Il n’existe rien en ce bas-monde qui soit totalement bon ou totalement mauvais. Cet aspect existe dans tous les éléments de la Création, le bon et son frère jumeau, le mauvais… dans la vie comme dans la mort.
Les guerres feront des vainqueurs qui seront des vaincus quand le plus fort exercera son pouvoir.
Tout est éphémère, tout est temporel.
Depuis sa venue au monde, l’homme a cherché à s’évader de sa condition de tributaire, que ce soit envers son environnement et sa composition végétale, animale, climatique et autre, ou envers sa foi et sa croyance en une divinité quelconque.
L’homme, pour se défendre et pour survivre notamment, a tué, tue et tuera, peu importent les causes, les raisons, la justice, les conflits, les croyances… la mort le guette dans tous les recoins. Néanmoins, il cherchera et investira des efforts titanesques pour maitriser les éléments de la Création afin de bâtir son refuge. Il asservira son semblable et la bête pour mieux s’affirmer et se prouver ses capacités.
Le progrès a été mis en marche déjà lors des premiers pas de l’homme sur cette planète appelée Terre. Il améliorera ses armes, ses tactiques, créera ses frontières, afin de se préserver. Mais rien ne lui sera promis. Et avec le temps, Ah, ce temps auquel nous nous accrochons comme à une bouée de sauvetage, lui fera entrevoir qu’en réalité, tout ce qu’il est parvenu à construire, à créer, disparaîtra pour laisser la place au progrès, au renouveau, au futur.
À l’heure actuelle, cette recherche d’indépendance totale a mené des peuples, surtout ceux qui se disent des progressistes, faisant partie du cercle d’intellectuels, d’ambitieux visionnaires, à franchir certaines bornes, défier les lois irréversibles de la nature et se livrer intégralement au progrès. Cette folie de vouloir atteindre un niveau toujours plus élevé va le détruire pas à pas, en très peu de temps.
Les démocraties – les pays d’Europe et du Nouveau monde, en sont les plus friands. Ils ont tout aboli dans le but d’obtenir une indépendance hors limites : Frontières, Nations, Patries, Identités, Cultures, Cultes, Genres, descendances, et ont cessé de se reproduire. De toute façon, ils estiment n’avoir rien à transmettre aux générations futures qui n’ont nul besoin de ces vieilleries, puisque l’homme nouveau sera si différent de celui que nous connaissons. Il aura cessé d’être et fera main basse sur son passé, en l’époussetant simplement. On renie l’histoire, les conquêtes, les meurtres, les défaites, les succès… même cette bête assoiffée de notre sang qui s’appelle le progrès, qui elle, ne lâchera jamais son emprise sur l’être humain.
Cette vacuité créée consciemment ou inconsciemment qui doit être comblée, fit appel à une vague ininterrompue de migrants venus principalement du tiers monde et des pays dont la foi, le culte et culture demeurent constants et solides… mais pas pour longtemps… car c’est l’aspect détrimentale du temps. Il efface le passé, nous dit le poète et le philosophe, comme les vagues de l’océan effacent nos pas, nos traces…
Le progrès, pour eux, est partiellement connu. Cela ne veut pas dire que ces nouveaux venus n’en seront pas imprégnés tôt ou tard. La brèche à travers laquelle ils se sont déversés leur permettra une exposition à ce monde étrange qui se dit progressiste. Ce qui, dans un avenir assez proche – d’une génération à l’autre – influencera à certains niveaux ces nouveaux propriétaires, qui se verront dans l’obligation de changer quelques-unes de leurs conceptions, de leurs moeurs. Mais en attendant, l’hébergeur inconscient, bénévole, candide et trop imbu de lui-même, sera soumis et subira aussi une exposition à ce mode de vie qu’il considère archaïque et nuisible. Pas tant que cela !
Nous verrons des chefs d’État courageux qui se soulèveront contre ce nouveau monde qui se profile…
Dans les deux sens, il y aura des conflits, des guerres, et tout ce passé renié, refera surface… ou s’éteindra pour laisser la place à une mutation plus ou moins adaptée, à un compromis entre ceux qui courent vers la fin de l’humanité et ceux qui cherchent à préserver un statu quo qui permettrait une existence à mi-chemin entre les diverses phases du progressisme et de l’archaïsme.
En fait, ce ne sera qu’une pause, avant la reprise infernale du progressisme, car lui n’interrompra jamais sa course démoniaque, étant donné que l’homme ne suspendra pas sa poursuite tenace pour un monde qui lui sied mieux, ou du moins auquel il croit, avant de se découvrir face à face à cet énorme dilemme qui signera la fin de l’humanité et le début de la robotisation.
Le libre arbitre – cadeau véreux – ne pourra être appliqué totalement sans porter atteinte à l’homme, qui, pour servir son ambition et sa soif d’indépendance, l’anéantira.
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, le bien et le mal, choisis la vie afin que tu vives toi et ta descendance » (Deutéronome 30:19)
Le mot de la fin.
Thérèse Zrihen-Dvir
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L’homme a volé le fruit du savoir à l’arbre de la connaissance. Il en a ifait un bien mauvais usage. Usage qui amènera le monde à sa perte. Bonjour Thérèse, prenez soin de vous et merci pour l’article.
L’Homme déboussolé fait la course au temps, il est perdu d’avance.