Pérégrinations cérébrales nocturnes…

Ah, ben on est bien alors !!!
Voilà qu’on nous explique que la comptine est bonne pour les moutards… Hé, faut arrêter de bouffer ou sniffer des enzymes !!
Car saviez-vous que vous aviez chanté des comptines horribles et souvent embarrassantes aux petits enfants ? Quoi ? Vous doutez ? Je fais rien que raconter des bêtises ?
Ah ouais !!! Vous croyez mon sac à biscuits vide ?

J’ai les preuves… vous pouvez vérifier !!

« Il était un petit navire » parle de cannibalisme, rien que ça, une autre interprétation de « on se fait une p’tite mousse? »…

« Il était une bergère » elle dénonce une bergère tueuse psychotique de chatons, elle va à confesse, un curé profite de la situation pour se l’envoyer et ensuite expliquer à la jeune fille qu’il reste la solution de l’avortement s’il y a des suites à cette escapade… Heureusement Simone veille…

« Au clair de la lune » parle d’un voisin en manque qui en pleine nuit va chez sa voisine à la cuisse légère… Une crampe nocturne, c’est très douloureux vous savez !! En cas de chandelle morte reste la p’tite pilule bleue !!

« J’ai du bon tabac » sponsorisé par la SEITA ? Un fumeur doublé d’un pingre… Après ça, la route va être longue pour expliquer à tes chiards que fumer c’est caca…

« Alouette, gentille Alouette » d’une grande maltraitance envers un pauvre volatile (Émeric qu’est ce que tu branles ?) mais est-ce vraiment un piaf ou juste un striptease ??

« Une souris verte » parle de tortures infligées à un soldat vendéen lors de l’occupation de cette province par les troupes républicaines juste après la révolution française. Aaah la terreur… Que de bons souvenirs, pas vrai Jean-Luc ?

« À la claire fontaine » c’est une invitation féminine à un coït buccal, bref c’est une farce sur les malheurs d’un jeune homme qui a eu tort de refuser à sa belle un cunnilingus… Pardon, un bouquet de rose (aussi nommé bouton de rose). Le pauvre s’est fait déchirer, enfin remballer, pan dans tes dents mec…

« Ah ! Vous dirais-je maman ! » cette chanson parle des premiers émois d’un jeune cœur et des difficultés à résister aux tentations de l’autre sexe… Vous reprendrez bien une petite cuillère de bromure !

« Nous n’irons plus au bois » parle de la fermeture des maisons closes par Louis XIV rien de moins, celui qui d’après Desproges, disait tout haut dans les partouzes de Versailles  » prenez les belles, les tas c’est moi »
un sacré bordel quoi…

« Il Court il Court le Furet » est une contrepèterie ça donne il fourre, il fourre le curé, parce que le curé en question passait par ici et repassait par là, sacré vicelard le cureton…

« Ne pleure pas Jeanette » d’une jeune fille qui préfère être pendue avec son amoureux plutôt que d’être mariée à un prince ou un baron, d’ailleurs ils seront zigouillés à la fin de la chansonnette, quand ta vie ne tient qu’à un fil…

« Aux marches du Palais » très explicite sur des rapports très très intimes entre un couple très amoureux… Sorte d’arrière train sifflera trois fois ?

« Gentil coquelicot » serait presque la première chanson « woke », misandre c’est certain, les mecs sont nuls, vive l’amusement entre filles et leurs coquelicots lisses à peine pubères…

« Jeanneton prend sa faucille » d’un viol d’une petite paysanne qui finira en tournante… Peut-être la narration du tout premier gangbang… des féministes dans la salle ? Certainement un coup de Kevin et Matteo…

« Maman les p’tits bateaux » raconte l’histoire d’une mère qui se moque ouvertement de son fils un peu attardé posant des questions un peu simplettes… Avec une mère comme ça pas besoin de médisants !!

