Au Brésil, Lula détruit des milliers d’hectares de forêt pour accueillir… la COP 30 !!!

COP30 au Brésil : Une écologie de façade qui sacrifie l’Amazonie sur l’autel du spectacle climatique

Alors que le monde entier se prépare de nouveau à discuter de la préservation de la planète lors de la COP30, le Brésil, hôte de l’événement, semble avoir choisi une voie pour le moins… contradictoire. Pour accueillir ce grand rendez-vous écologique, le gouvernement brésilien a décidé de sacrifier des milliers d’hectares de la forêt amazonienne. Une ironie qui ne manquera pas de faire grincer des dents les défenseurs de l’environnement.

Une route à travers l’Amazonie : le prix du progrès ?

Pour faciliter l’accès à Belém, ville hôte de la COP30 située à plus de 2 400 kilomètres de Rio de Janeiro, les autorités brésiliennes ont entrepris la construction d’une nouvelle autoroute à quatre voies. Cette route, qui traverse une zone protégée de la forêt amazonienne, nécessite le défrichage de vastes étendues de jungle. Les machines sont déjà à l’œuvre, recouvrant la boue épaisse de la forêt d’une chape de béton. Un « progrès » qui laisse un goût amer, surtout lorsque l’on sait que le Brésil s’était engagé en 2021 à mettre fin à la déforestation illégale d’ici 2028.

« Je ne vous mens pas, une nouvelle autoroute à quatre voies est en construction et traverse des dizaines de milliers d’hectares de forêt amazonienne protégée pour le sommet sur le climat COP30 dans la ville brésilienne de Belém. »

 

Un aéroport en surcapacité : un projet pharaonique

Outre la construction de cette route controversée, le gouvernement brésilien a également décidé de doubler la capacité de l’aéroport de Belém, pour atteindre 14 millions de passagers par an. Un projet ambitieux, surtout lorsque l’on sait que l’aéroport n’a accueilli que moins de quatre millions de passagers l’année dernière. Avec un coût estimé à 74 millions d’euros et un délai de réalisation de huit mois, ce projet semble relever davantage de la course au prestige que de la nécessité réelle.

Un parc urbain en guise de compensation ?

Pour tenter de redorer son blason écologique, le gouvernement brésilien a également annoncé la construction d’un parc urbain de 500 000 mètres carrés, équipé de restaurants et d’un complexe sportif. Une initiative qui, bien que louable, semble bien dérisoire face à l’ampleur de la déforestation engendrée par les autres projets. Ce parc, qui fait à peine la moitié de la taille de Hyde Park à Londres, ressemble davantage à un pansement posé sur une blessure béante.

Les populations locales : premières victimes de ce « progrès »

Les communautés locales, quant à elles, paient déjà le prix fort de ces projets. Claudio Verequete, un habitant vivant à seulement 200 mètres de la nouvelle route, a vu ses sources de revenus anéanties. Les arbres dont il récoltait les baies d’açaí ont été détruits, le privant ainsi de son gagne-pain. « Notre récolte a déjà été coupée. Nous n’avons plus ce revenu pour subvenir aux besoins de notre famille », déplore-t-il. Il craint également que les terres de sa communauté soient un jour confisquées pour y construire des stations-service ou des entrepôts.

La faune sauvage : une autre grande perdante

Les animaux ne sont pas épargnés par cette destruction massive. Selon la professeure Silvia Sardinha, experte en faune sauvage, cette déforestation entraînera la perte d’habitats essentiels pour de nombreuses espèces. « Nous allons perdre une zone cruciale pour relâcher ces animaux dans leur milieu naturel. Les animaux terrestres ne pourront plus traverser d’un côté à l’autre, réduisant ainsi les zones où ils peuvent vivre et se reproduire », explique-t-elle. Une fragmentation des écosystèmes qui aura des conséquences désastreuses sur la biodiversité locale.

Les Mashco Piro : un peuple menacé par l’avancée des bulldozers

Enfin, les Mashco Piro, considérés comme la plus grande tribu non contactée au monde, sont également menacés par ces projets. Habituellement reclus dans les profondeurs de la forêt amazonienne, ces 750 individus ont été contraints de sortir de leur isolement pour fuir l’avancée des bûcherons. Une situation qui met en lumière le sort des peuples autochtones, souvent les premiers à subir les conséquences de la « modernisation » à tout prix.

 

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2 Commentaires

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    :: LOI AGRAIRE ::
    ■ 1.- DÉCRET : 18 = 22 MARS 1793.(*1) — Décret qui PRONONCE LA PEINE DE MORT contre quiconque proposera une loi agraire. (L., t. XIII, p. 661; B., t. XXVIII, p. 435; Mon. du 20 mars 1793.) Voy. loi du 27 germinal an 4.
    La Convention nationale décrète la peine de mort contre quiconque proposera une loi agraire, ou toute autre subversive des propriétés territorales, commerciales et industrielles. [ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d’Etat lois decrets [LOIS DECRETS… (1792 T5) pg.252 de l’ouvrage 268 du pdf)]
    ○ GALLICA.BNF.fr (DECRET du 18=22/03/1793) : https://tinyurl.com/mtk499mj
    **AVERTISSEMENT : quelques secondes avant le Ier affichage.

    ■ 2.- ARTICLE : La convention et la loi agraire : la réforme agraire || Michel MARTINEZ | 1989
    ► Un exemple : le partage des terres à Nissan en 1795 (pdf)
    ○ ETUDESHERAULTAISES.fr : https://tinyurl.com/5n767xu5

    _____
    *1.- COLLECTION
    ○ GALLICABNF.fr : https://tinyurl.com/ysvbbfak