Comment ne pas rire aux éclats face à des rois qui paradent nus comme un asticot devant leurs sujets ? Oui, quand l’absurde n’amuse plus personne.
Le monde entier est pris d’une frénésie démoniaque que tout quidam a du mal à comprendre, à concevoir. Surtout lorsque ceux qui se disent les « Maîtres de la décence, de l’humanisme et de la morale », n’ont jamais prouvé en posséder quelques onces.
Un groupe de terroristes sans lois, ni foi, qui se voit, après avoir franchi toutes les limites de la décence, de l’humanisme, et s’être vautré dans la bestialité, le viol, le crime, la barbarie, reçoit en récompense, le cadeau inimaginable d’un État ? Lequel entre nous soit dit en passant, il ne sait qu’en faire ! Un État, qu’il faut gérer. Il est plus aisé de former des terroristes et jouer au chat et à la souris, se dit-il. Un État, ce serait ma fin.
Ce groupe aurait dû être traqué, traîné en justice, fusillé pour ses crimes envers les Israéliens, envers ses propres concitoyens et envers le monde. En guise, il est rémunéré d’un cadeau princier offert par la majorité des États qui se prétendent appartenir à la noblesse, à la royauté, à la justice, au droit, à l’humanisme, et dont la culture et l’histoire font partie intégrale du curriculum universitaire partout dans le monde.
Si on essaie d’approfondir cet aspect, on se noie littéralement dans une fange fétide qui n’a rien à envier à celle du Hamas, cette supposée réhabilitation pointe du nez quand ces États qui se disent nobles, humains et cultivés se confrontent à leurs métastases quand soudain, elles surgissent de temps à autre, dans n’importe quel coin du monde. Ils sont l’exemple que tous les opportunistes s’amusent à suivre.
Inutile de vous arracher les cheveux. Tout cela est vrai.
À ce carrousel diabolique s’ajoutent des pays qui ont glissé dans le crime, l’invasion, la subordination, le génocide pour aujourd’hui occuper le siège de chef d’État ou le trône de roi, d’empereur. Le Hamas ne fait que reproduire les crimes de ces nouveaux distributeurs de morale.
Que savez-vous de l’Australie – Une branche de l’Empire Britannique ?. Dans le temps, les navires anglais venaient accoster dans les pays sous-développés pour les christianiser, les dominer, les assujettir – les aborigènes étaient les autochtones de l’Australie, que les Anglais ont décimés, extorqués de leurs terres sous d’affreuses tortures. Les Aborigènes d’Australie sont les premiers humains connus à s’être établis sur le territoire de l’Australie et sont reconnus comme l’un des deux peuples autochtones d’Australie avec les Insulaires du détroit de Torres. Leur culture vieille de plusieurs dizaines de millénaires est parmi les plus anciennes au monde. L’arrivée des Européens sur l’ile-continent en 1788 provoque d’importantes conséquences sur les Aborigènes : leur nombre diminue drastiquement à la suite des conflits, massacres et maladies inconnues apportées du continent européen par les colons britanniques. Ceci entraîna alors le déclin de leur situation démographique, sociale et économique.
Un petit aperçu sur les actions de tous ceux qui, aujourd’hui, veulent faire la morale aux Israéliens dont l’objectif principal est sa survie sur ses terres ancestrales :
L’empire appelé « britannique » servait à masquer la domination des Anglais sur les autres peuples. Il conserve ses colonies du Canada, des Antilles et des Indes, puis commence la colonisation de la Nouvelle-Zélande (1769) et de l’Australie (1788), l’Afrique du Sud, ainsi que de nombreux territoires d’outre-mer dans l’Atlantique, dans l’océan Indien et dans le Pacifique. En 1801, la Grande-Bretagne se désigna officiellement comme le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.
Par comparaison avec l’Empire colonial français, l’Empire britannique était beaucoup plus riche, puisqu’il couvrait 30 millions de km² et comptait environ 400 millions d’habitants, contre 11 millions de km² pour la France et 48 millions d’habitants (dont 17 pour la seule Indochine). Les possessions anglaises étaient réparties sur toute la surface de la planète : c’était un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais.
De tout cela, il faut aussi comprendre que l’Empire britannique était avant tout un empire « anglais », dont le terme « britannique » servait à dissimuler discrètement la préséance du peuple anglais sur les divers autres peuples assujettis. De fait, aucun de ceux-ci ne se percevait comme des Britanniques, mais plutôt selon le cas comme des Écossais, des Irlandais, sinon des Canadiens ou des Acadiens, des Africains, des Indiens, des Arabes, des Persans, etc.