« Malbrough s’en va en guerre » l’histoire d’un jeune appelé sous les drapeaux partant se fritter contre du casque à pointe, sans connaître sa date de retour. D’ailleurs à la fin on apprend sa mort dans l’indifférence générale… Maman c’est quoi mourir ? Bonne nuit les petits…

« Dansons la capucine » d’une famille pauvre qui envie sa voisine (qui elle est riche)… Les gosses n’ont rien à manger et la voisine a tout… Salauds de riches. Mais il y a une justice, la maison de la bourge prend feu !!! Sardine pourquoi t’as écrit cette chansonnette ?

« Loup y es-tu ? » Ben simplement madame attend le loup, pas l’animal et pas que pour le voir… elle veut le tâter, d’ailleurs un striptease (masculin) se déroule dans le texte…

« Il était un petit cordonnier » d’un mec violent qui tabasse sa femme dès qu’il rentre à la maison (un rouquin de léfi peut-être ?), mais il l’embrasse à la fin… Alors… C’est pas beau l’amour ??

« C’est la mère Michel » évoque le chantage d’un pauvre chat contre des avantages sexuels, en cas de refus l’animal serait éventuellement sacrifié… chantage par rapport au chat mais aussi par rapport à la virginité de la mère Michel…

« Un petit cochon » d’une violence graduelle envers un paisible porcinet qui n’a rien demandé. Émeric une réaction ??

« Il pleut, il pleut bergère » s’adresse à la bergère de Versailles, Marie Antoinette, la prévenant de possibles soucis pour sa personne, si cette truffe avait déchiffré le double sens, ça lui aurait évité de se faire trucider, je dis ça pour couper court… Certains disent qu’on peut détourner cette comptine en : Au pieu, au pieu bergère…

« La pêche aux moules » parle de viol, une mise-en-garde contre les agissements inappropriés de citadins envers une paysanne, sans doute encore un coup de Kevin et Matteo…

« Savez-vous planter les choux » parle de la découverte du plaisir solitaire… Avec le doigt, la main, le bras !! Wahou on va arrêter là… Mais toujours à la mode de chez nous, œuf corse !!

« Jean petit qui danse » parle de la torture d’un « croquant » meneur d’une révolte paysanne dans le Rouergue… Bah quoi, t’as jamais entendu l’expression  » tu vas attraper une danse », alors t’as rien connu !!

 » Derrière chez moi  » deux versions, la plus ancienne un pyromane détourne l’attention d’un arbre en feu, les Charlots eux parlent d’une décharge sauvage… L’une et l’autre c’est la grande classe !!!

Alors, c’est qui qu’a raison ? Hein ?
Ça n’était pas plus simple de chanter aux chiards des chansons paillardes ou du death métal nom de nom ??

Il faut dire que c’est la mode de tout psychanalyser…

[…] Il faut quand  même  signaler que les comptines ne sont pas toutes « politiquement correctes ». Leurs origines lointaines, remontent à une époque où le petit enfant était considéré comme un adulte en réduction, et nos innocentes comptines pouvaient faire allusion de façon détournée à des évènements historiques, des satires politiques ou sociales. D’autres encore étaient libertines, grivoises et parlaient à mots couverts de sexe. Par exemple : « Il court, il court, le furet » est une contrepétrie… Au clair de la lune parle de prostitution et notre pauvre Pierrot cherche une bonne âme pour rallumer sa chandelle morte, battre le briquet signifiait « faire l’amour » à l’époque. Nous n’irons plus aux bois évoque la fermeture par Louis XIV des maisons closes où l’on accrochait au-dessus des portes du laurier. Et cette pauvre Mère Michelle qui a perdu son chat…
Elles ne sont pas toute si innocentes si « catholiques » que cela , nos petites comptines, chargées du péché originel, pleines de secrets excitants d’adultes, transformant de scandaleuses pensées en réjouissances verbales. Et les psychanalystes se régalent de ces sens à peine cachés. [...

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