Réveille-toi Donald, il faut retourner en Iran pour finir le travail !

Le taux de destruction des infrastructures nucléaires de l’Iran varie de 50 % à 90 % selon les experts. Ou l’angle de prise de vue des photos. Mais même s’il était de 99 %, on sait qu’avec le 1 % restant, les mollahs reprendraient leur programme obsessionnel d’élimination des « sionistes ». Parce qu’ils sont prisonniers d’une antilogique bloquée dans une impasse depuis 1400 ans.

Quelles que soient leurs défaites, il croient avoir l’éternité devant eux avec l’appui d’Allah. Et donc ils recommencent, inlassablement, les mêmes actions. Partout pareil. Phagocytages. Invasions. Égorgements. Piraterie. Prise d’otages. Essais ratés et erreurs grossières, échecs et claques dans la gueule, qu’importe. Ne jamais renoncer contre les incroyants. Suivre à la lettre les injonctions de « Mein korampf ».

Des ruines fumantes de Carthage à Dresde, Hambourg et Hiroshima, il n’y a qu’un moyen de venir à bout d’un ennemi obtus, cruel et fanatique, qui refuse d’admettre sa défaite : tout raser jusqu’aux barbes des ayatollahs.

Que dire de la provocation grotesque d’Ali Khamenei qui chante victoire contre l’Amérique et Israël, sinon qu’il a bien un pet au casque sous son turban. L’attentat de 1981 l’a laissé très diminué. Ses ennemis affirment qu’il est complètement aphone, presque aveugle et tout à fait sénile.

Lorsqu’il apparaît pour « prononcer un discours » on entend un synthétiseur de voix. Pépère fait du play back. Diffusé en différé pour ajuster les mouvements des lèvres au son qu’on entend. Le décor est toujours le même et des parasites signalent les raccords. Des amateurs qui s’adressent à des imbéciles.

Dans le dernier texte dadaïste que les survivants de la direction collégiale lui ont écrit, l’indigne vieillard se livre à une surenchère géopolitique belliqueuse. Confirmant que tant qu’un mollah en état de marche restera aux manettes, l’Iran sera une éternelle bombe à retardement.

Les Iraniens préfèrent-ils continuer à être piétinés par des gens de leur peuple que libérés par des étrangers ?

J’ai révisé quelque peu mon opinion sur la détestation des Perses envers leurs religieux. Ils avaient une occasion unique de s’en débarrasser. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, mais les sbires songeant d’abord à sauver leur peau avaient perdu de leur superbe. C’était le moment de s’emparer de leurs cantonnements et de finir de les mettre en déroute. Je parie que la CIA et le Mossad auraient volontiers aidé.

Pourtant les Perses n’ont pas bougé. Certes, ils ont peur des représailles. Mais des révoltes populaires ont éclaté plusieurs fois, depuis les élections truquées d’Ahmadinejad jusqu’à l’assassinat de Mahsa Amini. Noyées dans le sang, mais faisant vaciller le pouvoir. Et l’obligeant à une certaine tolérance de facto, sans doute révocable, pour les codes vestimentaires féminins et la musique dans les lieux privés. Fracasser la dictature serait plus ambitieux.

La lâcheté supposée des masses n’est donc pas la bonne explication. Pas même le cerveau embrumé par la religion. Mais, de façon plus préoccupante, un nationalisme perse prégnant. Venu de loin. Rejetant toute libération qui viendrait de l’étranger. D’autant que l’étranger additionne ce qu’ils détestent le plus en ce moment : les Américains, les Juifs et les Arabes, tous coupables de leurs malheurs à leurs yeux.

Un phénomène de nature semblable s’est produit en Irak et en Libye. Ceux qui avaient le plus souffert d’un régime dictatorial sanguinaire se sont retournés contre leurs libérateurs. Ils ont préféré que de nouveaux tyrans de leur race et de leur religion continuent à leur marcher sur la gueule plutôt que de devoir leur liberté à des « incroyants ».

La rhétorique délirante de ceux qui tirent les ficelles permet à Khamenei de surfer sur ce nationalisme, et les religieux y trouvent les instruments de leur survie.