Bien que la décolonisation soit en principe achevée, le Royaume-Uni maintient une emprise territoriale importante. Autrement dit, si l’Empire a vécu, il n’a pas totalement disparu. Depuis 1997, si l’on fait exception de la presqu’île de Gibraltar, le pays a conservé les territoires insulaires suivants : – dans les Antilles : Montserrat, Anguilla, îles Vierges, îles Caïmans, îles Turks-et-Caicos; – dans l’Atlantique : Bermudes, îles Malouines, Géorgie du Sud et îles Sandwich du Sud, Sainte-Hélène; – dans le Pacifique : île Pitcairn; – dans l’océan Indien : Territoire britannique de l’océan Indien.
Grâce à toutes ces îles, le Royaume-Uni agrandit ses eaux territoriales et assure la pérennité de la langue anglaise dans de nombreuses régions du monde.
Savez-vous que les Etats-Unis étaient une colonie anglaise ?
Et croyez-moi, leur indépendance n’a pas été faite pacifiquement. Il y eut des guerres, des tortures et des morts. Il y eut de la discrimination, violence, razzias de toutes dimensions, alors que ces colons anglais fraîchement installés en Amérique, cherchaient à se défaire de la tutelle anglaise.
Que ces mêmes pays veuillent faire la morale à Israël, demandez-leur de se pencher un peu sur leur passé criminel.
Les conséquences pour les populations autochtones :
Les conquêtes militaires ont souvent eu des conséquences dévastatrices pour les populations autochtones, avec des déplacements forcés, des pertes de terres et de ressources, et des changements sociaux et culturels importants.
Voici quelques exemples de conquêtes militaires anglaises sur leurs colonies :
La conquête du Canada :
La Guerre de la Conquête (1754-1763), aussi partie de la guerre de Sept Ans, a vu la victoire britannique sur la France et l’acquisition du Canada. La prise de Québec en 1759 et la capitulation de la Nouvelle-France en 1760 ont marqué un tournant majeur.
La conquête de la Jamaïque :
L’invasion de la Jamaïque en 1655 a permis aux Anglais de s’emparer de l’île, auparavant sous domination espagnole.
Les conflits dans la vallée de l’Ohio :
Des affrontements ont eu lieu dans la vallée de l’Ohio, territoire revendiqué par la France et la Grande-Bretagne, qui ont contribué à l’escalade vers la Guerre de la Conquête.
La guerre d’Indépendance américaine :
La rébellion des Treize Colonies a conduit à la guerre d’Indépendance américaine (1775-1783), où les colonies ont cherché à obtenir leur indépendance de la Grande-Bretagne.
En Inde :
La Compagnie britannique des Indes orientales :
La Compagnie a joué un rôle clé dans la colonisation de l’Inde, menant des guerres et des conquêtes pour étendre son influence et son territoire.
La bataille de Plassey (1757) :
Cette bataille a marqué un tournant décisif dans la domination britannique en Inde, ouvrant la voie à la conquête de vastes territoires.
En Afrique et en Océanie :
La colonisation de l’Afrique :
L’Empire britannique a progressivement étendu sa présence en Afrique, menant des conquêtes et établissant des protectorats dans divers territoires.
La colonisation de l’Océanie :
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont été colonisées par les Britanniques, avec des conflits impliquant les populations autochtones.
En général : L’expansion territoriale : Les conquêtes militaires ont été un moyen pour la Grande-Bretagne d’étendre son empire colonial et d’accroître son influence politique et économique.
La suprématie navale : La puissance navale britannique a joué un rôle crucial dans ces conquêtes, permettant le transport de troupes et de matériel, ainsi que le contrôle des voies maritimes.
Je vous assure que l’on peut noircir des centaines de pages concernant ces États prétendument nobles, humains et cultivés… Il ne fait aucun doute qu’ils ne l’ont jamais été.
Leurs conquêtes avaient principalement pour but la domination, l’hégémonie et la saisie des ressources humaines et matérielles. Contrairement à Israël, qui ne cherche que sa survie dans un cul-de-sac habité par des vautours de toutes espèces et de toutes tailles.
Thérèse Zrihen-Dvir
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Bonjour,
Merci, Thérèse, pour ces rappels historiques !