Combien de nos collégiens connaissent aujourd’hui ce magnifique poème de Pierre de Ronsard ? Peut-être qu’en ajoutant des wallah tous les trois mots ça passerait mieux, non ?
Bon vous avez compris, cet article sera consacré à la reine des fleurs, et sans transition nous allons commencer avec la suite du Chevalier à la rose, de Richard Strauss, qui va nous servir de prélude :
On continue avec Berlioz, extrait de la Damnation de Faust, « voici des roses » : Méphisto va provoquer un rêve chez Faust endormi et dans lequel va apparaître Marguerite.
Bon sang, mais quelle idée stupide d’avoir coupé la Danse des sylphes ? Bon, la voilà !
Toujours de Berlioz, extrait des Nuits d’été, « le spectre de la rose » :
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer une autre version de cet air magnifique, celle d’Yvonne Minton avec l’orchestre de la BBC dirigé par Pierre Boulez. À partir de 4’01 », la cantatrice va entamer un crescendo bouleversant jusqu’à « J‘arrive du paradis« qui m’émeut à chaque fois :
J’aime prendre l’avion (à condition de voyager en classe éco plus), de toutes façons je n’ai pas vraiment le choix pour quitter l’île. Bizarrement je n’ai jamais voyagé depuis 2020. Forcément, me faire piquouser, c’est, et ça le restera, niet. Et pas question de garder une muselière sur le nez pendant au moins 12 heures (3 pour l’enregistrement, 8 pour le vol et une (au moins) pour la récupération des bagages). Et encore je parle de vols directs Sint-Maarten/Paris, parce que Grand-Case/Paris impose un changement d’avion à Pointe-à-Pitre donc plus de temps encore à passer avec cette horreur sur la tronche. Bref, comme dirait Pépin, nous sommes en 2018, je suis confortablement installé dans un Airbus A350-1000 et décide de visionner un film récent Les panneaux de la vengeance. Et là, dès les premières secondes, un air que je n’avais pas entendu depuis 25 ans au moins, arrive à mes oreilles :
Le film est très bon, heureusement ! Car j’ai dû attendre le générique de fin pour savoir ENFIN d’où venait cette musique. Elle est due à John Stevenson sur un poème de Thomas Moore, The last rose of summer « la dernière rose de l’été » chantée par Renée Fleming, voici l’air en intégralité :
Et si on remontait le temps ? Avec Adelina Patti (1843-1919) et cet enregistrement réalisé dans les années 1905-1906 :
La Patti était tellement célèbre qu’elle est citée dans La vie parisienne d’Offenbach, « vous serez notre guide » :
Je veux, moi, dans la capitale, voir les divas qui font fureur, voir la Patti dans Don Pasquale et Thérésa dans le Sapeur (la baronne suédoise) :
https://www.youtube.com/watch?v=r_fe0pD6tPU&t=195s
On continue avec Johann Strauss junior et la valse Roses du sud :
https://www.youtube.com/watch?v=KN8xLsmeBYw&list=RDKN8xLsmeBYw&start_radio=1
À présent on termine comme on a commencé, avec le trio final du Chevalier à la rose de 1962, Karajan à la baguette entouré de solistes prestigieuses :
https://www.youtube.com/watch?v=31CtNc0Zp2c&list=RD31CtNc0Zp2c&start_radio=1
POUR ALLER PLUS LOIN :
Françoise Hardy, Mon amie la rose :
https://www.youtube.com/watch?v=2ICFtXx546A&list=RD2ICFtXx546A&start_radio=1
Richard Anthony, Aranjuez mon amour « et sur ce mur lorsque le soir descend on croirait voir des taches de sang…ce ne sont que des roses » :
https://www.youtube.com/watch?v=xeHsQT7FnMI&list=RDxeHsQT7FnMI&start_radio=1
Annie Cordy, Six roses :
https://www.youtube.com/watch?v=JmlVv42zTys&list=RDJmlVv42zTys&start_radio=1
Et si je n’ai pas voulu ajouter Les roses blanches, c’est parce que c’est trop déprimant !
Filoxe
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Bonjour Filoxe et merci surtout pour cette interprétation magistrale du « rosenkavalier » de R.Strauss par l’inoubliable E. Schwarzkopf qui ne peut, à mon avis, être égalée que par Lisa Della Casa. Je laisse un lien qui permettra d’écouter mon « conter tenor » préféré : Alfred Deller » la rose étant un thème récurrent dans le musique Élisabéthaine de la renaissance. J’eus aimé d’ailleurs écrire un article sur cet artiste irremplaçable mort trop tôt, mais hélas, je ne sais comment faire, et je ne dispose que très peu de matériel informatique. Pour ceux qui sont intéressés, je laisse un deuxième lien avec l’interprétation musicale du fameux poème de Ronsard où nous retrouvons Alfred Deller, mais cette fois ci, dirigeant son groupe, le Deller Consort. Bonne journée.
https://youtu.be/_2NftTsHZNY?feature=shared
https://youtu.be/PRRgAHrb5NE?feature=shared