Les juifs croyants dans l’oeil de la tourmente…

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Hier soir, 19 janvier, 2025, on célébrait dans la salle d’audience de l’Association des écrivains hébraïques à Tel-Aviv, la sortie de mon nouveau livre – version hébraïque – Le défi d’être… Juif.

Je n’ignorais pas que j’allais déclencher une avalanche de contradictions avec mon discours qui comprenait en grande partie, la cause et les éléments qui ont contribué à la scission du peuple juif d’Israël.

Je savais aussi que mon œuvre allait toucher les « kaplanistes » de tous bords, qui, sans doute, réagiraient à mes jugements/convictions sur la foi et la présence d’un esprit qui gère les lois fondamentales de la nature et du cosmos – DIEU.

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Parler d’un Divin aux kaplanistes, c’est vraiment les forcer à sortir leurs griffes. Pourtant je n’ai employé que les phrases émises par un savant mieux versé que moi : Albert Einstein.

Du coup, les réactions ne se firent pas attendre. Le dirigeant même de l’association, prit la parole pour énoncer publiquement qu’il est athéiste et qu’il aimerait savoir ce que « faisait Dieu lors du génocide des juifs durant la Shoah ». Sa famille, à l’évidence, a été décimée durant la seconde guerre mondiale par les nazis.

Sa descendance, assure-t-il, est élevée selon les rites juifs, et rien d’autre. Ils seront des êtres humains, libres de tout lien avec Dieu, la foi, qu’importe son nom. Cela a été dit sans la mention du danger d’être envahi et soumis à la conversion obligatoire ou à la mort.

En dépit de mon affliction et de ma douleur, je me vis contrainte de lui rappeler que le Tout-Puissant, s’est en principe, détaché de toute responsabilité, en accordant à l’homme « Le libre-arbitre ».

Oui, mais ma réponse ne le satisfait pas, tout comme elle ne satisferait aucun kaplaniste. Ces insurgés nourrissent quelques projets envers l’État d’Israël, qu’ils aimeraient voir sans son apanage d’État JUIF. Ils sont pour une démocratie dans tous les sens du mot. En fait, Israël n’est pas une démocratie s’il affiche le statut d’État JUIF, ce qui est vrai et je ne leur donne pas tort. Mais sans ce statut, les juifs n’auraient plus d’État, de refuge, ni de besoin d’exister. Sans ce statut, l’État d’Israël serait ouvert à tous, et ne tarderait pas à devenir un État islamique, vu son emplacement au sein du Moyen-Orient, entièrement arabo-musulman, théocratique, monarchique, mais certes pas, démocratique.

Israël serait avalé en l’espace de quelques semaines. Financés par les États arabo-musulmans, dont le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et tant d’autres, le Hamas et consorts n’auront de cesse de rappeler aux juifs qu’ils leur arracheront tôt ou tard, ce lopin de terre appelé Israël.

Venir à bout du Hamas, c’est en fait, venir à bout du monde arabo-musulman du Moyen-Orient… Projet titanesque qu’aucune puissance ne peut même envisager.

Je pourrais noircir des pages entières sur ce qui se trame à Tel-Aviv au sein des Kaplanistes, sans aucune chance de les convaincre qu’ils sont sur la mauvaise pente et que si par malheur, ils réussissent à implémenter leurs projets, ils iront tout droit vers leur décimation.

D’ailleurs, le directeur de l’Association en est partiellement conscient et avoue sans sourciller que l’État d’Israël pourrait cesser d’exister. Cela ne semble pas l’émouvoir, ni le déranger. Il doit se considérer être un véritable occidental, un humain, sans foi, ni patrie… et puisqu’il faut aller jusqu’au bout du fil, ni genre, ni passé ou futur. Alors, il est pour un billet aller sans retour. Il ne croit ni au paradis, ni à l’enfer et surtout pas au Mashiah…

Les juifs pour lui, ne sont que des esclaves de leurs croyances chimériques, qu’il faut absolument contrer, pour permettre au progressisme de crier victoire.

Tout cela est bien beau, et nous revenons à ce fameux dicton qui dit que « tout régime qui n’est pas adopté par la majorité, par tous les peuples, fera l’objet de spéculations et deviendra une cible aux antagonistes/opportunistes ».

Pour le moment, les islamistes sont dans la course et les démocraties ne vont pas tarder à tomber comme des mouches dans leurs mains.

Mon livre Le Défi d’être… JUIF a été conçu dans le but de sonner l’alarme.

AM ISRAËL HAY

Note de Christine Tasin

Je me suis demandé en lisant le texte ci-dessus que Thérèse m’a envoyé pour publication qui était ce « Kaplan, » ce vilain Kaplan qu’elle évoque…

J’ai cru comprendre lors de mes recherches sur le net qu’il s’agissait du nom d’une (ou de plusieurs ? ) manifestation gauchiste ayant eu lieu rue Kaplan en 2023.  Je ne sais si c’est exactement cela et si Kaplan en Israël est devenu  le mot représentant l’opposition à Netanyahu, plutôt favorable au Hamas (oui, il y en a en Israël, comme on a chez nous des tarés favorables à Nahel et qui défendent les auteurs du massacre du Bataclan, leur trouvant toutes les excuses…)

Si j’ai tout compris, grâce en partie au texte de Thérèse ci-dessus, Kaplan représenterait aussi les juifs laïques, non croyants, refusant de relier l’aventure Israël à l’histoire (ou au mythe, peu importe)  de la terre promise et donc à l’alliance avec un Dieu auquel peu croient.

