Lettre à un inconscient des dangers de l’immigration musulmane

Bonjour Monsieur Grenier,

« [L’identité canadienne] existait déjà et s’appelait l’interculturalisme. C’est de facto la doctrine sur laquelle notre vivre-ensemble a été érigé depuis la Révolution tranquille » dites-vous.

Pas exactement, le mot « identité » est d’abord une erreur de langue. Notre identité est notre nom et prénom et lieu de naissance, (notre passeport dixit). Nous causons de culture commune, qui est composée de valeurs communes et des comportements associés.

Au Canada, en clair depuis 1867, c’est tout simplement la modernité.
Celle fondée par les Lumières, créatrices de la modernité et de nos États démocratiques.

Au Moyen Âge, c’est le christianisme totalitaire avec la royauté de droit divin.

En 2025, les Lumières suffiraient. Même elles sont niées par l’extrémisme religieux. L’extrémisme chrétien n’existe plus (sauf chez les « american christians » qui laissent mourir leurs enfants malades en Idaho pour les soigner uniquement avec la…Foi guérisseuse ). Il n’est ni juif non plus. En fait, ils sont trop peu nombreux et ils vivent en ghetto spirituels communautaristes tout à fait paisibles. Pas de problèmes avec eux.

Mais pas avec les musulmans radicaux. Ils se cachent derrière le bon musulman bien intégré qui respecte bien nos lois. Ils sont en mission antisioniste commandée.

Il est là le danger.

La culture ne se réduit pas à une croyance religieuse ou athée. Elle comporte une éthique, une métaphysique, mais aussi un programme politique, dont celui ayant donné naissance à la constitution d’un pays.

On accepte ou non celle en vigueur dans son pays. Certains n’en veulent pas et le disent. Ils se dissimulent derrière la « liberté de religion » pour instaurer une culture politique et sociale (issue d’une religion) incompatible avec la nôtre, celle des Lumières (prééminence de la science, liberté individuelle, égalité homme femme, hédonisme privé et reconnu, etc.)

L’interculturalisme est un concept ingérable et, de là, invivable. Car une culture politique ne souffre pas de compromis ou de partage, encore moins de partage contesté.

Ainsi, fascisme, communisme, libéralisme sont incompatibles. Dans les 1930s en Europe, ils ont connu ce combat qui ressemble à « Le bon, la brute et le truand »… De 1945-95, l’Occident a connu l’intégralité et l’intégrité de sa culture politique.

En 2025, elle est contestée. Les pays européens en vivent la conséquence par un terrorisme récurrent. Il suffit simplement que le nombre critique d’immigrants oppositionnels y soit pour qu’une communauté réfractaire à la culture commune se rebelle et fasse systématiquement de l’obstruction.

Le rêve multiculturaliste des Trudeau était angéliquement libéral : « The great Liberty » va avaler toutes les cultures immigrantes comme l’Amérique l’a fait depuis deux siècles.

Avec l’islam en combat contre Israël et son appui occidental, ce n’est plus possible. L’islam n’est pas soluble dans la liberté. Seuls des gens historiquement cultivés le savent pour l’avoir appris.

Les Lumières occidentales, au pouvoir en Occident depuis trois siècles, doivent réaffirmer la prééminence de la modernité sur toutes les religions et toutes les sectes qui voudraient autre chose. C’était inutile de 1945 à 2000s, mais plus maintenant.

C’est un euphémisme de dire « étranges » les hadiths musulmans. Les avez-vous lus pour employer ce mot dont ils vous féliciteraient… ? Ce sont des mœurs immondes envers les femmes et les libertés intellectuelles, dont celle du journalisme.

Si nous voulons éviter au pays la montée des populistes à pente fasciste comme en Europe, il faut accepter que des immigrants acceptent avant d’entrer au pays toutes les valeurs majeures de la modernité (dont la prééminence de la science sur les religions et l’égalité homme-femme). Dans le cas contraire, ce loup importé te le fera payer cher.

De fait, il ne faut accorder la citoyenneté canadienne qu’après 10 ans de d’acceptation et de conformité aux valeurs de la modernité.

Nous voulons par millions des Boucar Diouf, des Amir Khadir,des Amin Maalouf, des Djemila Benhabib, des Nadia El-Mabrouk ou des milliers de vietnamiens si aimables et si créatifs.

Nous ne voulons pas des voilées qui viennent contester impudemment en Cour la loi 21 « La laïcité de l’État » en se cachant derrière la liberté individuelle ! Ou d’autres qui viennent faire du « nez à terre cul en l’air » dans les rues de nos villes.

Ils contestent avec arrogance les programmes scolaires, l’enseignement de l’Histoire et ils refusent la mixité à l’école. Quand ils sont concentrés et assez nombreux, ils prennent d’assaut les conseils municipaux… Que des troubles gravissimes à venir si l’État ne sévit pas pour protéger la modernité de la culture canadienne et québécoise. Vous entrouvrez la porte à d’autres Bissonnette ou à d’autres Charlie-Hebdo.

Il faut l’affirmer à tout immigrant entrant : « Tu vivras en respectant les valeurs et vivras selon les comportements occidentaux. Ou n’entre pas dans ce pays. Il n’est pas fait pour toi. Si dans 10 ans, tu y déroges, tu quitteras ce pays ».

Sans lucidité et sans fermeté, nous paierons plus tard le pire que notre insouciance aura fabriqué.

réf. les ouvrages de Nadia Malbrook, Djemila Benhabib et autres Lumières venant des pays musulmans et qui savent de quoi ils parlent.

Jacques Légaré, né 1948
ph.d. en philosophie politique