Jan Brueghel de Velours et Pierre Paul Rubens. La chute de l’homme

Assise devant mon clavier et songeuse, je me surprends à considérer un voyage aux USA à l’ONU, pour tenter d’ouvrir une brèche dans ce pot-pourri qui prend des positions, ou plus exactement, s’aligne avec tous ceux dont le pouvoir et les intérêts, ne cessent de pencher une balance outrageusement  déséquilibrée.
Au nom de la justice, des droits de l’homme, de l’humanité, de Dieu, ces fanfarons qui se disent chefs d’État, perpétuent les crimes les plus abjects.
Et le monde, ce monde qui nous sert de toit, cette terre qui nous nourrit, sont devenus l’objectif principal des convoitises, des guerres, des conflits… avec à la fin du couloir, la décimation de peuples, dont certains sont morts fermement convaincus de remplir leur devoir. Quel devoir ? Ont-ils le droit de se poser cette question ?

Personne ne leur a soufflé à l’oreille, que le devoir principal c’est de protéger la vie et de l’aimer.
Et le jeu se perpétue… on accuse la colonisation de certains pays… mais on oublie facilement de mentionner que le monde entier est une colonie. L’homme l’a colonisé depuis qu’il a posé son pied sur le sol.

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On oublie facilement de déclarer que l’Égypte n’a jamais été musulmane, l’Afrique du Nord aussi, l’Iran de même… et tant d’autres continents et pays qui sont passés d’une main à l’autre, donnant raison au plus fort. Il veut tout et justifiera ses actes en remettant la responsabilité à autrui, à une religion, une race, à une dignité violée, une colère, à un outrage vrai ou préfabriqué… et tant d’autres éléments qui surgissent pour légitimer l’acte. Personne ne viendra lui révéler les vérités qui risquent d’ébranler son échafaudage. Et personne ne tournera le dos à cette opportunité de jouir de l’extase de la conquête, de la soumission de l’autre, de son sang qui coulera et qui arrosera les champs…
Tout est sable, l’homme aussi. Il retournera à sa mort à sa mère Terre. Celle même pour laquelle il tuera et trépassera.
L’aspect le plus contradictoire, c’est de constater qu’en fait, nous les humains, possédons tous des liens qui nous rattachent l’un à l’autre… Les arabo-musulmans n’appellent-ils pas leurs enfants, Abraham- Ibrahim, David –Doud – Salomon- Salman… Oh, on a du mal à les différencier, tant ils sont nombreux.
L’islam a puisé ses sources du Judaïsme, sans pour autant considérer le Juif comme son frère – son demi-frère, son cousin… Et le Coran, cette invention purement humaine, les incite à tuer le juif, le chrétien, l’autre… le mécréant.
De même pour les chrétiens. Eux aussi savent bien que Jésus était Juif, cela ne les a pas empêchés de le traquer, de le tuer dans des souffrances des plus atroces… n’oubliez pas les chambres à gaz… Le bûcher aux Juifs sorciers.
Et le jeu se poursuit dont les grands responsables n’ignorent pas du tout qu’ils violent en principe les lois inébranlables de l’Éternel… Ne Tue pas, n’envie pas, ne pas mentir… mais surtout ne jamais employer Mon Nom en vain.

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Aujourd’hui, c’est un peuple qui n’existe pas qui se trouve être le sujet principal des crimes commis contre des bébés, des jeunes filles, des mères, des vieillards…. On démembre, on assassine avec les mains des Bébés, on les fait cuire dans un four… On viole, on vole, on brûle… Ils sont des colonisateurs…
Une prétendue colonie qui n’a jamais été mais que tous s’évertuent à déclarer ! Tous savent que c’est un mensonge… tous savent bien que c’est un canular, une plaisanterie qui coûte cher à ceux-là mêmes qui l’affirment, la supportent, la financent. Ils ne démordent pas, ni ne démordront. Après tout, leur avenir est sécurisé… Enfin, ainsi croient-ils.

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Il n’y a qu’une solution : Répondre au mal par le mal… et c’est le Satan qui danse sur les flammes, c’est la mort qui attend sa moisson, chaque jour plus grande, chaque jour plus cruelle.
Le ridicule ne se distingue pas lorsque ces criminels parlent de Justice… Impossible de rester froid devant tant d’horreur. La justice est devenue une arme pour tous ceux qui la veulent de leur côté.
Une solution… Il y en a par milliers, mais personne ne se privera du plaisir de tuer, de faire mordre la poussière à l’autre, de se draper de la pèlerine de la gloire, de vaincre, de soumettre…
Pour combien de temps ? Le temps d’un soupir. Tout est éphémère… Tout est cruauté maladive…  
C’est l’antichambre qui précède la vieillesse, lorsque la sagesse qui pointe ne nous sert plus à rien, ni ne peut s’ouvrir à tous ceux qui en manquent. Elle arrive toujours  trop tard pour la guérison tant souhaitée. Trop tard pour sauver l’humanité de ses instincts, de ses ambitions, de ses erreurs…
Comme Adam et Ève chassés du jardin éternel, il créera son enfer.

Thérèse Zrihen-Dvir

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