Mais jusqu’où ira la folie belliqueuse de l’illuminé de l’Elysée, qui se croit toujours à la tête d’une puissante armée ? Croit-il encore peser sur l’échiquier international après le bilan calamiteux de ses deux quinquennats et le naufrage ahurissant de notre diplomatie ?
Macron a échoué en tout. Et l’histoire le jugera comme responsable du plus grand déclassement de la France depuis 1945.
Sur nos 200 000 soldats qui ont échappé au massacre budgétaire consécutif à l’éclatement de l’URSS en 1991, la France pourrait aligner au grand maximum 20 000 hommes en Ukraine, avec seulement huit jours de munitions. C’est non seulement misérable, mais c’est à mon avis très ambitieux.
Rappelez-vous que l’ancien chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, avait reconnu qu’avec seulement 5 000 hommes déployés en permanence au Sahel, l’armée française était « au taquet ».
L’état de notre outil de combat n’a jamais été dans une situation aussi déplorable, après des décennies à considérer le budget Défense comme la variable d’ajustement budgétaire. Non seulement notre armée se paupérise à grande vitesse, mais Macron vient de donner 3 milliards à Zelensky, alors que l’Ukraine ne gagnera jamais cette guerre.
Où iront ces milliards quand on apprend que 14 villas de généraux ukrainiens sont parties en fumée dans les incendies de Californie ? Coût estimé : 90 millions de dollars !
Nous n’avons plus d’armée de première catégorie et notre aviation de combat, dont on se gargarise régulièrement avec le Rafale, est en passe d’être déclassée. C’est dramatique.
« Les pilotes français affrontant régulièrement des chasseurs de 5e génération en exercice interalliés constatent que la mission de combat contre des chasseurs furtifs sur Rafale est impossible à gagner en l’état actuel des capteurs ».
Aussi longtemps que la France consacrera 900 milliards à son budget social et seulement 50 milliards à sa défense, il est inutile de vouloir jouer dans la cour des grands. L’époque gaullienne des Trente Glorieuses, quand la France rayonnait dans tous les domaines, économique, militaire, scientifique et médical, est terminée depuis longtemps. En 20 ans, tout a été dilapidé et l’avenir s’annonce très sombre.
Mais revenons au Groenland.
Cette île immense, grande comme quatre fois la France et pratiquement déserte, s’étend bien au delà du cercle polaire. Peuplée de 57 000 habitants, majoritairement Inuits, elle est autonome depuis 1979, tout en appartenant encore au royaume du Danemark depuis le 18e siècle.
Longtemps isolés du monde, les Groenlandais ont remisé kayaks, vêtements de peau et harpons, pour les remplacer par des 4×4, des téléphones portables et des ordinateurs qui les relient au monde moderne.
Le Groenland regorge de pétrole et de ressources minières inexploitées. De plus, sa position géographique sur le cercle polaire en fait un enjeu stratégique majeur, à l’heure où la Russie, la Chine et les Etats-Unis entendent exploiter les immenses trésors géologiques de l’Arctique.
Les Etats-Unis y possèdent depuis des décennies la puissante base militaire de Thulé.
C’est donc pour des raisons stratégiques et économiques que Trump a la ferme intention de prendre le contrôle de ce vaste territoire appartenant au Danemark.
Selon le bon vieux principe de la loi du plus fort, Trump exerce une pression maximale sur le royaume danois et sur les Groenlandais, qui n’ont aucune intention de devenir citoyens américains. 85 % rejettent cette option. Pour le gouvernement autonome, la question est tranchée.
Ni Danois, ni Américains, les Groenlandais veulent l’indépendance à terme.
Copenhague, en position de faiblesse face au bulldozer Trump, affiche son inquiétude.
Et c’est dans ce contexte plus qu’incertain que la Première ministre danoise a entamé une tournée européenne pour rallier des soutiens.
Pas simple quand c’est le tout-puissant leader de l’Otan qui menace un des membres de l’Alliance.
Le président du Comité militaire de l’UE, le général Robert Brieger, propose que des soldats européens soient stationnés au Groenland, ce qui enverrait un signal fort et contribuerait à la stabilité régionale.
Une option également évoquée par Emmanuel Macron auprès de la Première ministre danoise, lors de sa visite à l’Elysée.
Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires étrangères, déclare que la France a commencé à discuter avec le Danemark de l’envoi de troupes européennes au Groenland.
« Si le Danemark demande de l’aide, la France sera là. Les frontières européennes sont souveraines, qu’elles soient au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest ».
Dommage que Barrot n’en dise pas autant pour Chypre, occupée illégalement par la Turquie depuis 1974 ! L’Otan et l’UE, si soucieuses des frontières ukrainiennes, se couchent misérablement face à Ankara, membre de l’Otan.
Mais Copenhague préfère jouer la carte diplomatique dans l’immédiat.
De son côté, Trump a déclaré :« Je crois que nous allons avoir le Groenland », sans écarter l’option militaire.
Toutes ces gesticulations l’amusent beaucoup. Trump sait que la force est de son côté et que le droit international n’est qu’un torchon à ses yeux.
Au Groenland, les Danois alignent 75 soldats, quatre bateaux, un avion et six traîneaux à chiens. Ce qui fait dire au milliardaire, moqueur :
« Deux traîneaux à chiens supplémentaires, s’ils pensent que ça va les protéger… »
À suivre…
(source Figaro)
Jacques Guillemain
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Tout ce que touche ce pignouf se transforme en merde. Pourquoi voulez vous qu’il arrête, il ne sait faire que ça.
Qu’en pensent vraiment les Groenlandais ? Les vrais, sur place.
Ont-ils envie de partager leur tas d’or et avec qui ?
4 fois grand comme la France et pas plus peuplé que Évreux ou Mâcon…
Parfois Trump devrait se calmer, prendre un Léxomil. En discuter intelligemment. Les Groenlandais ne sont pas des « illégaux ».
Idem quand il a immédiatement accusé ses prédécesseurs pour l’accident d’avion de Washington. Il a raison mais il aurait pû avoir la descence d’attendre quelques jours, ne serait-ce que le temps de finir les recherches de corps.
Tu vas trop vite Donald parfois.
Picrochole et sa mini armée. C’est pitoyable. Mon père était militaire de carrière jusqu’en 1975, et l’Armée à cette époque, c’était autre chose. Il n’y a quasiment plus de casernes en France. Où sont les militaires chargés de défendre le territoire ? Hier j’ai aperçu un camion de l’Armée, seul, isolé. Même les Turcs arriveraient à Paris en trois jours, peut-être même l’Algérie.
Ami Argo ,ils ont détruit sciemment notre défense nationale, tout comme ils importent des allogènes muzz incompatible avec notre mode de vie occidental ,ils l’ont fait en connaissance de cause toutes ces ordures qui nous gouvernent !tous ces traîtres méritent le peloton d’exécution!