Le nabot de Kiev n’a toujours pas compris que Donald n’est pas une chiffe molle comme Fripounette, un revanchard belliciste comme le chancelier Hitmerz, ni un épouvantail à moineaux comme le converti Nick Starmer.
À force d’être traité comme un personnage de premier plan par les ennemis de la Russie, cet avorton disgracieux a fini par se prendre pour le centre du monde. Et cela lui a fait perdre le sens des réalités et de la mesure. Au point d’exiger que les USA justifient leur nouvelle position vis-à-vis de l’Ukraine. Et reviennent sur leur décision d’arrêter les frais.
L’algarade dans le bureau ovale, les refus du président américain de le rencontrer, et le fait de l’éviter pour ne pas avoir à lui serrer la main lors des raouts internationaux, n’ont pas réussi à allumer une étincelle de lucidité dans le cerveau déglingué du Zygomyr qui se croit toujours tout permis.
Pourtant, avant son élection, Trump l’avait prévenu : pas de minerais pour l’Amérique ni de paix avec la Russie, je te coupe les vivres, rase-mottes !
Donald a été patient. Il espérait sincèrement raisonner l’homuncule mégalo et lui faire accepter une solution de paix réaliste. Commençant par un cessez-le-feu sur la ligne de front, et une zone tampon démilitarisée. Avec des observateurs choisis parmi des non-belligérants. Avant de redessiner clairement la frontière.
Le strict minimum pour l’Ukraine en position de faiblesse. Malgré quelques raids audacieux sans lendemain, comme le sacrifice des abeilles piquant l’ours qui se gave de miel et les sent à peine à travers sa couenne et sa fourrure.
Et puis la Maison-Blanche avait des urgences prioritaires parmi lesquelles l’histrion souffreteux ne figurait pas. Il était plus important de contrer les traîtres Démocrates, combattre le crime, expulser les racailles intrusives, neutraliser les juges rouges et dégommer les pantins noirs de l’Iran. Le dictateur de poche a pris ce réalisme politique pour une faiblesse. Il se figurait que les Ricains allaient continuer, sans s’en rendre compte, à abouler le pognon et les tromblons.
Dans un premier temps, les lance roquettes multiples antiaériens, Himarset Patriot, ne sont plus en magasin. Ces missiles permettaient de neutraliser une part non négligeable des vecteurs d’attaque et des drones de représailles russes. On peut ajouter la suspension des livraisons pour les missiles à guidage laser anti-chars Hellfire. Officiellement, cette décision de la Maison-Blanche est justifiée par la crainte que les stocks d’armes US trop amenuisés au profit du Zygomyr, ne passent en dessous de leur seuil critique.
Officieusement, Donald a fait entendre au nain de Kiev que ce n’était qu’une première mesure. Qui pourrait être suivie par d’autres. Militaires sur les pièces de rechange, et économiques, s’il n’assouplissait pas ses positions diplomatiques. Le trésor américain a d’ailleurs déjà levé un certain nombre d’interdictions sur le commerce de l’énergie et de l’uranium avec la Russie. Orban est décidé à profiter de cette nouvelle conjoncture. Un gravier de plus dans les Louboutin de Pustula la hyène.
Mais apparemment, la tête de Turc n’a toujours pas compris.
Monté sur ses talonnettes comme sur des échasses, bombant le torse, relevant le menton et gonflant les joues, il a exigé la reprise immédiate de la fourniture d’armes. Son bouc miteux en tremblait de rage. En croyant menacer l’Amérique, il a éructé que, puisque c’était comme ça, il se fournirait en Eurocrature ! Dont les arsenaux sont vides et où les usines tournent au ralenti. Tandis que le Kremlin intensifie ses frappes et améliore l’évitement des contre-mesures.
