Université algérienne : l’anglais va remplacer le français dès septembre prochain

Faut-il s’en réjouir ou le regretter ? La question peut se poser et le oui ou le non peuvent se poser alternativement avec des arguments sensés compte tenu d’une vision à court ou long terme, sentimentale ou pragmatique, mais le cynisme Tebbounnesque mâtiné  de haine sous-jacente interfère sur le jugement de cette décision funeste pour  l’usage international de notre langue dont le premier pays  locuteur, rappelons-le, est africain : la R.D. du CONGO,
N’oublions pas de féliciter F. Bayrou ancien ministre de Éducation nationale française, agrégé de Lettres. ☹️ 
Juvénal
À partir de la rentrée universitaire 2025-2026, l’anglais deviendra la langue principale d’enseignement dans plusieurs filières en Algérie, marquant une étape clé dans la politique du gouvernement visant à réduire l’usage du français au profit de la langue de Shakespeare. 
Cette décision, prise par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, concerne notamment les sciences médicales et s’inscrit dans un plan plus large de transition linguistique.
Dans une directive adressée aux doyens des facultés de médecine, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a ordonné que tous les cours de première année en sciences médicales (médecine, chirurgie dentaire, pharmacie) soient dispensés en anglais dès septembre 2025, rapporte le journal El Khabar. Cette mesure s’appliquera de manière progressive, en fonction du nombre d’enseignants formés à l’anglais. Les professeurs ayant atteint les niveaux B2 ou C1 (cadre européen de référence) seront prioritaires pour assurer les cours.
Cette orientation s’inscrit dans une stratégie initiée dès 2022, lorsque les autorités ont lancé un programme ambitieux de formation des enseignants à l’anglais académique. 
Près de 58 000 enseignants ont ainsi bénéficié d’une formation spécialisée, dispensée selon trois modalités complémentaires : l’intégration de parcours de licence en anglais, le recours aux centres de langues et l’utilisation d’une plateforme numérique dédiée.

Renforcer l’attractivité internationale de l’université algérienne

Cette politique répond à un double objectif : renforcer l’attractivité internationale des l’universités algériennes et faciliter les coopérations scientifiques avec les pays anglophones. Elle s’accompagne d’une volonté d’accroître significativement le nombre d’étudiants étrangers, « conformément aux dispositions d’un récent décret présidentiel ».

Si le secteur médical constitue le fer de lance de cette réforme, des sources ministérielles indiquent que d’autres disciplines pourraient basculer vers l’anglais, particulièrement dans les universités dites de quatrième génération. Une révision complète de l’offre de formation est en cours, avec pour objectif déclaré d’améliorer la qualité académique et la visibilité internationale des établissements.

Pour garantir le succès de cette réforme, le ministère a lancé un programme de formation intensive à destination des enseignants universitaires. Ce programme comprend des cours de perfectionnement linguistique, des ateliers pédagogiques et des formations continues. Parallèlement, les étudiants bénéficieront dès leur entrée à l’université d’un soutien linguistique renforcé, avec des modules intensifs d’anglais pour faciliter leur adaptation.

Quel avenir pour le français dans le système éducatif algérien ?

La mise en œuvre de cette réforme représente un défi de taille pour le système éducatif algérien, tant sur le plan des infrastructures que des ressources pédagogiques. Il sera nécessaire de former (!) les enseignants, mais aussi d’adapter les supports pédagogiques (manuels, logiciels éducatifs) pour assurer une transition réussie vers l’anglais.

Les étudiants devront être accompagnés dans cette transition, car l’anglais n’est pas encore parfaitement maîtrisé par tous les jeunes Algériens, loin s’en faut, ni les enseignants. 

Pour y remédier, des programmes intensifs seront développés dans les lycées et universités, afin que l’anglais devienne une compétence solide dans tous les domaines scientifiques et techniques.

Le français, encore largement utilisé dans les filières scientifiques et techniques en Algérie, perd progressivement du terrain. 

Cette transition vers l’anglais s’inscrit dans une volonté politique plus large de diversification linguistique, mais aussi de « distanciation avec l’héritage francophone » !!! Source : https://observalgerie.com/2025/04/03/societe/universite-algerienne-langlais-va-remplacer-francais-septembre/      https://observalgerie.com/2025/05/07/societe/etudier-en-algerie-nouvelles-opportunites-pour-les-etudiants-etrangers/     

     Juvénal de Lyon

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8 Commentaires

  1. Qu’ils se détachent de nous. Parfait. Mais surtout, qu’ils reprennent leurs nuisibles jusqu’au dernier.

  2. Excellente idée, ils feront leurs études supérieures en médecine ou biologie ou ingénieur mécanique en GB.
    Études payantes plein pot .
    Au lieu de glander a nos frais 100.000 étudiants étrangers en France.
    Combien de glandeurs ?

  3. C’est super con! Car l’anglais, même en angleterre, est désormais en voie de disparition, maintenant c’est l’arabe chariatique qui prime : premiere leçon : allah akbar, traduction : on va vous egorger!

  4. Voilà qui doit faire plaisir à charlot N° 3 !
    Vu le nombre de médecins algériens dans nos hostos j’espère que les futurs patients seront bilingues…

  5. Tant mieux, ça nous fera des « étudiants » en moins , de ceux qu’on voit le premier jour et disparaissent dans la nature ensuite toit en nous coûtant un pognon de dingue, comme dit l’autre dhimmi..