Donald Trump paraît vouloir marquer son deuxième mandat par le signe de la radicalité, et la volonté de mener une guerre totale à l’État profond, qui lui a volé la victoire de 2020. Il a mis sur pied une équipe de combat, constituée de vrais guerriers, au service de son projet « America First ».
Il a déjà annoncé trois projets forts, très provocateurs, à savoir la proposition pour le Canada de devenir le 51e État des États-Unis, avec les avantages qui iraient avec, la volonté d’annexer le Groenland et le Canal du Panama.
D’autre part, Elon Musk, avec la bénédiction du Patron, multiplie les pics assassins contre les dirigeants occidentaux, qui ont multiplié insultes et coups tordus contre Trump depuis 2016. Il a pulvérisé Keir Starmer, le Premier ministre travailliste anglais, en le mouillant dans le scandale des gangs pakistanais qui ont violé et prostitué des milliers de jeunes filles anglaises, avec la complicité de l’État. Il a insulté les juges italiens qui voulaient jeter Matteo Salvini en prison. Il a osé soutenir l’AfD, diabolisé, voire nazifié, et donnant ce jeudi la parole à Alice Weidel sur Twitter, suscitant la panique de toute la classe politique allemande, qui exige de l’UE qu’elle coupe le réseaux social de Musk. Il a traité Scholz, qui pleurnichait et protestait, de « traître » et « d’imbécile ». Enfin, il a fait rire le monde entier en appelant le pantin Justin Trudeau « Ma belle ».
A présent, c’est Jean-Noël Barrot qui, au nom du gouvernement français, donc de Macron, ose demander à l’Union européenne de couper X-Twitter, rien de moins, prenant la suite de l’ancien commissaire européen Thierry Breton. A notre avis, la riposte d’Elon Musk, attaché viscéralement à la défense de la liberté d’expression, risque d’être cinglante.
Jamais on n’avait assisté à un tel jeu de massacre dans le marigot politicien. Musk et Trump paraissent partis pour rompre avec toutes les convenances. Et les invitations qui se mettent en place, pour son investiture, paraissent ressembler à la volonté de prioriser la radicalité, de tourner le dos aux mondialistes, et de prendre des distances avec les résistants modérés. L’épisode anglais, où Trump et Musk paraissaient décidés à soutenir Nigel Farage, président du Parti Reform UK, est révélateur. Farage, en bon bourgeois conservateur, s’est permis d’insulter Tommy Robinson, de refuser de le soutenir et de justifier, de manière honteuse, son incarcération. Elon Musk, qui est chargé dans le gouvernement de « l’efficacité gouvernementale » n’a fait ni une ni deux, il a retiré son soutien à Farage, et estimé qu’il n’est pas le chef qu’il faut pour les Anglais.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’invitation des deux principaux dirigeants de Reconquête, Éric Zemmour et Sarah Knafo, à l’investiture de Donald Trump, et surtout le fait que pour l’instant, comme le signale avec perfidie la presse, ils sont les seuls Français à être invités.
C’est un coup de tonnerre dans le paysage politique français, mais aussi européen. Bien sûr, personne n’imaginait que Donald Trump allait inviter des forces politiques qui, de LR à Mélenchon, en passant par Macron, le centre et toute la gauche, l’ont insulté, calomnié, sali et même nazifié depuis 2015. On pouvait penser qu’il inviterait Macron, comme président de la République. Pour l’instant, les seuls chefs d’État annoncés sont Giorgia Meloni, Viktor Orban et Javier Milei. Par contre, l’AfD sera bien présente, et sans doute d’autres groupes patriotes qui seront triés sur le volet.
Dans un premier temps, Marine Le Pen avait été annoncée, mais on attend encore la confirmation. Certes, on ne pourrait que se réjouir que la patronne du Rassemblement national – même si c’est Bardella le président – se voit ainsi accordée un statut de dirigeante internationale. Mais il faut reconnaître que la seule famille politique qui a assumé, tout au long de la campagne, un soutien indéfectible à Donald Trump, en expliquant les enjeux de sa nécessaire victoire, c’est Reconquête. Sarah Knafo était même présente à l’occasion des élections américaines et de la victoire de Donald Trump. Quant à Marine Le Pen, elle a interdit tout au long de la campagne à ses députés de soutenir Trump, considérant que l’élection américaine ne regardait pas le RN et qu’elle avait de nombreuses divergences avec le candidat républicain, aux antipodes de sa politique de dédiabolisation.
Il est donc tout à fait cohérent et normal que Reconquête et ses deux talentueux chefs soient présents à l’investiture de Trump, et reconnus comme des interlocuteurs de confiance par un nouveau pouvoir américain qui a choisi la radicalité contre des adversaires prêts à tout pour saboter son mandat.
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■ Déwokisation : Meta ordonne le retrait des tampons hygièniques dans les toilettes pour hommes | 11/01/2025
► Selon Fox Business, Meta, dirigée par Mark Zuckerberg, a lancé cette semaine une révision majeure de ses politiques internes et externes. Parmi les mesures controversées, la suppression des tampons des toilettes pour hommes dans les bureaux de l’entreprise a été signalée. Cette décision s’inscrit dans une série de changements, dont la fin des programmes DEI (diversité, équité et inclusion) et l’assouplissement des restrictions sur la liberté d’expression sur ses plateformes.
○ FdeSOUCHE.com : https://tinyurl.com/47ktb6tn
Aller…ça feras prendre quelques points au prochaines élections!
On oublie de dire que Knafo, a fait partie du Clairmont institute qui forme des « agents » de propagande de Trump, donc il est normal que l’on se pose la question pour qui ces deux olibrius marchent. Cela explique pourquoi nos tourtereaux ont été invités! Je crierai « vive Trump », si j’étais américain, mais étant français, je défends la france! Et en bon patriote Trump, ne nous veut aucun bien, mais pense à son pays, ce qui est normal!