L’Argentine annonce son retrait de l’OMS en raison de la « catastrophe économique » provoquée par les confinements liés au Covid-19
Le président Javier Milei a déclaré que les bouclages du COVID-19 promus par l’agence pourraient être « classés comme un crime contre l’humanité »
Le gouvernement argentin a annoncé qu’il allait se retirer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison du coût économique « catastrophique » des mesures de confinement liées au Covid-19.
Sur la plateforme de médias sociaux X, le bureau du président argentin Javier Milei a émis une déclaration le 5 février, affirmant que les confinements imposés pour lutter contre la pandémie de Covid-19 étaient l’une des plus grandes catastrophes économiques de l’histoire mondiale. Il a souligné l’impact profond et durable sur les économies des pays comme la principale raison du retrait de l’Argentine.
« L’OMS a été fondée en 1948 pour coordonner les réponses aux crises sanitaires mondiales. Cependant, elle a échoué à son test le plus important : elle a promu des confinements indéfinis sans fondement scientifique pendant la pandémie de Covid-19 », peut-on lire dans la déclaration.
« Ces mesures ont déclenché l’une des plus grandes catastrophes économiques de l’histoire mondiale. »
Selon la déclaration, les politiques de confinement pourraient être considérées comme des « crimes contre l’humanité » en vertu du Statut de Rome de 1998 de la Cour pénale internationale.
Le bureau de Javier Milei a déclaré qu’en Argentine, l’OMS a répondu à un gouvernement qui « a empêché les enfants d’aller à l’école, a laissé des centaines de milliers de travailleurs sans revenus, a provoqué la faillite d’entreprises et de PME et, malgré tout, a entraîné la perte de 130.000 vies ». |
« Il est urgent que la communauté internationale réévalue le rôle des organisations supranationales – financées par tous – qui ne remplissent pas les objectifs pour lesquels elles ont été créées, qui s’engagent dans des manœuvres politiques et qui tentent d’imposer leur volonté aux États membres. »
Anarcho-capitaliste
« Le président Milei a demandé au ministre des Affaires étrangères Gerardo Werthein de retirer la participation de l’Argentine à l’Organisation mondiale de la santé », a annoncé le porte-parole du président, Manuel Adorni, lors d’une conférence de presse le 5 février.
Javier Milei, qui s’identifie comme un anarcho-capitaliste, a pris ses fonctions de président de l’Argentine en 2023 après avoir remporté les élections face à Sergio Massa, ministre de l’Économie de l’administration socialiste d’Alberto Fernández.
Lors d’un discours prononcé en septembre 2024 à l’ONU, Javier Milei a critiqué les Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, un plan mondial visant une croissance économique durable et la protection de l’environnement.
Il a affirmé que, malgré des intentions louables, ce programme n’est rien de plus qu’un plan gouvernemental supranational à tendance socialiste.
« Si l’Agenda 2030 a échoué, comme le reconnaissent ses propres instigateurs, la réponse devrait être de se demander si ce n’était pas un programme mal conçu dès le départ », a-t-il affirmé.
Une décision semblable de Trump
Le 20 janvier, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis, qui étaient le principal bailleur de fonds de l’OMS, allaient quitter l’organisation.
Il a affirmé que l’agence mondiale de la santé n’avait pas bien géré la pandémie de Covid-19 et d’autres crises sanitaires mondiales.
Les négociations avec le groupe au sujet de l’Accord mondial sur les pandémies et les amendements du Règlement sanitaire international seront suspendues pendant la durée du retrait, a déclaré Donald Trump.
Donald Trump a déclaré que l’OMS n’avait pas agi de manière indépendante face à « l’influence politique inappropriée d’États membres de l’OMS » et avait exigé des États-Unis des « paiements injustement onéreux », disproportionnés par rapport aux sommes versées par d’autres pays, plus grands, comme la Chine.
« L’OMS nous a arnaqués, tout le monde arnaque les États-Unis. Cela n’arrivera plus », a déclaré Donald Trump.
Le porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, a déclaré : « Nous espérons que les États-Unis reviendront sur leur décision et que des discussions constructives pourront avoir lieu dans l’intérêt de tous, des Américains, mais aussi des gens du monde entier. »
Les États-Unis sont actuellement le principal bailleur de fonds de l’OMS, avec une contribution d’environ 1,28 milliard de dollars (1,23 milliard d’euros) en 2022-2023, dernière année déclarée sur le site web de l’organisation. Cette contribution représente près de la moitié des missions conjointes d’évaluation externe de l’OMS pour le dernier exercice fiscal.
Réaction de l’OMS à la dissimulation du Covid-19 par la Chine
Il s’agit de la deuxième fois que Donald Trump tente de se retirer de l’OMS. Le président a entamé le processus en 2020, frustré par la réponse de l’OMS à la dissimulation par la Chine des informations sur la transmission du SRAS-CoV-2, qui a déclenché la pandémie mondiale de Covid-19.
En décembre 2024, la sous-commission de surveillance et de sélection de la Chambre des représentants sur la pandémie de coronavirus (House Oversight and Select Subcommittee on the Coronavirus Pandemic) a publié un rapport accablant sur la réponse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à la pandémie, la qualifiant d’« échec lamentable ».
Selon ce rapport, l’OMS a cédé aux pressions du Parti communiste chinois et a placé « les intérêts politiques de la Chine avant ses devoirs internationaux ».
Selon ce rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) aurait ignoré les alertes de Taïwan le 31 décembre 2019 concernant des « cas de pneumonie atypique » à Wuhan. Ce pays avait demandé à l’OMS de mener une enquête.
« La mauvaise gestion initiale de la pandémie de Covid-19 a non seulement potentiellement contribué à la propagation du virus, mais qu’elle a aussi entraîné une baisse de confiance dans l’organisation de santé publique mondiale », indique le rapport.
Un porte-parole de l’OMS a répondu à Epoch Times : « Merci pour votre question. Nous sommes en train de l’examiner. »
Avec la contribution de Reuters, Savannah Hulsey Pointer, Aldgra Fredly et l’Associated Press.
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Si ce n’est que les mesures de confinement préconisées (pour ne pas dire plus !) étaient le fait des dirigeants argentins de l’époque et bien sûr de notre « Caligula », beaucoup plus que de l’OMS.
« Cependant, ces mesures peuvent avoir des conséquences délétères graves sur les individus, les communautés et les sociétés, car elles entraînent un arrêt quasi-total de la vie sociale et économique. Ces mesures affectent de manière disproportionnée les groupes défavorisés, notamment les personnes en situation de pauvreté, les migrants, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et les réfugiés, qui vivent le plus souvent dans des endroits surpeuplés et pauvres en ressources, et dont la subsistance dépend du travail quotidien. »
https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/herd-immunity-lockdowns-and-covid-19
l’OMS, une dictature sur la santé des peuples.
A quand un Milei pour la France ?