla de la part de « zexperts », les victimes de ces dégénérés n’en ont RIEN à FOUTRE !!

    Le gouverneMENT allemand, comme celui de notre pays, sait PARFAITEMENT ce qu’il en est !

    S’ils continuent à importer, et à laisser sur leur sol respectif, les déchets muzzs illégaux, c’est qu’ils ont des ordres, de la part des mondialistes, de faire que l’invasion se poursuive, et dans chaque pays !!

    Et la solution, mais, BORDEL, elle crève tellement les yeux, que le simple fait de le dire montre CLAIREMENT cette NON-volonté de mettre fin à l’augmentation, et QUOTIDIENNE, du nombre de victimes dans chaque pays !!

    Exactement comme au Royaume-Uni !!

    Pour résumer, TOUS ces traîtres sont corrompus, PAYES pour détruire leur pays respectif, ça aussi, ça devient évident …

    Et la dernière de notre si « cher » dictature, pardon, « gouverneMENT », faire PAYER aux « Nicolas » leur trahison de gouverneux, ici, l’ensemble des dégâts que ne vont pas manquer de faire les GAUCHOS !!

    Pourquoi il me vient insidieusement dans la tête des mots comme « Anders » ou encore  » Brenton  » ?