« Inclusiphobie »
Je me permets ce néologisme : en effet je suis atteint d’inclusiphobie.
C’est-à-dire que je ne supporte pas l’écriture inclusive, symptôme d’une maladie mentale qui s’appelle : l’égalitarisme.
Je trouve très pratique que, dans la langue française, le masculin l’emporte sur le féminin (afin d’en savoir plus vous pouvez visiter le site de l’Académie française).
Est-il utile de préciser que cela ne retire rien aux femmes ?
Les intégristes de l’égalitarisme gagneraient à s’en prendre au ?! voile que certaines affichent partout et, de plus en plus, dans notre France pays envahi par un flot incessant de migrants (dont la majorité- bien sûr- est composée de braves gens).
Mais s’en prendre au voile, ce symbole de soumission au patriarcat et à une idéologie contestable, ce signe d’appartenance à un autre peuple, demande un courage presque suicidaire car on risque d’y perdre… la tête.
Il est beaucoup plus simple de professer un égalitarisme forcené, déconnecté de la réalité, et d’user du « toutes et tous et celles et ceux » ce dont usent et abusent nos merveilleux journalistes du secteur public.
Ayant appris récemment, grâce aux services du CCAS de la commune où j’habite, que je fais désormais partie des « aîné.e.s »-quelle horreur cette écriture d’abruti– (parlons juste …c’est-à-dire des vieux de la ville), je suis convié à un repas de Noël solidaire.
Il s’avère cependant que le piétinement de la langue française me révulse profondément et vous pouvez voir ce que j’ai répondu sur le bulletin de participation.
Si Diogène le cynique était encore parmi nous, lui, l’esprit libre, il montrerait certainement son cul aux rédacteurs de la lettre d’invitation au repas de Noël.
Je vous laisse lire et apprécier, ci-après, la position de l’Académie Française sur cette infamie qu’est l’écriture inclusive :
Lettre ouverte sur l’écriture inclusive
« Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française.
Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe.
Un corset doctrinal prétend ainsi régir la pratique des scripteurs, mutilant les respirations et la logique de la langue. En posant qu’il existerait par principe une corrélation entre le genre des vocables et le sexe de leur référent, les propagateurs de l’écriture inclusive méconnaissent naïvement les règles du genre grammatical, où masculin et féminin ne correspondent pas systématiquement à des catégories sexuées. Ainsi dit-on « une échelle » mais « un escabeau », et dans l’armée « une sentinelle, une ordonnance » ou « une estafette », un marqueur féminin désignant ici des fonctions historiquement masculines.
L’écriture inclusive offusque la démocratie du langage. Outre que la correspondance avec l’oralité est impraticable, elle a pour effet d’installer une langue seconde dont la complexité pénalise les personnes affectées d’un handicap cognitif, notamment la dyslexie, la dysphasie ou l’apraxie. Une apparente pétition de justice a pour effet concret d’aggraver des inégalités.
L’écriture inclusive trouble les pratiques d’apprentissage et de transmission de la langue française, déjà complexes, en ouvrant un champ d’incertitude qui crispe le débat sur des incantations graphiques. En focalisant l’attention sur l’obsession du genre, elle restreint le rapport à la langue en inhibant une expression plus ample de la pensée. Bien loin de susciter l’adhésion d’une majorité de contemporains, elle apparaît comme le domaine réservé d’une élite, inconsciente des difficultés rencontrées au quotidien par les pédagogues et les usagers du système scolaire.
L’écriture inclusive installe ainsi un débat de l’entre-soi cantonné à un périmètre limité, au préjudice des étrangers désireux d’apprendre notre langue telle qu’elle leur est souvent transmise par de grands textes patrimoniaux. Dans un monde où la francophonie, principalement sur le continent africain, est appelée à un développement exponentiel, ce mode d’écriture dissuasif est susceptible de renforcer l’anglais comme langue véhiculaire. »
Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE Marc LAMBRON
Académie française
Bref, je suis très remonté et écœuré par tous ces abrutis, hélas trop nombreux, dont l’idéal est de tout saccager au nom d’un progressisme délirant.
Bien sûr je n’irai pas au repas des anciens par crainte d’y croiser ces élus qui insultent la langue française qui fait partie du Patrimoine culturel immatériel.
Je préfère rester seul avec un bon livre entre les mains…Tant qu’il est encore possible de lire…
Diogène 21/11/2024
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Bonjour, tout à fait d’accord, je ne supporte pas ce charabia qui rend les textes illisibles !
Tout à fait d’accord avec vous !
Depuis de nombreuses années, mes esgourdes bourdonnent tant notre belle langue est saccagée !
Bien à vous.
Au travers de cette écriture stupide,ces dégénérés de l’inclusion,nous imposent d’admettre,que le féminin doit toujours se placer en seconde position. Curieuse méthode,en effet.
La gueule que le maire de la commune a fait, lorsque je me suis levé, avec ma compagne pour décarrer… La première fois de ma vie que je me rendais à ce genre de chose. La dernière. Je me suis fait chier à la seconde ou je suis entré dans cette salle. Impossible de dire quoi que ce soit de censé à mes voisins-ines-ièenes…Le maire s’est précipité, toutes les blablatitudes s’étaient suspendues et j’ai balancé une énormité, une incongruité avant de m’enfuir… A Noël, c’est mieux que les vieux soient avec des jeunes, c’est plus sain ! Saint ?
Non non Diogène ! On dit « abruti-ie-ies ! Merdre alors !
Je ne vais jamais aux repas des anciens. Je m’y emmerde…