Nos maisons fissurées à cause du passage des transports en commun : merci les écolos dingos !

J’ai eu l’idée de cet article parce que ma maison vibre à chaque passage des autobus dans ma rue et je constate sur ma maison comme sur celles de la rue des fissures des murs…

Dès 6 heures du matin, le ballet commence et des bus, à vrai dire souvent vides ou très peu remplis, passent tous les quarts d’heure jusqu’à 23 heures, sans respecter d’ailleurs les limites de vitesse.

Ils sont bien obligés de « bourrer » dès lors qu’ils sont annoncés pour telle heure précise qu’ils ont du mal à respecter, pour un peu qu’ils soient embourbés dans un embouteillage ou que le conducteur doive se « prendre la tête » avec un voyou agressif et des voyageurs sans ticket ou sans l’appoint de monnaie.

Que de temps perdu avec les « cas soc » et certains mous du bulbe qui passent 10 minutes à récolter les centimes au fond de leur porte-monnaie pour s’acquitter du ticket… Cela fait partie des joies des transports en commun !

On nous parle beaucoup de maisons fissurées à cause des terrains argileux, mais on devrait aussi nous parler du désastre des transports en commun pour la solidité des édifices.

Partout en France les maires prennent des arrêtés de péril pour obliger les propriétaires à réparer leur maison car les édifices les plus fragilisés occasionnent des chutes de pierres dangereuses sur la chaussée ou le trottoir, voire risquent de s’effondrer.

Le sol travaille, mais il travaille encore plus vite lorsque les « mini séismes » qu’occasionnent les passages des transports en commun sont continus !

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer cette catastrophe pour nos bâtiments que sont ces transports lourds, bus, tramway, métro… et en particulier les bus dont les circuits ne respectent pas toujours, loin s’en faut, les voies qu’ils empruntent.

Lourds, ils accélèrent l’endommagement de la chaussée. Ils passent souvent dans des rues qui n’avaient pas du tout été prévues pour supporter pareil trafic d’engins volumineux.

En Seine-et-Marne, dans la ville de Carnetin, un bus passe plusieurs fois par jours, provoquant des fissures sur les murs des bâtiments à proximité.

À Carnetin, petite commune de Seine-et-Marne, la ligne de bus numéro 15 traverse plusieurs fois par jour la rue de la Croix, l’axe principal du village. Un service de proximité pratique mais problème, certains habitants expliquent que le trajet répétitif du bus a pour conséquence de fissurer leur maison.

En effet, la chaussée déformée et le sol de la région mouvant font que le passage du bus provoque des vibrations sur les conduites de gaz qui se trouvent en dessous, ce qui se répercute sur certaines maisons avoisinantes.

Source BFMTV

Et comme il n’y a plus d’argent public à force de le gaspiller, le mauvais état des routes amplifie ce phénomène !

Des maisons fissurées à cause du passage répété de bus. La ligne 2 de la Compagnie des Transports Strasbourgeois provoque la colère des habitants de la rue Salm, quartier Montagne-Verte à Strasbourg. Ils veulent que son trajet soit modifié après le constat de dommages sur leurs habitations.

Des fissures épaisses comme le doigt provoquées par la vibration du macadam lors du passage de bus électriques. Des riverains de la rue Salm, quartier Montagne-Verte à Strasbourg, se mobilisent ce mardi 6 mars pour demander le changement de parcours de la ligne 2 de la CTS. Le poids des véhicules sur les bouches d’égout provoquent des vibrations qui se répercutent dans les maison. Du bruit, des meubles qui tremblent et surtout des murs fissurés.

France Bleu

 

A Neuilly-Plaisance…

À Neuilly-Plaisance en Seine-Denis, les habitants de l’avenue Victor Hugo déplorent l’apparition de nombreuses fissures dans leurs maisons. Des dommages liés selon eux au passage d’une ligne de bus dévié depuis septembre dernier.

Au Plessis-Trévise, mêmes constats…

Un véritable scandale public, des victimes collatérales du réchauffisme forcené ! 

