Nucléaire iranien en fumée : guerre ou paix ?

Guerre Israël-Iran, nouvel embrasement dans le chaos du Moyen-Orient. Illustration du dessinateur Iranien Neyestani.

Comme de coutume, les spéculations vont bon train entre ceux qui entrevoient après la démolition de l’infrastructure nucléaire iranienne, l’accès à une paix collective entre les pays arabes et Israël, et ceux, plus sceptiques, qui craignent l’amorce d’une conflagration généralisée.

En ce qui concerne l’Iran, ce tournant stratégique et militaire risque de plafonner en une guerre civile entre les musulmans chiites iraniens qui revendiquent un État théocratique islamique et ceux qui aspirent à une démocratie, voire une laïcité. En fait ce problème a été à l’origine même de la substitution d’une monarchie par une théocratie, qu’aucun n’avait soupçonnée, étant complotée en veilleuse par l’exilé en France, l’ayatollah Khomeiny. Ce dernier devint le symbole de la résistance à la politique du Shah et à son modernisme qui suscitèrent des tensions sociales et aboutirent en quelque sorte, en une révolte style bolchévique – gens du cru, paysans, pauvres, analphabètes et laissés pour compte.

« La réforme agraire a mécontenté les propriétaires terriens, tandis que l’industrialisation rapide a accru les inégalités sociales et l’exode rural ». 

Cette tranche religieuse de la société iranienne se rallia à l’ayatollah Khomeiny qui prônait un retour triomphal aux valeurs islamiques, dénonçant la corruption et l’autoritarisme du régime… Mais heu…heu… jamais celui d’une théocratie. Théocratie qui fit de l’Iran un enclos, où la tyrannie des plus cruelles s’appliquait en plein jour pour tous ceux qui osaient lever le ton, plafonnant à l’incarcération ou à la pendaison… Parlez-moi des droits de l’homme – là où l’ONU fait bouche cousue.

Le succès dévastateur des mollahs iraniens, fut suivi de très près par un exode massif de la tranche moderne, aisée, cultivée qui s’opposait à un virement dramatique dans son quotidien.

Avec le triomphe vint l’appétit du clan religieux, qui aspirait à la résurrection de l’Empire perse d’antan, et à l’islamisation de l’Occident. Israël, devint, sur le coup, l’élément qu’il faut effacer de la mappe monde, étant un danger existentiel pour la théocratie en plein essor.

La formation d’un cordon qui devait en vérité asphyxier le petit État juif, s’ensuivit. Et de là aussi, l’investissement phénoménal dans le nucléaire, les missiles balistiques, les proxys, qui octroieraient à la République islamique de l’Iran les droits d’une puissance, au sein même des grandes puissances.

La prétendue légitimité des mollahs iraniens de se doter de l’arme nucléaire, comme « arme préventive », disparaît devant les menaces d’anéantissement émises en public à toute occasion, contre les USA, les démocraties et l’État Juif – présumé voleur des terres palestiniennes… ces mêmes palestiniens que les mollahs d’Iran assassinaient sans sourciller, en Syrie, lors de la révolte du Printemps Arabe.

Le jeu de cartes des mollahs n’est plus un secret. Et Israël, le premier concerné, s’est vu contraint de s’opposer à sa disparition et à celle, que personne ne pouvait ignorer, du monde libre.

Aucune démocratie ne vint tendre la main et offrir une aide quelconque aux juifs hormis les USA… mais pas tous ses présidents. Il fallait se coltiner ceux qui se disent démocrates, comme Barak Obama, et ne ratent aucune occasion, de faire connaître aux Israéliens leur animosité.

Le président nouvellement réélu, Donald Trump a été le seul à faire front aux côtés d’Israël, face aux intimidations iraniennes et islamiques. Face à un antisémitisme né du déni du droit à la vie aux Juifs… d’où l’application monstre de la loi du plus fort par les islamistes de tout bord…

Mais Israël a plus d’un pigeon dans sa manche… Il prouva au monde entier ses capacités exceptionnelles et son armée taillée dans le silex, se distingua par son humanisme, sa force, sa fidélité à son peuple, à ses racines et à son Dieu. Israël passa à l’attaque, surprenant du même coup tous ceux qui doutaient de ses dons.

Alors, Bousher, Fordow, Natanz ne sont plus qu’un gouffre/un abîme habité par les cendres fumantes du nucléaire iranien disparu… duquel, nous tous espérons voir un jour, émerger une éclosion gigantesque de coquelicots en fleurs.

La paix entre les hommes !!!

L’Iran/Perse d’hier a connu de pareils scénarios avec la reine Esther et Hamann qui voulait sa mort et ne vit que la sienne.

Khamenei et ses acolytes doivent partir, et permettre au peuple iranien de connaître la paix. De cesser d’appréhender des ennemis qui pour eux exceptionnellement, ne l’ont jamais été.

L’objectif initial d’Israël est de débarrasser le monde de cette menace et de créer une brèche dans cet enclos surveillé par les mollahs iraniens, armés jusqu’aux dents…

Mais c’est à vous Iraniens, de vous battre pour acquérir votre liberté. Et personne d’autre ne le fera pour vous.

Vous le devez à vous-mêmes !!!

 Thérèse Zrihen-Dvir

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