Même si la cenSSure a masqué l’éradication des chefs des Gardiens de la révolution islamique, l’élimination des militaires de haut rang, occulté les religieux tremblants planqués dans les égouts, et caché la liquidation des savants atomistes, les Iraniens des villes ont assisté aux bombardements. Ils ont vu les troupes des reîtres courir, désordonnées, comme des canards sans tête. Et depuis des années, et encore plus à présent, ils manquent de tout. Nourriture et biens de consommation, réservés aux hommes en noir. Qu’attendaient-ils pour se révolter ?

La propagande a su exploiter un sentiment national diffus, mais éparpillé dans toutes les couches de la société, qui conduit les exploités à soutenir les exploiteurs, et les victimes à pactiser avec leurs bourreaux. Dans un contexte de délire obsidional, nous contre le reste du monde, chaque discours, chaque affiche, chaque image à la télé, chaque élément de propagande est une torche destinée à enflammer le feu sacré de la patrie. Victorieuse. Grâce à ses chefs inspirés par les géniales corâneries.

Derrière les fanfaronnades d’un vieillard qui yoyotte, la plupart des Iraniens oublient-ils que leur pays est au bord du gouffre ?

Les déclarations triomphales du Guide cachent des vérités dérangeantes. L’Iran est désarticulé. Son économie est en lambeaux, sa monnaie effondrée, sa population affamée. Son système de santé, performant au temps du Shah, est celui d’un pays du quart monde. Ses avions, ses camions, ses tracteurs et ses machines obsolètes manquent de pièces de rechange. La contrebande par la Turquie, en échange de citernes de brut, ne couvre que 10 % des besoins.

Des satrapes régionaux la jouent perso avec le racket des finances publiques, tandis que des réseaux infiltrés par le Mossad sapent les institutions de l’État, en préparant de nouvelles purges radicales contre lesquelles les mollahs sont impuissants. Sauf à pendre de temps à autre un ou deux pauvres bougres qui n’ont rien fait, pour se défouler.

Les religieux du régime dilapident des milliards au profit des djihadistes du Hamas, du Hezbollah et des Houthis tandis que leurs concitoyens n’ont pas de quoi bouffer ni se soigner. Entre inflation et magasins vides, marché noir et pillages. Et en plus, tout ce pognon ne sert à rien. Les proxys terroristes sont décimés, désarticulés, anéantis. Et comme religion bien ordonnée commence par soi-même, les chefs corrompus se servent en premier.

C’est la fuite en avant. Pas facile de courir avec leurs houppelandes noires et leurs longs manteaux mange-poussière.

Khamenei veut interdire les contrôles des inspecteurs de l’AIEA, alors qu’ils ont déjà été foutus dehors il y a deux ans. Et qu’avant, ils n’avaient droit qu’à des visites guidées, peu nombreuses et très encadrées. Son Alzheimer semble plus grave que celui de Robinette, c’est tout dire.

Le Guide claironne sa victoire et l’humiliation de ses ennemis. Drôle de victoire pour un pays émietté, isolé diplomatiquement, tellement crédible que ses « alliés » comme la Chine et la Russie ne le soutiennent qu’en propos lénifiants. Quant aux Pakistanais, ils ont été prévenus comme Kim Jong Un. Au premier tir de missile à munition nucléaire, leur pays sera rayé de la carte du monde. Ça aide à réfléchir les plus fanatiques.

Mais les éructations du grand ayatollah ne sont peut-être pas son chant du cygne. Même amoindries en armes, en hommes et en financements, les milices terroristes qui encerclent Israël ne signeront jamais une paix des braves, tant qu’il restera un moudjahid vivant. Et en Iran, les structures visant à créer des bombes A sont déjà en cours de reconstitution. Un travail de fourmis, obstiné, inlassable, qui exige d’être contré par des mesures drastiques.

On ne pourra commencer à respirer que le jour où l’on aura localisé et confisqué les 400 kilos de matière fissile enrichie qui se baladent dans la nature. Et le jour où l’on aura achevé de détruire les usines atomiques, par des attaques au sol qui devront tout pulvériser. Ce jour-là, pourquoi ne pas en profiter pour envoyer Khamenei et ses acolytes jouir des 72 houris qui s’impatientent au paradis d’Allah?

Christian Navis

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1 Commentaire

  1. C’est sûr que les 72 houris n’attendent que le vieillard sénile pour s’amuser. A mon avis il va pas leur faire grand mal à son âge.