Le malaise silencieux des gendarmes…

La lassitude généralisée vient à bout du moral des troupes de gendarmerie et de leur dévouement au service de la nation et de nos concitoyens. Leur engagement et les risques qu’ils prennent pour accomplir leur mission sont sapés par le laxisme général du corporatisme judiciaire sous la coupe du syndicat politisé de la magistrature dans l’application stricte des lois votées   par les élus du peuple. Ces magistrats oublient que la justice est rendue au nomdu peuple français ce qu’ils semblent oublier par idéologie bornée !

Juvénal de Lyon 

 

Conditions de travail dégradées, surcharge de travail, manque de reconnaissance… Un malaise profond touche la gendarmerie nationale. En 2024, près de 8 000 gendarmes ont quitté les rangs, un chiffre qui alimente les inquiétudes, même si la direction minimise l’ampleur du phénomène.

« Ils en ont gros sur le képi ! » Le ton est donné sur les réseaux sociaux, où de nombreux gendarmes expriment leur lassitude et leur mal-être. Après dix, parfois vingt années de service, ces militaires aguerris quittent leur uniforme, épuisés par des journées interminables, des ordres fluctuants selon les priorités politiques, et un manque croissant de moyens.

Un chiffre emblématique cristallise le débat : celui de 15 000 démissions avancé par la Cour des comptes pour l’année 2022, soit une hausse de 25 % par rapport à 2018. Un chiffre contesté par la direction générale de la gendarmerie. « Il ne s’agit pas de démissions massives, nuance le major général André Pétillot.

Ces chiffres incluent les changements de corps internes, comme le passage d’un gendarme adjoint volontaire à sous-officier. » La direction préfère ainsi parler de « départs » plutôt que de « démissions », un choix sémantique qui ne convainc pas toujours sur le terrain.

Le mal-être est pourtant palpable. Sur Facebook, le groupe privé « GIE : Côté démission », créé en 2024 par une administratrice sous le pseudonyme Ladie Renard, a réuni près de 23 600 membres en quelques mois. Sur cette plateforme, les gendarmes partagent anonymement leur quotidien, leurs difficultés, et cherchent des solutions de reconversion, que ce soit dans la police municipale, l’agriculture ou le secteur privé.

Au-delà de la surcharge de travail, les conditions de vie dans certaines casernes défraîchies sont aussi montrées du doigt. « On nous rétorque qu’on ne paie pas de loyer, mais la qualité de nos logements laisse souvent à désirer », témoigne un sous-officier.

Par ailleurs, un changement générationnel est aussi avancé pour expliquer ces départs. « Les jeunes viennent vivre une expérience en gendarmerie sans vouloir faire carrière », explique André Pétillot. Malgré tout, la gendarmerie assure que les effectifs sont maintenus, avec 12 000 recrutements en 2024, sur un total de plus de 100 000 gendarmes en France relate La Dépêche.

Mais cette politique de recrutement massif suscite des critiques sur la qualité de la formation. Sur le groupe Facebook, certains dénoncent des niveaux d’examen abaissés pour remplir les quotas : « Des jeunes obtiennent 6/20 et sont quand même retenus. Ils se retrouvent très vite sur le terrain, face à une délinquance de plus en plus professionnelle, sans être suffisamment préparés. »

Un épisode récent a ravivé le sentiment d’injustice dans les rangs : le refus de laisser l’ensemble de l’escadron rendre hommage à un collègue de 25 ans, décédé après une longue maladie. « Seule une vingtaine de collègues ont eu l’autorisation », regrette Ladie Renard. « Ce genre de décision, mal comprise, alimente le ressentiment. »

Si la gendarmerie nationale revendique son attractivité et son dynamisme de recrutement, le malaise persistant exprimé par de nombreux gendarmes soulève une question essentielle : au-delà des chiffres, comment rétablir la confiance et redonner du sens à l’engagement de ceux qui veillent au quotidien sur la sécurité des citoyens ? Source : https://actuforcesdelordre.fr/2025/06/23/la-grande-demission-des-gendarmes-8-000-departs-en-2024-le-malaise-silencieux-des-gendarmes/              Juvénal de Lyon

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1 Commentaire

  1. Ils sont aussi eux responsables de leur déchéance. Ils se comportent comme des aides infirmiers en hôpital psychiatrique alors qu’ils devraient exiger d’être respectés et que la loi leur ordonne impérieusement de sortir leur pistolet de son étui dès après la première sommation et de tirer dès après la deuxièmes sommation. Les juges n’auraient plus peur d’étreindre sévères.