A la Rochelle, dans le quartier de Tasdon, énormément de maisons fissurées à cause du passage de bus de 20 tonnes…

Le problème, c’est que dans un secteur construit à proximité des marais, le passage de ces bus de 20 tonnes au moins semble fragiliser les murs des habitations. Pour les riverains, c’est flagrant, en plus d’avoir déjà constaté que les maisons vibraient à chaque passage de ces bus, ils ont maintenant relevé différents points de fragilité, principalement sur des murs extérieurs.

  Mur fissuré rue Jean Bouche à La Rochelle. Pour les riverains, le passage des bus depuis le mois de juin est à l'origine de ces dégradations.
Mur fissuré rue Jean Bouche à La Rochelle. Pour les riverains, le passage des bus depuis le mois de juin est à l’origine de ces dégradations. © Radio France – Gérald Paris

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11 Commentaires

  1. UN PEU LONG mais votre sujet m’a inspiré. Ré-organiser mon commentaire comme vous l’entendez,je n’ai pas pu le passer en une fois : blocage technique hélas.

  2. Techniquement il y a matière à plaider, juridiquement aussi, il suffit de retourner habilement le code de l’environnement contre leurs créateurs. Affronter les juges administratifs mais comme ils s’agit de tartuffes, le battage médiatique est absolument indispensable pour espérer obtenir gain de cause.

    Aussi secouer les députés pour obtenir des lois à ce sujet. C’est un long travail de sape à accomplir. C’est un travail politiquement difficile car c’est celui de peu d’électeurs : les riverains, contre beaucoup d’électeurs : les voyageurs.

  3. Est ce que le problème va disparaître ? Certainement pas. Nos chers élus de gauche et de fausse droite se servent des transports en commun comme argument électoral pour attirer les voix des cas sociaux et des vieux (les tickets distribués gratuitement selon les revenus et l’âge, si ce n’est pas carrément le slogan du bus gratuit pour tous avec les impôts des autres p.e. le rouge Patrice Vergriete à Dunkerque).

    Que faire ? Constituer des associations locales voire une association nationale de riverains des lignes et arrêts d’autobus : le plus difficile. Puis payer des gens sérieux pour réaliser des expertises des bâtiments, bruits vibrations, résistance des matériaux du bâti, des routes. Interpeller la presse. Peut-être trouver un soutien auprès des écoles : subventionner des thèses ou des mémoires de fin d’études sur le sujet, il faut une assise scientifique respectée.

  4. Ajoutons aussi cette manie des maires de concentrer les lignes d’autobus dans les centre villes historiques aux rues étroites qui n’ont absolument pas été conçues pour la circulation de mastodonte. Auxerre n’est pas Brasilia.

    Parlons aussi du risque d’incendie des autobus. Les autobus circulant au GPL sont de véritables bombes roulantes étant donné la taille de leurs réservoirs. Les incendies des moteurs par défaut d’entretien ou de conception ( bcp de soucis avec les IVECO) Je ne parle pas des incendies volontaires dûs à nos chers CPF. L’absence de sprinklers et de détecteurs de fumées sur beaucoup d’autobus (encore IVECO), les chauffeurs doivent se contenter d’un ridicule petit extincteur portatif… Et quand un autobus prend feu cela brûle autrement plus fort qu’une voiture. Cherchez les vidéos sur google et vous serez surpris du nombre de bus en flammes pour des raisons techniques. J’ai pu en voir un en vrai brûler sous mes yeux, les flammes léchant les façades des maisons c’est impressionnant et les pompiers sont restés à bonne distance sans rien faire. D’ailleurs que pouvaient-ils faire ?

  5. Aux vibrations et fêlures s’ajoute auss le problème des arrêts de bus et de toutes leurs nuisances pour ceux qui ont le malheur d’en avoir un à côté de chez eux. Les démarrages incessant des bus encore plus bruyants que leur simple passage, avec les fumées idoines. Les voyageurs qui se comportant mal aux arrêts, simplement bruyants dans le meilleur des cas, qui s’invitent sur le seuil de vore porte parce qu’il pleut, qui vous laissent leurs canettes de bière, leurs crachats, leurs chewing-gum, leurs graffiti, leurs frites, certains riverains de certains arrêts de bus supportent beaucoup de nuisances,surtout dans les quartiers populaires où les gens sont mal éduqués, dès lors leurs maisons ne vaut plus grand chose à la revente.

