Se mettre en scène sur les réseaux sociaux ou ajouter une ligne à son CV : les intentions derrière un voyage humanitaire ne sont pas toujours les plus louables. C’est ce qu’on appelle le syndrome du sauveur blanc.
A méditer non ?
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La connerie humaine n’a pas de limites. Sans évoquer l’Afrique, je me rappelle la Roumanie lors de la chute des Ceaucescu. Tout le monde voulait constituer des convois humanitaires. Je me souviens d’une phrase d’une âme pieuse : Mieux vaut manger à sa faim dans les poubelles en France que de crever de faim en Roumanie, parce que j’avais fait remarquer que nous avions des SDF chez nous qui fouillaient dans les poubelles. Et un habitant du village où je résidais qui voulut rallier la Roumanie au volant d’un vieux camion. Parti un beau matin, son camion mourut à Montargis. C’était un vieux véhicule complètement pourri. Le contenu du camion, composé de conserves et de pâtes (très peu à vrai dire), fut perdu de même. L’homme abandonna son véhicule dans une casse et revint en stop. J’ai appris plus tard que les Roumains triaient les vêtements qui leur étaient envoyés et nous revendaient les neufs qui étaient encore sous leurs emballages d’origine.
Les Blancs sont ravagés par la culpabilité. Une culpabilité qui a été exacerbée, par SOS Racisme, fondé par Tonton. Même encore aujourd’hui. Peut-être aussi, que pour les petits Blancs paysans, qui souffrent le combat est trop dur.
C’est surtout parce que les gens veulent se donner de l’importance aux yeux des autres. L’anonyme se désespère de ne pas exister. Voulant sortir du lot, il est prêt à n’importe quoi.