« Si le gouvernement désobéit aux décrets de la Cour Suprême, ce sera l’anarchie totale, puisqu’aucun Israélien qui se respecte, ne se pliera dorénavant à ses arrêtés ».
Cette déclaration – ou plutôt, ce chantage – a été émis directement du podium de la Knesset d’Israël par un député de l’opposition, Yair Golan, du parti prétendument démocratique.
Si c’est cela la démocratie, eh bien, mes bons amis, nous sommes tous mal partis !
Il faut tout d’abord saisir que la Cour Suprême n’a jamais été élue par le peuple, contrairement au gouvernement. Que la Cour Suprême soit celle qui impose ses décisions au Gouvernement, elle se place au-dessus de la voix du peuple et de sa volonté, et donc, aspire à opérer à la place du gouvernement.
Le ridicule est que c’est le gouvernement lui-même qui est en devoir de désigner les juges qui occuperont les sièges de la Cour Suprême.
Les rôles sont donc inversés, et le gouvernement israélien se voit aujourd’hui tenu prisonnier par ses propres juges élus de la Cour suprême, issus de la gauche politique.
Imaginez un peu le scénario : Les juges de la Cour Suprême, sont en général gauchistes, purement antinationalistes, progressistes et pro-palestiniens, face à un gouvernement formé à partir d’une coalition de la Droite orthodoxe et nationaliste. Les deux courants sont antithétiques et ne peuvent pas opérer sans se heurter à leurs contradictions individuelles.
Dans le quotidien israélien, on note au sein de la Cour, une propension à la tolérance et à une magnanimité surprenante envers les terroristes arabo-musulmans, qui au lieu d’être sévèrement châtiés pour leurs crimes et leur terreur, jouissent d’une clémence abusive, qui ne manque pas d’offusquer les victimes de leur violence. C’est dans cette veine que plus de 1000 terroristes de la Noukhba – unité d’élite du Hamas – qui s’étaient infiltrés sous le couvert d’un feu nourri, n’ont jamais été jugés par la cour. Pourquoi se demande-t-on ?
Par contre, au seul soupçon – qui s’est avéré plus tard, n’être qu’un mensonge – que l’un de ces criminels ait été sexuellement offensé par un soldat israélien, la Gauche israélienne s’est immédiatement liguée pour lui venir en aide et exiger l’incarcération immédiate du prétendu offenseur, tout en fabriquant un reportage scandaleux sur l’affaire, bien avant toute enquête et validation des faits.
Cela vous donne une idée de la mauvaise foi de la Gauche et de sa partialité. Le soldat qui servait de gardien au centre d’incarcération de ces criminels, est toujours écroué, sans aucune preuve de la dite offense, et sans l’intervention de la justice.
Mais ce n’est pas tout. Ce que je ne vous ai présenté jusque-là n’est que la partie visible de l’iceberg. C’est grâce à l’iniquité de la Cour Suprême envers les Israéliens nationalistes, orthodoxes ou simplement religieux, que toute l’affaire des manifestations, des prétendues accusations, fraudes ou malfaçons de Netanyahu, que les kaplanistes ont pu poursuivre leurs émeutes et provocations sous la coupole et connivence de la Cour Suprême.
Et cela se traduit par une liste inexhaustive de litiges contre le Premier Ministre, Netanyahu, contre les juifs orthodoxes et leur refus de s’enrôler à l’armée, contre les habitants religieux des implantations, contre les ministres nationalistes dont Smotrich et Ben Gvir – en dépit du simple fait que les Arabes de Palestine, qu’ils soient de la bande de Gaza, de Judée et Samarie, avouent leurs intentions d’anéantir tous les juifs d’Israël et du monde entier… Il n’est donc plus question d’État palestinien, de territoires, mais bien de la race Juive.
En parallèle, cette Gauche fait usage de la force, du chantage, du chaos, du tintamarre devant les portes de la demeure de Netanyahu, de l’assaut des ministres de la coalition, une véritable anarchie… Cherche-t-elle une guerre civile ?
Elle cible les soldats d’Israël, les accusant d’opérer un génocide, un nettoyage ethnique des Arabes de Gaza et de Judée et Samarie… Elle s’acoquine avec les ennemis d’Israël… inutile d’aller plus loin. C’est plus qu’il en faut pour démoraliser les plus solides d’entre nous. Cette gauche a même osé faire usage des voix des parents des otages tenus par le Hamas, et menacer Israël d’un chaos auquel le petit État ne survivra jamais. Elle a même réussi à influencer des soldats de l’armée dont quelques-uns refusèrent de répondre à l’appel sous le drapeau… et tant d’autres outrages, qui ne font qu’aggraver la situation interne d’Israël.
Sommes-nous toujours des frères ? Je me souvins soudain de Caen et Abel – de la destruction du temple de Jérusalem, justement pour des raisons sans raison.
Heureusement que la majorité des juifs d’Israël a beaucoup plus de jugeote que tous ces écervelés kaplanistes. Le réveil est confirmé par le nombre réduit de ces manifestants qui aujourd’hui se confrontent à une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas – celle d’être dans l’impossibilité de détrôner Netanyahu. « Tout sauf Bibi », n’émet aucun écho. Il ne leur reste plus qu’à tenter de fomenter une guerre civile à laquelle Netanyahu promet de ne jamais la permettre.
La Cour Suprême aura beau offrir un bouclier aux gauchistes, elle va devoir s’en préparer un avant son propre grand plongeon. Les patriotes israéliens forment la majorité. « Comment ne pas avouer que nous aimons nos frères même si leurs conceptions diffèrent des nôtres », assurent-ils.
AM ISRAËL HAY
Thérèse Zrihen-Dvir
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