Le vote de la motion de rejet à l’Assemblée nationale après le début des débats sur le projet de loi immigration inspire Chaunu. | CHAUNU

Avec une première demande d’asile accordée en France en Février 2024, à une famille de Gaza, il faut s’attendre à ce que cette voie soit plus fréquemment adoptée tant par le gouvernement français que par les migrants provenant de Gaza et ou de Judée et Samarie.

Finalement ce sera la France qui créera un État palestinien en son sein.

La nouvelle diffusée pourtant au début de 2024 vient à peine d’être reprise par les médias qui se sont attelés à la hurler sur tous les toits. Il n’y a de meilleur asile que celui offert par la France, d’autant plus que son antisémitisme s’est déclaré en plein jour sur les Champs Elysées.

Est-ce que la France est friande de migrants, de main d’œuvre à bon marché, ou alors est-elle réellement une bouée de secours aux rescapés des guerres, dont la majorité est surtout musulmane et africaine ?

Ni l’un, ni l’autre. La France subit les contrecoups de son émancipation illimitée : La France, comme de nombreux pays développés, fait face à un vieillissement de sa population et à une baisse de la fécondité, ce qui entraîne des besoins en main-d’œuvre. L’immigration est donc perçue comme un moyen de soutenir la croissance économique et de compenser les départs à la retraite, tout en apportant une diversité culturelle et sociale.

La France connaît un taux de fécondité inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme), ce qui signifie que la population vieillit et que le nombre de personnes en âge de travailler diminue.

L’immigration contribue à maintenir une population active plus importante, permettant ainsi de financer les systèmes de protection sociale et de retraite.

Les immigrés contribuent également à la natalité, augmentant le nombre de naissances en France, souvent pour le malheur des citoyens de souche. 

En fin de compte, la France vieillit et sa population s’est diversifiée à un niveau d’une crainte de substitution que ses dirigeants essaient d’ignorer, de couvrir, mais qui se déclare et vocifère en plein jour aux champs Elysées, là où l’Algérien plante son drapeau, le pro-palestinien, le sien et l’antisémitisme dormant, se réveille, éclaboussant toutes les tentatives de le replacer dans sa cage de bouffon.

L’intégration est lente et très souvent inopérante face à un radicalisme religieux qui s’impose, et se révèle sous la forme de nouvelles règles qu’elles soient vestimentaires, culinaires et religieuses…

Pour une démocratie majoritairement agnostique, les carottes sont cuites.

Une guerre civile risque de se déclarer, mais sera vite étouffée, puisque l’ancienne population, vieille et blasée, n’y verra pas la nécessité de se battre pour quelques éléments périmés, donc la nation, la dignité, le courage, la bravoure, le passé, les racines… Tout a été étouffé par le laxisme… La voie est libre à la substitution qui ne tardera pas à se faire remarquer, et est en pleine évolution.

La France d’hier n’est plus… Ses juifs l’ont quittée pour d’autres cieux plus cléments, ou pour Israël qui lutte avec acharnement pour sa survie dans un monde saturé, qui a perdu toute morale et objectivité.

Personnellement, je regrette sa culture, ses lettres, son histoire, sa contribution dans la formation d’individus exceptionnels dans la science et la médecine ou ce qu’il en reste, puisque la corruption a eu raison de tout le génie qui l’habitait, il n’y a pas si longtemps. Ce n’est plus ce pas en avant que nous observions avec orgueil, ce seront ces pas en arrière auxquels nous assisteront, les larmes aux yeux.

En ce qui concerne les Juifs, les antisémites de tout bord, pourront à loisir pousser un soupir de soulagement.  Ils auront finalement eu raison de cette race agaçante qui leur polluait l’atmosphère.

Thérèse Zrihen-Dvir