  6. Mais le code de la route n’en est pas à un paradoxe près et les forces de répression sont là pour l’appliquer bêtement puisque cela rapporte au système. Imaginez l’été, le policier à moto bras nus en chemisette qui vous donne une contravention pour non-port de la ceinture de sécurité alors que vous vous traînez dans la circulation à 15 km/ h et que tout à côté dans le couloir réservé les autobus déboulent à des vitesses folles, leurs conducteurs prêts à donner des coups de freins brutaux à tout instant avec à l’intérieur des passagers non attachés et même pis debout.

  7. De plus la charge à l’essieu d’un autobus articulé est bien plus élevé qu’un camion semi-remorque. Trois essieux pour 30 tonnes sur un bus articulé soit 10 tonnes par essieu. Cinq voire six essieux pour un camion semi-remorque pour 40 tonnes, soit 6,6 à 8 tonnes pour un semi-remorque et avec une remorque bien plus rigide qu’un autobus parce qu’elle n’oscille pas de bas en haut.

    Alors il y a certaines routes qui sont interdites par le code de la route aux transports de marchandise : les camions parce que trop lourds mais pas aux transports en commun : les autobus, il ne s’agirait pas d’abîmer la chaussée. Sauf qu’un bus moderne pèse bien plus lourd qu’un petit camion et occasionne beaucoup plus de vibrations. Le comble c’est quand une route est interdite aux bus mais fermée aux tracteurs alors qu’un tracteur et sa remorque ne pèse pas plus lourd qu’un bus et est limité à 30 km/h (les tracteurs sont limités avec leurs remorques à 17 tonnes de PTAC).

  8. Oui le problème est encore plus grave avec les bus articulés qui font près de 30 tonnes de PTAC et un peu plus de 18 mètres de long. Quand ils roulent vite et ils roulent vite pour faire l’horaire, la remorque oscille de bas en haut et crée encore plus de vibrations dans les habitations que les bus simoles.

    A certains arrêts de bus par chez moi, il y a des ornières dans le macadam. Les TP refont de temps en temps la chaussée mais sans couler une grosse épaisseur de béton en dessous c’est peine perdue. Je connais même un commerçant qui a dû modifier sa vitrine parce qu’à cause des bus elle se félait régulièrement.

    Plus une habitation est haute plus les vibrations sont ressenties dans les étages. L’onde de choc se propage à partir des fondations relativement rigides et remonte vers le sommet qui est plus mobile et l’énergie se libère là où il y a nécessairement des points plus faibles dans la construction (comme les angles sous la toiture par ex.).

  9. J’ai le même problème chez moi dans l’Ouest !
    Des poids lourds empruntent des chemins vicinaux – voies communales – en roulant au GPS pour économiser quelques centaines de mètres : pignon fissuré ( mur en pierres ) ; problème signalé aux services techniques de la commune , rien n’a été fait depuis plus de 5 ans : le bus de ramassage scolaire passe 4 fois par jour à raser le pignon ( qui décide du trajet de ces bus ? ) La niaise , secrétaire « .générale  » de la mairie me répond : ben c’est comme ça !
    Il serait temps de mettre bon ordre dans cette gabegie et cette irresponsabilité ; par contre rien ne manque dans le bourg : bacs à fleurs , pelouses et effacement des réseaux … Les ruraux qui entretiennent la vie dans les campagnes les font ricaner .

  10. De plus, la plupart du temps, les bus roulent à vide. Vu l’insécurité qui y règne, les gens s’abstiennent de les utiliser.

  11. Les autouroutes sont devenues tellement chères, et le commerce par internet ne cesse de progresser, entrainant de ce fait la mort du petit commerce. C’est tellement facile de se faire livrer à domicile. Merci Villepin qui a vendu les autoroutes, au privé.