Les 100 jours de Merz, l’homme qui plonge l’Allemagne dans le marasme

Après Olaf Scholz, Merz est en train de devenir, est même déjà, ce que l’on peut qualifier à la suite de 100 jours de « gouvernance », comme le plus mauvais chancelier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Dès son premier jour d’élection chaotique, où l’on a dû s’y reprendre à deux fois, je le prévoyais, il ne fera pas long feu. Voir mes chroniques sur Résistance Républicaine.

Au bout de 100 jours, les événements me donnent raison.

À peine élu, l’homme qui affirmait avec force durant sa campagne : « LINKS IST VORBEI »ç’en est terminé de la gauche –, au lieu de faire tomber le cordon sanitaire et gouverner avec la AfD, dans l’intérêt du pays,  l’homme de ce qui n’est plus que l’ombre de la CDU, fait coalition avec la gauche et en particulier avec le parti, la SPD, qui a fait le plus mauvais score depuis sa création, le 23 mai 1863 à Leipzig. La SPD qui ne pèse plus que 16,4%, quand la AfD faisait un score de 20,8% ! Lien ci-dessous du résultat des dernières élections.

https://www.bundestag.de/parlament/wahlen/ergebnisse_seit1949-244692

La seule ambition de toute la vie de Friedrich Merz, était de devenir chancelier. A tout prix ! A force de mensonges, de fausses promesses, de magouilles avec la gauche, de soutien des pressetituées majoritairement à gauche en Allemagne, de manifestations impressionnantes d’ONG de gauche subventionnées par les institutions de gauche, il réussit péniblement son ambition, qui n’a rien à voir avec le bonheur et la prospérité des Allemands.

Quelques semaines avant son élection à la chancellerie fédérale, Friedrich Merz annonçait un changement rapide de politique dans une série d’interviews.

Avant même la formation du nouveau gouvernement fédéral, Merz et la SPD conviennent d’ouvrir les vannes de l’argent public. Le chancelier fraichement élu  jette ainsi par-dessus bord, ses promesses centrales de la campagne électorale et met en danger l’avenir de l’Allemagne. Il mettait en exergue quatre mesures concrètes qu’il mettrait en œuvre au cours des 100 premiers jours : une réforme des aides sociales, des allègements fiscaux pour les entreprises, reconduction aux frontières d’illégaux et de criminels issus de l’immigration, ainsi que de personnes en situation de demande d’asile, réduction de la bureaucratie et l’objectif global, à long terme, une croissance de 2% par an.

Après 100 jours de gouvernement noir-rouge (CDU/CSU-SPD), le climat politique et social est détérioté. Les promesses électorales que le chancelier a faites au cours de la campagne électorale ne sont pas perçues comme accomplies. Au bout de 100 jours, la déception est palpable de sorte que le dernier sondage indique que la AfD dépasse désormais CDU/CSU de 2 points.

https://dawum.de/Bundestag/Forsa/2025-08-12/

A cela j’ajoute qu’il y a encore 2 semaines, Merz fanfaronnait que l’ambiance avait positivement changée en Allemagne. L’homme est dans le déni constant.

Il fait erreur sur erreur. Soutient hystériquement l’Ukraine, se positionne en leader de l’Europe sur ce dossier, en faisant venir Zelensky à Berlin, afin de convaincre Trump, avec ses autres collègues de l’UERSS dégénérée, de « tenir bon et d’exiger de Poutine un cesser le feu sans condition ». L’attitude de ces dégénérés dépasse l’entendement, surtout, lorsqu’ils exigent de Trump de faire participer Zelensky et le DG de l’OTAN, ce « petit garçon », Mark Rutte, qui appelait Trump « daddy » ! Ce à quoi, le président américain leur oppose un non catégorique.

Quelques jours avant cette ridicule réunion de Berlin, alors qu’il avait souligné son soutien sans condition à Israël, Merz, lance l’embargo sur les armes à l’encontre de l’état hébreu. C’est la dernière déclaration de capitulation du chancelier, qui se soumet complètement aux cris islamistes de la rue. En agissant seul, Merz provoque une grande agitation au sein du parti CDU et même les Premiers Ministres des Länder s’opposent ouvertement à sa politique. L’antisémitisme islamique est exponentiel en Allemagne ! Merz ne doit pas le voir. Une situation particulièrement pénible pour les Allemands.

Au bout de 100 jours, l’homme de BlackRock, que l’on aurait cru compétent en matière économique, fait sortir de ses gonds les entrepreneurs du pays. Il avait promis de sortir l’économie allemande de la crise. Mais, récemment, la production industrielle a de nouveau fortement baissé de 1,9 % dans le secteur manufacturier selon l’Office Fédéral des statistiques. La production manufacturière a ainsi atteint son niveau le plus bas depuis mai 2020. Au second trimestre de 2025, la performance économique globale s’est à nouveau contractée, en particulier dans l’industrie automobile.

Au moment où j’écris cette chronique, il n’y a pas de majorité pour lancer une motion de censure qui conduirait à une nouvelle élection qui pourrait porter Alice Weidel au pouvoir. Il suffit d’espérer que ce médiocre continue erreur sur erreur, qui plongerait l’Allemagne dans un marasme encore plus important, pour qu’enfin le jour du renouveau arrive dans ce pays.

Sylvia Bourdon, 15 août 2025

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1 Commentaire

  1. Comme s’il était possible de sniffer avec Macron et Starmer et d’avoir « en même temps » les 2 pieds qui touchent la terre….