Aucune surprise dans les demandes russes. Ce sont les mêmes transmises moult fois à Kiev avant 2022. C’est devant le refus de Zelensky de s’engager sur la sécurité des populations russophones et celle de la Russie que Poutine a pris les armes. Une première réunion de conciliation avait eu lieu très vite… qu’a fait capoter. Boris Johnson.
Si seulement Napoléon avait gagné la bataille de Trafalgar (21 octobre 1805), la face de l’Europe serait tout autre…
En attendant les 4 mouches du coche européennes, Macron, Starmer, Merz (et Tusk toujours en place pour le moment mais qui demande le vote de confiance au Parlement) vont sans doute tenter de dissuader Zelensky d’accepter les demandes russes, puisqu’ils ne souhaitent qu’une chose, la guerre, afin de réinitialiser le système européen à bout de souffle et de ressources. Dans ce cas, il me semble que le rôle de Trump serait décisif, s’il décide de ne plus s’en laver les mains.
Neutralité, tenue d’élections, reconnaissance des territoires libérés : ce que contient le mémorandum russe remis à Kiev
Dans le cadre des pourparlers d’Istanbul, la délégation russe a remis à la partie ukrainienne un mémorandum en vue d’une résolution du conflit. Des modalités, proposées par Moscou, qui s’articulent autour d’une neutralité militaire de l’Ukraine et de l’interdiction de toute activité militaire de pays tiers sur son territoire.
Alors que s’est déroulé ce 2 juin à Istanbul le deuxième round de pourparlers directs, la Russie a remis à l’Ukraine ses modalités en vue d’une cessation des hostilités ainsi que la conclusion d’un accord de paix avec Kiev.
Dans le cadre d’un « règlement final » du conflit, Moscou a réitéré la principale de ses demandes formulées concernant l’Ukraine avant le déclenchement en février 2022 de son opération militaire : à savoir la neutralité militaire de ce pays. Autre point mis en avant par la Russie, constant depuis l’éclatement même des tensions en Ukraine : le respect des droits des populations russes et russophones.
Cette neutralité impliquerait de Kiev « son refus d’adhérer à des alliances et coalitions militaires ainsi que l’interdiction de toute activité militaire d’États tiers sur le territoire ukrainien et du stationnement d’unités, de bases ou d’infrastructures militaires étrangères », stipule ce document de trois pages, en date du 1er juin, et auquel a eu accès RT. Une exigence de neutralité qui s’accompagnerait de la « résiliation des traités et accords internationaux incompatibles » avec celle-ci.
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