Pour la plus grande fureur des libraires de gauche et des sectaires du camp du Bien, deux livres caracolent en tête des ventes d’ouvrages politiques : « Ce que je cherche » de Jordan Bardella, et « Mémoricide » de Philippe de Villiers, tous deux édités chez Fayard, aujourd’hui rattaché au groupe Bolloré. Tout le monde sait que le président du Rassemblement national aurait pu être à Matignon, sans l’accord scélérat entre Macron et Mélenchon, qui se doivent réciproquement les groupes parlementaires qu’ils ont réussi à constituer et des dizaines de députés chacun. On parle bien sûr de Jordan pour 2027, s’il s’avérait que Marine Le Pen soit inéligible.
Par contre, Philippe de Villiers paraît retiré de la politique, et s’être réfugié dans sa Vendée de toujours, dans l’écriture de ses livres, tous plus remarquables les uns que les autres, et dans ses passages sur CNews où tous les vendredis, il fait un malheur, avec deux jeunes journalistes talentueux, Eliott Deval et Geoffroy Lejeune. Après ses réussites vendéennes exceptionnelles (Puy du Fou et Vendée Globe), après une carrière politique qui l’a mené à la présidence du conseil général de Vendée, puis député de Vendée, puis député européen, puis candidat à deux reprises à la présidentielle, puis secrétaire d’État à la Culture, il avait connu des graves soucis familiaux et de santé qui l’avaient amené à prendre de la distance. Il s’était réengagé, et avec quel enthousiasme auprès d’Éric Zemmour, puis avait retrouvé sa Vendée après la présidentielle, ne souhaitant plus s’engager dans la vie interne d’un parti politique, considérant qu’il avait beaucoup donné dans la chose.
Certes la mouvance patriote est bien représentée, et constituée de têtes de pont talentueux, que cela soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella pour le RN, Éric Zemmour et Sarah Knafo pour Reconquête, Marion Maréchal, même s’il va lui être difficile de trouver un créneau à elle, Florian Philippot ou François Asselineau pour les souverainiste, un Eric Ciotti, qui s’est enfin émanicipé des LR, un Nicolas Dupont-Aignan, même s’il n’a plus de mandat. Mais quand on lit « Mémoricide », quand on écoute Philippe de Villiers, quand on voit son expérience, commencée comme sous-préfet de la République, et poursuivie avec des combats contre l’Europe de Maastricht où les faits lui donnent raison tous les jours, on se dit que cet homme manque cruellement à la France, et qu’aucun autre meneur patriote n’a sa connaissance des structures françaises et européennes, de l’appareil d’État, mais aussi les relais internationaux acquis au bout de cinquante années de militantisme. Il a résisté au lynchage médiatique organisé pendant quarante ans contre lui. Il pourrait être le vieux sage faisant profiter de son expérience la jeune garde patriote qui aurait tout à gagner à s’enrichir de sa vision du monde et de la France, et de sa connaissance de l’État profond. Aucun homme politique français ne peut se vanter de connaître aussi bien Vladimir Poutine que lui, et il est le seul véritable entrepreneur, tel un Donald Trump, du monde politique.
Comme le bon vin, Philippe de Villiers s’est bonifié au fil des années, il a amélioré une élocution autrefois laborieuse, il a arrondi son discours, sans rien renier sur le fond, et il a décidé d’utiliser, et avec quelle énergie, les dernières forces qui lui restent, à 75 ans, pour tout faire pour sauver le pays, la nation, la patrie, une France qui lui tient à cœur, et qu’il voit sombrer davantage tous les jours. Il dénonce sans relâche la tenaille dans laquelle est pris notre pays, entre le wokisme des gauchistes et l’islam conquérant des envahisseurs.
« Mémoricide », c’est un cri du cœur, mais c’est aussi un livre de combat, qui nous fait penser à « Le suicide français » de son ami Éric Zemmour. Avec des mots différents, tous deux tirent le même constat, et appellent au même sursaut français. Dans un passage inoubliable sur la mémoire salvatrice, Philippe nous rappelle l’Histoire, et le nombre de fois où la France, depuis des siècles, paraissait perdue, et qu’un événement a permis de sauver ce qui paraissait désespéré. La Cinquième République, dans sa version gaullienne, et celle de la rencontre d’un homme avec un peuple, avec un pays, ce qu’incarnait parfaitement le général de Gaulle. L’expérience et la vision d’Homme d’État de Philippe de Villiers pourrait en faire cet homme, au-dessus des partis, qui serait sans doute capable de réunir autour d’une table, dans un gouvernement de Salut public, dans l’esprit de ce qu’est en train de faire Donald Trump, toutes les compétences qu’il faut pour sauver la France.
Encore faudrait-il qu’il en ait envie, qu’on le lui demande, et que certains postulants soient prêts à s’effacer pour mieux servir la France. Rappelons qu’en 2027, si la présidentielle a lieu à cette date – ce dont certains doutent de plus en plus, rêvant d’une démission anticipée de Macron – Philippe de Villiers aurait 78 ans, l’âge de Donald Trump…
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Le seul tort de De Villiers a été d’être politiquement contemporain de Fabius, Lang, Juppé ect… En sommes tous ceux qui ont mené le pays à la décadence sous les applaudissements de ces crétins d’électeurs.
Pour tirer la France de ce chaos, il nous faut un homme providentiel, qui n’hésitera pas à nous débarrasser définitivement et par tous les moyens de cette glue qu’est la doxa paralysante et des bobos droitdelhommistes.
☺☺☺ OooUUUiiiii !!!