Une nouvelle affaire Samuel Paty en Guadeloupe ? Un prof menacé de mort par un élève de Terminale

Ce mercredi 21 mai, le lycée Jardin d’essai aux Abymes a été le theâtre d’un incident d’une extrême gravité. Un professeur de l’établissement a reçu des menaces de mort explicites sur les réseaux sociaux, émanant d’un élève de terminale.

Des messages jugés si violents que l’équipe éducative a immédiatement réagi en suspendant les cours et les épreuves du bac blanc de ce jeudi 22 mai. Face à l’escalade des tensions, les professeurs ont choisi une action collective pour dénoncer un climat scolaire devenu intenable. Réunis en urgence, ils ont alerté les autorités académiques et exigé des mesures de protection. Une plainte a officiellement été déposée, la communauté éducative exige une réponse ferme. 

Une série d’incidents violents en Guadeloupe

Cette affaire s’inscrit dans un contexte tendu au sein des établissements scolaires guadeloupéen. Ces dernières semaines, plusieurs incidents violents ont été signalés, alimentant un sentiment d’insécurité croissant chez les enseignants et les élèves. 

https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/faits-divers/menaces-de-mort-contre-un-professeur-cours-suspendus-au-lycee-jardin-dessai-1036916.php

Commentaire sous l’article

Un copycat de plus ! Je ne sais pas si ce sont les effets secondaires des réseaux sociaux ou d’un virus indétectable mais la jeunesse guadeloupéenne est un véritable papier buvard qui absorbe frénétiquement tous les comportements répréhensibles que l’on observe dans l’Hexagone depuis quelques années

Extrait de RCI

Une partie du personnel du lycée Jardin d’Essai aux Abymes est mobilisée, ce jeudi (22 mai), à la suite de menaces de mort publiées sur les réseaux sociaux par, semble-t-il, un élève de terminale.

Une enseignante aurait tiré la sonnette d’alarme, car les propos sont clairement inquiétants.

Les cours suspendus

Les cours ont donc été suspendus ce jeudi et une plainte devrait être déposée par la victime.

https://rci.fm/guadeloupe/infos/Faits-divers/Menaces-de-mort-sur-les-reseaux-mobilisation-au-lycee-Jardin-dEssai

Note de Christine Tasin

Mais à quoi bon tout cela, ces protestations, ces réunions, ces lamentations…  puisqu’il n’y a pas un mot pour dénoncer l’islam et le djihad ? yakafokon… et après ? 

« Il faut que cette violence s’apaise »

Les syndicats aussi montent au créneau et disent stop après les divers incidents survenus récemment en milieu scolaire. Jocelyne Lewis, représentante UNSA.

Il faut dénoncer cette montée de violence au sein des établissements contre l’équipe pédagogique. Il faut que cette violence s’apaise. Il faut que ça s’arrête. On ne veut pas qu’il arrive ce qui s’est passé en Métropole avec Samuel Paty. On ne veut pas de minute de silence. C’est maintenant qu’on doit freiner un élève qui a fait des menaces de mort via les réseaux à professeur. Pour moi, c’est grave et il faut vraiment qu’on réagisse. Il ne faut pas attendre. Il ne faut pas prendre les choses à la légère. En tant que professeur, on a une conscience professionnelle. On se dit il faut continuer, il y a les examens, etc. Mais à un moment donné, il faut arrêter et dire stop.

« Récurrences des incidents

Dans un communiqué daté de ce jeudi (22 mai), la Fédération des associations de parents d’élèves de la Guadeloupe (Fapeg), se dit interpellée par la récurrence des incidents, ces derniers temps dans les établissements scolaires.

Pour rappel, le 10 avril dernier, un élève de 11 ans, scolarisé en classe de 6ème, a été frappé par d’autres élèves plus âgés, au collègue Rémy-Nainsouta, à Saint-Claude.

Le 12 mai, une plainte a été déposée à la suite de menaces avec arme subies par un élève du collège Félix Eboué de Petit-Bourg. Des faits qui s’étaient produits à proximité de l’établissement.

Et plus récemment, le 20 mai, un nouvel incident entre deux élèves, dont l’un avait une maire de ciseaux,s’est produit au collège de Saint-Claude, provoquant hier le droit de retrait de certains enseignants.

Des incidents à répétitions qui font réagir la Fapeg :

La FAPEG tient à apporter son soutien total aux élèves victimes et à leurs parents et condamne avec la plus grande fermeté ces actes qui n’ont rien à faire dans un environnement scolaire, et nulle part ailleurs.

Ces faits précise-t-elle, se déroulent dans l’environnement de l’école, mais ne lui sont pas totalement imputables.

Dans les familles, au travail, sur la route, sur les terrains de sport. Certains pensent que pour se faire entendre, se faire respecter, doivent user de violence, verbale ou physique.

Selon la Fapeg, « il y a une vraie réflexion à mener sur ces situations, avec tous les acteurs de la société, afin de trouver ensemble des solutions pour que s’arrêtent les violences, notamment au sein des établissements scolaires ».

https://rci.fm/guadeloupe/infos/Faits-divers/Menaces-de-mort-sur-les-reseaux-mobilisation-au-lycee-Jardin-dEssai

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6 Commentaires

  1. « il n’y a pas un mot pour dénoncer l’islam et le djihad »
    Il y aurait un rapport avec l’islam ?

  2. Y’a pas que les collégiens qui adoptent les comportements absurdes à la mode…
    Vers le bas de l’article on peut lire :
    « dont l’un avait une maire de ciseaux, »
    C’est clairement une faute de frappe, la touche « M » étant très proche de la touche « P3 sur nos claviers azerty mais cela évoque aussi le wokisme :
    une maire de ciseaux,
    une père de ciseaux
    un paire de ciseaux
    un mère de ciseaux
    un maire de ciseaux
    paire, père, mère, maire, un, une… tout ça c’est du pareil au même, FOPA discriminer, la LGBTphobie c’est mal, etc.

    • Les phrases creuses qu’ils nous resservent depuis des décennies qui pourtant semblent rassurer le francon qui les reconduit à chaque élection… Pitoyable.

  3. Même les guadeloupéens en pâtissent. Le grand vent progressiste a répandu son poison sur toute la planète.