Duo Retailleau-Migaud,
 une harmonie prometteuse?

 


Ce vendredi, nous avons eu droit à un duo surprenant ! Celui intitulé « Retailleau-Migaud » ! Un duo où le premier semble avoir « contaminé » le second avec ses « affreuses » pensées de droite… Même si, c’est évident, il reste à voir si ce que nous a annoncé ce duo tout nouvellement constitué va bien être mis en place.

Mais, en plus des « innovations » annoncées, c’est le ton de l’un des deux que j’ai retenu : celui, étonnamment adouci et moins vindicatif qu’il y a un mois, du Garde des sceaux. Il m’a semblé, dans le ton, le phrasé, le regard, plus doux, moins agressif qu’aux premiers jours de ce gouvernement. Comme si -sans vouloir être désagréable envers ce ministre, au contraire- il avait choisi de se mettre au diapason du ministre de l’Intérieur. 
Peut-être ont-ils joué entre eux pour savoir qui l’emporterait sur l’autre, joué aux échecs ou au poker, peut-être simplement à la belote ou à la pétanque voire tout « bêtement » à pile ou face… Peu importe…

Toujours est-il qu’en les écoutant tous les deux, j’ai eu l’impression que le Garde des sceaux s’était aligné sur le (si) droit fil du ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, n’est-ce pas Retailleau qui a parlé en dernier et qui, de ce fait, aurait pu « rectifier » ce qu’aurait pu dire M. Migaud ? Tout cela n’est que constatation et non la certitude que la Justice se soit « rangée » derrière l’Intérieur.

Toujours est-il que le ton et le vocabulaire de M. Migaud ressemblaient hier plus à ceux de M. Retailleau qu’à ceux du Migaud des premiers jours de ce gouvernement Barnier en septembre dernier. Le Garde des sceaux semblait à l’époque bien dans ses bottes à peine gêné par le fait qu’il avait mis deux bottes de gauche ! Hier, je l’ai trouvé plus apaisé, plus serein : il était toujours bien dans ses bottes mais l’une, celle de gauche, était bien de gauche et l’autre, celle de droite, bien de droite. Et ainsi son discours me fut beaucoup plus audible que ceux remontant à septembre dernier…

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Ce qui me rassure, c’est que ce duo entend tenir compte des victimes et de leurs familles,  la justice appliquée en France les considérant comme secondaires,  reléguant jusqu’alors les victimes après les intérêts des accusés : les parties civiles ont beaucoup moins de droits que leurs bourreaux ! Entre autres « anomalies », la non possibilité d’un nouveau procès en appel demandé par les parties civiles. Comme l’avait déclaré, au sortir d’une audience criminelle, un ténor du barreau ne défendant quasiment que des assassins : « Ah, si maintenant il faut tenir compte de la tristesse des familles des victimes, où va-t-on… »

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Autre nouveauté : étant moi-même partisan que soient appliquées aux pontes du trafic international de drogues les pratiques tout à fait légales exercées lors de conflits armés même sur sol étranger, à savoir l’élimination de soldats ennemis grâce à des tireurs d’élite placés à des kilomètres de leurs cibles, j’avoue que le premier (tout petit, voire, je le reconnais, tout minuscule) pas dans ce sens annoncé par les deux ministres ne m’a pas déplu… À savoir l’installation d’un «nouveau magistrat à Bogota en Colombie», un État «source des trafics». Certes il n’a nullement été question d’y envoyer des tireurs d’élite pour éliminer ceux qui dirigent le trafic international de la drogue et qui, de ce fait sont responsables de la mort de centaines de milliers de Terriens, souvent jeunes… Mais un juge dans les pays des têtes dirigeant le trafic international de drogue, j’y vois là un premier pas en ce sens !

En outre, j’ai remarqué que ce duo est apparu à la suite d’évènements fleurant bon le doux parfum émanant des idées de droite telles les agréables surprises qui ont égayé notre vie ces derniers mois.
Entre autres…

Les élections encourageantes du printemps dernier…
Un Goncourt qui « embête » islamistes, LFistes et Macronistes…
Un Trump qui donne un grand coup de pied aux fesses des wokistes.
Et donc ce vendredi, le surprenant duo chantant en parfaite harmonie « Retailleau et Migaud ! »

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Donc des évènements encourageants auxquels s’ajoute un « léger » frémissement dans la diffusion des informations par mes confrères journalistes pensant « bien » donc toujours à gauche mais faisant place -même timidement car ils n’y sont pas encore habitués !- à des informations qu’eux classent « extrrrêêêm’ drrroooiiittt’ »…
Cela certainement pour espérer retrouver leur première place au hit parade des auditeurs, première place que leur a ravie, ces derniers mois, l’« affreuse et infréquentable chaîne » du clan Bolloré ! À savoir CNews maintenant chaîne préférée des Français !

Et j’ai la preuve, du moins je veux voir en cette info comme une confirmation de cet alizé : l’alizé qui nous annonce que les jours que nous, Français de droite, vivons cette année, nous sont des plus positifs…

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Et, bien que très respectueux de ma religion catholique, je ne suis pas pratiquant mais oui, cette info qui nous est venue du haut de la Cathédrale Notre-Dame de Paris : ses cloches ont de nouveau retenti ce vendredi matin -au moment même où passait sur les chaînes télés le duo Retailleau-Migaud ! Après plus de cinq années de mutisme dû à l’incendie qui a atrocement blessé NOTRE GRANDE DAME ! Elle qui avait été épargnée en 1918 par les 400 obus tirés sur Paris par la grosse Bertha allemande (1)… Ce tintement fut un alizé sonore. L’alizé est ce doux vent soufflant toujours d’est -l’est rappelant les pays qui furent sous dictature communiste- vers l’ouest -donc l’Occident plus à droite politiquement.

Et donc, ce réveil de Notre Dame me semble être de bonne augure ! D’autant que ce mot « augure » remonte étymologiquement à l’Antiquité et à ses prêtres qui, alors, étaient chargés d’observer certains signes afin d’en tirer des présages… Serai-je un bon augure ? Personnellement, je l’espère profondément…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1) Excellent article et une vidéo de 2 min 03 de France3 sur l’histoire de la Grosse Bertha :
 Notre Dame de Paris avait été épargnée par les obus tirés sur la capitale à 400 reprises à partir du 23 mars 1918 par la grosse Bertha allemande, canon long de 34 mètres, situé à 120 km de notre capitale, à Crépy (Aisne). 
Ce canon envoyait des obus à 42 000 mètres d’altitude ! Soit près de 5 fois la hauteur de l’Everest ! Cela, avant de retomber -imaginez avec quelle force ces obus touchaient les rues parisiennes-, à peine 3 minutes après le tir : 256 personnes furent tuées entre mars 1918 et la fin de la guerre le 11 novembre, il y a… 106 ans !
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/histoires-14-18-grosse-bertha-1442995.html

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2 Commentaires

  1. J’ai ressenti aussi une sorte de « calmitude » chez le socialiste Migaud.
    Sans doute est-il sensible à l’opinion majoritaire chez les Français… et ne veut pas prendre le risque de passer pour ce qu’il est. Faux-cul.