« Le Dernier Rivage » (On the Beach, 1959)
« Le Dernier Rivage », réalisé par Stanley Kramer et adapté du roman de Nevil Shute, se déroule en 1964 à Melbourne, en Australie, après une Troisième Guerre mondiale nucléaire. L’hémisphère nord a été anéanti par les radiations, et l’Australie, dernier territoire épargné, attend l’arrivée inéluctable du nuage radioactif qui signera la fin de l’humanité.
« Le Dernier Rivage » met en scène une humanité confrontée à l’extinction après une guerre nucléaire. Les survivants, réfugiés en Australie, vivent dans l’angoisse de la mort inévitable qui approche avec le nuage radioactif. Le film explore la peur, l’impuissance, la résignation, mais aussi le désir d’agir tant qu’il est encore temps.
Un film à voir, à l’heure où Israël fait face à une menace existentielle : l’Iran était, selon ses services de renseignement, « proche du point de non-retour » dans le développement de la bombe atomique, avec plus de 400 kg d’uranium enrichi, soit assez pour fabriquer plusieurs armes nucléaires…
Israël a récemment appris par ses agents en Iran – vraisemblablement des informateurs locaux travaillant pour le Mossad – que les scientifiques nucléaires iraniens avaient mené à bien des tests de leur conception d’une arme nucléaire. Cela signifiait que l’Iran n’était potentiellement plus qu’à quelques semaines de pouvoir produire une telle arme, et que cette menace intolérable devait être traitée sans délai. Pour en savoir plus sur la découverte israélienne à l’origine de l’attaque, voir ici : « Israël a découvert que l’Iran avait effectué des tests clés pour la conception d’une arme nucléaire avant des frappes – rapport », Times of Israel
Ouf !
HISTORIQUE : Les États-Unis ont frappé dans la nuit de samedi à dimanche le cœur du programme nucléaire iranien, ciblant Fordow, Natanz et Ispahan avec des bombardiers furtifs et des missiles de croisière Tomahawk, en coordination avec Israël.
Donald Trump :
« L’objectif était d’éliminer la menace nucléaire. Je peux annoncer que les installations nucléaires ont été entièrement détruites. L’objectif est désormais la paix. »
Lien de visionnage en ligne :
https://m.ok.ru/video/33543096896
L’intrigue suit plusieurs personnages confrontés à la certitude de leur mort prochaine :
Dwight Towers (Gregory Peck), capitaine d’un sous-marin nucléaire américain, qui a perdu sa famille dans la catastrophe.
Moira Davidson (Ava Gardner), femme tourmentée et alcoolique, qui se rapproche de Dwight.
Le jeune couple Peter (Anthony Perkins) et Mary Holmes (Donna Anderson), qui vivent l’angoisse de voir leur avenir et celui de leur enfant anéantis.
Julian (Fred Astaire), scientifique désabusé, rongé par la culpabilité d’avoir contribué à l’essor du nucléaire.
Un espoir ténu subsiste lorsqu’un signal Morse est capté depuis l’hémisphère nord, mais il s’avère vite illusoire : il ne reste plus aucun survivant ailleurs. Les personnages doivent alors choisir comment vivre leurs derniers instants : certains cherchent l’oubli dans l’adrénaline ou l’alcool, d’autres tentent de savourer l’amour ou la famille, d’autres encore sombrent dans la dépression.
Le film se distingue par son ambiance mélancolique, son refus du spectaculaire (pas de paysages dévastés, mais des villes désertes et intactes), et une réflexion poignante sur la fatalité et la responsabilité humaine face à l’arme atomique.
Le film réunit Gregory Peck, Ava Gardner, Fred Astaire (dans un rare rôle dramatique) et Anthony Perkins, juste avant son explosion dans « Psychose ».
La bande originale, signée Ernest Gold, accentue la mélancolie du film, notamment lors des adieux déchirants entre les personnages.
La fin du film diffère légèrement du roman, mais reste tout aussi implacable et pessimiste.
« Le Dernier Rivage » demeure une œuvre marquante du cinéma post-apocalyptique, à la fois sobre, bouleversante et toujours d’actualité dans son message.
Le film a bénéficié de la photographie incroyablement inventive et des cadrages singuliers de Giuseppe Rotunno : son travail exceptionnel reste un des atouts majeurs qui incitent à voir le film.
Ava Gardner pendant les tests costumes du film LE DERNIER RIVAGE
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Un film anti-nucléaire particulièrement stupide! JAMAIS les radiations provoquées par un conflit nucléaire mondial n’empoisonneraient toute la Planète!… Elles resteraient très en deçà de l’énorme taux de la radioactivité naturelle. Entre 1960 et 1963, les puissances nucléaires conduisirent des dizaines de tests atmosphériques de très forte puissance. A l’échelle locale, oui, cela posa de sérieux problèmes de contamination pour les populations concernées. A l’échelle de la Planète, ce fut totalement insignifiant…