Condor ferries et sa maison mère Brittany ferries, basée à Roscoff, dans le Finistère, ont perdu face au géant danois DFDS la desserte entre Saint-Malo, Jersey et l’Angleterre, mais conservent les liaisons avec Guernesey.
La Brittany ferries, actionnaire majoritaire de Condor ferries, a perdu la desserte de l’île anglo-normande de Jersey, face au géant danois DFDS.
Or, la Brittany ferries emploie près de 2500 marins français !!! Et le contrat qui vient d’être signé court… jusqu’en 2050 !!!
Très sale coup pour Saint-Malo, pour la Bretagne et pour la France ! Concurrence libre et non faussée, qu’ils disent ! La mort des petits pour le développement intensif des gros… étrangers. C’est ça, l’Europe. Protection, qu’ils disaient ? Ben voyons, d’un côté le Mercosur, de l’autre le juteux marché des ferries Saint-Malo-Jersey…
C’est ce qu’a expliqué l’élue bretonne Agnès Le Brun au Conseil régional… en vain ! L’UE et ses règles, règlements et lois inhumains fait la loi.
La Brittany ferries est le premier employeur de marins français. « L’armateur breton s’évertue à effectuer des liaisons aux normes sociales françaises et vit depuis trop longtemps une concurrence déloyale face à ses concurrents », tempête l’élue, qui soulève la question des emplois : « 70 % de l’activité de Condor dépend de Jersey. » Agnès Le Brun alerte sur l’avenir : « DFDS, puissante entreprise, a des ambitions. Elle considère la desserte de Jersey comme un premier pas vers d’autres liaisons au départ des nouvelles passerelles de Saint-Malo, ce qui mettra en péril l’équilibre économique de la Brittany ferries. » Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, dit avoir multiplié les échanges avec Kirsten Morel, ministre de Jersey en charge du développement économique. « Je l’ai vu à deux reprises et je l’ai eu une demi-douzaine de fois au téléphone. Je suis allé au bout de ce qu’il était possible de faire. » Mais il y a nécessité de respecter le code des marchés publics de Jersey |
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Brittany Ferries a été fondé en 1972 par Alexis Gourvennec à Roscoff, où il n’y avait pas alors de port, pour que les paysans puissent envoyer leurs productions agricoles en Angleterre qui venait d’entrer dans la CEE. Evidemment, le Brexit a fait fondre la rentabilité de la compagnie, néanmoins en 2023, elle reste le premier employeur de marins français. Gourvennec a milité pour le désenclavement de la Bretagne d’alors, sans routes à 4 voies et sans électrification des chemins de fer.
À la remise des clés de Matignon hier soir Barnier a bien insisté sur l’Europe dont Baille-Roux est serviteur et n’a pas été contredit par celui-ci.
Nous sommes gouvernés par des soumis.
C’est ça l’Europe des 27. Ce sont les plus gros qui doivent prendre tous les marchés. Et si les entreprises françaises ne sont pas mondiales elles doivent être écartées. C’est comme ça que ça marche. Je le sais pour l’avoir subit: même si le service est parfait, les prix convenables, peu importe il faut éliminer les plus petits. Et le gouvernement français aide à la manœuvre, pour la destruction. Pour Brittany Ferries une seule option : être racheté par son gros concurrent d’ici 5 ans.
Je suis écœuré, par cette UE qui veut notre mort. Une raison supplémentaire de faire le FREXIT. Mais allez expliquer ça au cons qui veulent plus d’Europe pour être mieux protéger. La preuve.
Britanny ferries. Il est sûr qu’au nom de l’emploi on ne peut qu’ être solidaire de cette entreprise française implantée en Bretagne. Mais que c’est agaçant toutes ces sociétés françaises quio s donnent pour raison sociale un nom en anglais.