Victoire…

Victoire – Bat Yé’or nous dit : Gaza : la rage contre Israël. Tout à fait juste. Car même si personne n’ose s’aventurer à déclarer la victoire d’Israël sur sept fronts… les faits sont là, et il serait très difficile de les nier.

Huit millions de juifs israéliens ont prouvé à toutes les puissances démocratiques leur « nullité ». Rien dans les pantalons, comme disait Philippe, mon ami l’écrivain français.

Il faut avouer que tous ces chefs d’État occidentaux qui s’étaient réunis sous le patronage de l’ancien président des USA Barak Obama pour négocier le nucléaire iranien, donnaient la nette impression d’être pris de panique – la trouille, comme on dit si familièrement. Les Iraniens l’ont compris, le Hezbollah aussi, et l’effroi qui les figeait a été remarquable par son infaillibilité.

Tous avaient préféré les négociations, la parlotte, les compromis à une ferme interdiction. Les quelques menaces qui fusaient de temps à autre contre l’Iran n’avaient rien de convainquant. Elles avaient tout le portrait d’un tigre en papier. Les Iraniens le savaient et ont continué le jeu tout en poursuivant leur agenda nucléaire sous le dôme de la pacification et des négociations à n’en plus finir.

Israël a, en parallèle, compris que les Occidentaux ne feront rien pour détruire l’infrastructure du nucléaire iranien et qu’une bombe atomique iranienne verra le jour ainsi que la réalisation ambitieuse d’armes de pointe notamment les missiles balistiques à tête nucléaire.

Sur une étendue de plus d’une décennie, les centrifuges iraniennes emmagasinaient des kilogrammes d’uranium enrichi…

Pour comble de malheur, même au sein d’Israël, les stratégistes de tout bord, prophétisaient l’impossibilité d’Israël d’attaquer à lui seul les infrastructures nucléaires iraniennes disséminées sur toute la superficie  de l’Iran.

Nombreux israéliens avaient déjà vendu la peau de l’ours et avaient levé les bras.

N’ayant aucune autre alternative, Israël, nonobstant les prophéties accablantes, se préparait à passer à l’attaque. Mais avant d’initier un projet de cette envergure, il fallait déblayer le terrain des nombreux récifs formés par les proxys iraniens, dont le Hamas, le Hezbollah, les Arabes de Palestine en Judée et Samarie, la Syrie, l’Iraq et les Houthis.

L’attaque surprise du 7 octobre 2023, du Hamas lui ouvrit la porte d’entrée.

Si certains stratégistes insinuaient qu’il fallait attaquer la tête de l’hydre iranien en premier lieu, d’autres ont compris que la petitesse de l’armée israélienne ne permettait pas de laisser les proxys iraniens actifs et dangereux, mais de les éliminer l’un après l’autre, comme on défeuille un artichaut.

Le Hamas a été le premier à faire connaissance avec le soldat israélien et son niveau d’audace, en sus à la défaillance momentanée des services secrets israéliens.

Israël ne put s’en prendre au Hezbollah, qu’après avoir affaibli le Hamas, le rendant inopérant sur les autres fronts.

Nous connaissons tous l’affaire des Bipper qui a semé la panique au sein du Hezbollah. La débandade engendrée a suffi à Israël pour planter ses crocs dans le siège chiite libanais.

Toutes ces performances n’avaient apparemment pas convaincu Jo Biden, président des USA – toujours fidèle à la diplomatie de pacification de son prédécesseur Obama, afin de remettre l’attaque du nucléaire iranien à Israël. Bien au contraire. Il tenta même de lui mettre des bâtons dans les roues. Il ne restait plus à Bibi Netanyahu qu’à attendre et prier à l’ascension de Donald Trump à la présidence des USA.

Elle eut lieu en dépit des prévisions contrariantes qui infligèrent aux membres du parti nationaliste de la droite israélienne, des sueurs froides.  Donald Trump au pouvoir permit au chef d’État d’Israël de déployer ses plans et de recevoir les munitions nécessaires pour achever son projet de destruction de l’infrastructure nucléaire iranienne.

La Victoire revient entièrement au génie, à l’aviation, aux services secrets, à l’armée et au gouvernement israéliens avec en tête Bibi Netanyahu.

Les USA, sous Donald Trump et son trait d’union – l’envoi de ses bombardiers furtifs – eurent aussi droit de déclarer victoire, étant ceux qui ont misé sur l’efficacité d’Israël, et l’ont doté des armes nécessaires à sa réussite.

Au lendemain de cette brillante victoire, les puissances occidentales, n’avaient pas l’âme aux compliments hormis l’Allemagne qui ne put refréner son instinctif commentaire « Israël fait le sale boulot du monde » alors que la stratosphère islamo-gauchiste se lançait dans un flot de condamnations, de diffamations, d’accusations contre cette caricature d’État qu’est Israël…

Réactions prévisibles étant donné le niveau de saturation islamique de leurs pays… et l’évident danger de substitution de population

 Thérèse Zrihen-Dvir

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