Si j’ai bien compris, cela signifie que, quoique avec un autre niveau, même Israël connaît l’horreur des ennemis de l’intérieur qui sont de plus en plus nombreux et cherchent à faire disparaître les fondamentaux, à faire disparaître l’enceinte sacrée qui a veillé sur Israël nouveau-né et lui a donné ses devoirs… Et pour Israël il s’agit de la croyance en Dieu…

Sacré débat, sacré cas de conscience. Je ne suis plus croyante depuis mes 19 ans et je suis même une athée exaspérée par tous ceux qui, au nom de leur croyance en un Dieu voudraient nous imposer des devoirs, des manies, des rites, des lois, des obligations n’ayant aucun sens en 2025…

Et en même temps, amoureuse d’Israël, de son histoire, de son héros fondateur, je comprends ceux qui, comme Thérèse, pensent que si on laisse la gauchiasse imposer sa loi à Israël, ce petit bijou de liberté, de révolte, de beauté et de bonté disparaîtra.

J’ai adoré passer 10 jours en Israël il y a 7 ans, je détesterais y vivre, le seul fait qu’il n’y ait pas de train le samedi m’insupporte, ou que je ne puisse sonner chez quelqu’un le même jour m’insupporte aussi,  forcément. Si j’étais juive non croyante, je serais sans doute tentée de quitter ce pays qui ne convient plus à mon éthique pour aller vivre dans un pays laïque ? Or, comme les gauchistes et autres musulmans en France, bien que non majoritaires, les Kaplanistes ont décidé de changer les autres, de changer leur pays, par tous les moyens, surtout par les manifestations et la violene, sans respecter la démocratie qui a fait de Netanyahu leur chef, traditionnel dans un pays qui tient à son histoire, ses rites…Et surtout, dans un pays entouré d’ennemis, d’assassins qui veillent. Ont-ils le choix, les juifs en Israël ? N’ont-ils pas compris que c’est leur incapacité/impossibilité  de remplacer le judaïsme, ses pompes, ses croyances et ses rites par ceux de l’islam qui justifie la haine des pseudo-palestiniens, et la plupart des musulmans, chiites ou sunnites qui ne sont pas convertissables, eux. ? C’est l’échec suprême de la mission confiée par Mahomet l’assassin, le  conquérant sanguinaire  qu’ils représentent. Ils sont seulement 10 millions et ils tiennent tête au monde entier… J’ai écrit cette introduction avant de lire tout le texte de Thérèse, je découvre que nous utilisons toutes deux le même argument pour empêcher que tout ne change, que tout ne disparaisse, Israël et le judaïsme, étouffé puis tué par  l’islam.

Je renvoie nos lecteurs sceptiques aux articles de Jules Ferry qui presque chaque jour, dans sa revue de presse nous prouve par A plus B qu’il est impossible de vivre et de survivre avec l’islam, sauf si on l’a maté et qu’on a colonisé ses ressortissants comme ce fut le cas pour l’Algérie pendant plus de 100ans, comme c’est le cas pour les Ouïghours en Chine… Bref, si on n’a donné aucun droit, aucun avantage  particulier à l’islam .

Alors, comme Thérèse, je m’inquiète, je m’insurge, je partage ses inquiétudes et, si j’étais juive, peut-être que, finalement je ferais semblant de croire, je pratiquerais des rites qui me semblent aberrants, juste pour que mon peuple et mon pays ne disparaissent pas à jamais.

Christine Tasin

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7 Commentaires

    • Bonjour cher ami. En dépit de ma convalescence, j’ai bien tenu face aux remarques que j’ai trouvées mal placées et incongrues. Comment peut-on prétendre être juif et athéiste en même temps?
      Amitiés.

      • Bonjour,

        Moi aussi, ça me parait compliqué :=)

        J’ai bien entendu, sur France-Culture, un philosophe expliquer qu’il était « athée, catholique romain » (sic).

        Ca se défend, après tout.

        Ma nièce était invitée l’année dernière à un séder, chez une amie.

        Le père de cette amie lui a expliqué qu’il ne croyait pas mais qu’il voulait maintenir la tradition.

        Alors, oui, les Hommes sont compliqués …

  1. Merci Thérèse pour cet article, dont j’ai compris l’esprit et le but. La force de l’islam se nourrit de notre faiblesse. Si nous ne faisons rien, nous connaîtrons aussi un jour la Diaspora et peut-être même la Shoah.Le compte-à-rebours est enclenché. Que notre Dieu commun nous inspire le courage de faire face et de repousser l’ennemi, commun lui aussi. Nos traditions sont ce qui nous rattache à notre histoire, à notre culture, nos racines. Un arbre sans racines meurt. Il en est de même pour l’humain. L’humain qui n’a pas pour but d’asservir les autres et de leur imposer des coutumes barbares par la violence et le meurtre.