Des officiers supérieurs ukrainiens ont reconnu que leur pays était terriblement dépendant des livraisons militaires des USA. « L’Europe fait du mieux qu’elle peut mais ce sera dur pour nous sans les munitions américaines », a confirmé un gradé lucide. Qui risque fort d’être dégradé sinon fusillé sans autre forme de procès. C’est comme cela qu’on étouffe les voix divergentes dans cette « démocratie exemplaire » selon Macron, où toutes les élections ont été supprimées pour assurer le maintien au pouvoir d’un clown sanglant qui sert de paravent aux oligarques mafieux.
Dans une nouvelle pantalonnade tragique, le gnome néonazi a affirmé qu’il était prêt à payer pour le matos que Donald retient. Mais payer avec quoi ? Avec le pognon volé aux Américains par le sénile Robinette ? Or il paraît que l’Ukraine est à sec. Ça va être dur pour les oligarques de vider leurs comptes offshore pour acheter ce qu’on leur offrait auparavant.
Mais, même dans cette hypothèse, Donald qui est un businessman accompli attendra d’avoir le blé avant d’envoyer la marchandise. Il sait, depuis son premier mandat, combien le Zygomyr et ses sbires sont fourbes, affabulateurs et manipulateurs.
Notre ami Vladimir jubile
Le Kremlin s’est félicité de cette situation, considérant que cela rapprochait la Russie et l’Ukraine de la fin du conflit. « Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale » a déclaré le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov.
Malgré les chassé-croisés à Istanbul, les positions des belligérants restent inconciliables. Mais quand les Ukronazis auront encore perdu du terrain, et subi de nouvelles destructions et toujours plus de pertes humaines, peut-être cela les incitera-t-il à entrer dans de vrais pourparlers de paix. Où étant les vaincus, ils n’auront plus l’outrecuidance de prétendre dicter leurs conditions aux vainqueurs.
Et Fripounette est consterné
Il semble avoir enfin compris qu’il ne tenait pas les manettes d’un jeu vidéo dont les règles échappent à sa compréhension. Jean-Mi ne l’aide pas. Il est jaloux du Zygomyr. C’est pathétique.
Toujours en retard d’un coup sur l’échiquier de la géopolitique mondiale, le paltoquet désemparé a bafouillé que l’annonce de Washington était inattendue. S’il lisait plus souvent RL, il saurait que nous avons été plusieurs ici à l’anticiper dans ses grandes lignes depuis six mois. Sans faire preuve d’immodestie. Tant cela paraissait évident.
Si l’immature n’avait pas sabordé les experts du Quai d’Orsay dont il refusait d’entendre les analyses, parce qu’elles contrariaient ses caprices et son penchant pour le pygmée turco-mongol, il aurait tout compris du jour où Trump a gagné la majorité des Grands électeurs.
Après une conversation téléphonique de deux heures, pour rien, avec Vlad, Fripounette a reconnu qu’il n’était pas très optimiste pour l’Ukraine. Belle litote ! « Nous voyons les Russes continuer des attaques sans précédent, avec un nombre important de drones et de missiles. C’est un scandale ! ». On aurait cru entendre voleter les fantômes de Georges Marchais et d’Elkabbach.
Comme on pouvait s’y attendre, les Boches menacent, et les hiérarques non élus de l’Eurocrature tempêtent, fustigent et se lamentent. Peut-on espérer que, dans leur désespoir, ils se défenestrent ? Bon débarras ! En attendant, conformément à l’habitude des faibles d’en appeler aux tribunaux, comme les fayots dénoncent leurs petits camarades à la maîtresse d’école pour qu’elle les punisse, la cour d’appel de Paris a condamné la Russie à payer un milliard de dollars à l’Ukraine pour la perte de ses investissements en Crimée.
Ça fait une belle jambe à Poutine qui ne reconnaît pas la compétence de cette juridiction, dans un litige où, officiellement la France n’est pas partie prenante. Mais bon, ils peuvent toujours envoyer une escouade d’huissiers au Kremlin pour se payer sur les tapisseries, les tableaux de maîtres, les samovars, les icônes et les trésors des Romanov.
Vladimir les accueillera à bras ouverts. Peut-être même, s’il est de très bonne humeur, leur offrira-t-il un séjour de rêve dans un club de vacances en Sibérie.
Christian Navis
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