Que fera le monde moderne face à son islamisation ?

Gustave Doré

Qu’Israël procède à sa lutte contre une islamisation rampante de tout son territoire et du continent entier – sous les étendards du Hamas, du Hezbollah, de L’Autorité palestinienne, des Houthis, des iraquiens, des syriens, des Mollahs d’Iran… En fait, c’est le monde démocratique qui bascule partout et qui s’amuse à se bander les yeux face à sa lente substitution en théocratie islamique.

Ne vous détournez surtout pas de la signification de ce nouveau statut qui tend à s’incruster dans notre subconscient.

L’Europe et les USA subissent les conséquences d’une population musulmane grossissante qui réclame sans ambages  ses droits sur le sol et autres, mais aussi hurle son antisémitisme qu’elle espère réanimer au sein des mécréants et qui à certains niveaux, nous révèle une répercussion désolante et impardonnable.

Car enfin, que nous l’admettions ou pas, les chiffres sont là et ils seront ceux qui feront tôt ou tard, de toutes les démocraties bénévoles, compatissantes et candides, des terres musulmanes.

Je vois mal une Europe en lente disparition, se rebeller et tenter de se débarrasser de son contingent musulman devenu un problème sérieux tant pour ceux qui se croient ou se disent libéraux, athéess, catholiques, juifs ou autres, et qui naturellement, se sentent dans leur droit légitime dans leur patrie.

Que l’islamisation du monde dit libre et démocratique ait été un projet musulman ou pas, les chiffres ne mentent pas et nous laissent entrevoir une majorité islamique qui imposera, qu’on le veuille ou non, ses besoins et ses ambitions, mais aussi ses lois et ses régimes.

La bataille à la Don Quichotte d’Israël, ne sauvera jamais le monde libre de sa chute. Grâce au multiculturalisme et à la mondialisation, Israël est lui-même infecté à des niveaux désolants. Rien de surprenant que des arabo-musulmans d’Israël, se transforment en renégats et militent ouvertement pour la disparition d’un État juif, dont ils projettent de faire un État islamique. Ne dit-on pas que plus on est de fous plus en rit ? Ils sont secondés par tous ces juifs infectés par le progressisme et l’occidentalisme aveugle.

La foi n’a réellement rien à voir avec cet aspect d’islamisation en dépit des instructions du Coran, mais surtout, est le reflet d’un abîme de frustration, d’arrogance, de prestige, de pouvoir, de force politique

Que les démocrates veuillent l’emporter, eux aussi sont vus comme « impérialistes » et sont pour autant, détestés par les arabo-musulmans ( ?) et par leurs propres concitoyens, d’une moins, en grande partie.

En fait, il n’existe aucun régime qui puisse répondre aux besoins d’un monde en perpétuel  transformation, mutation, progrès…

Alors, la guerre est ouverte et elle transformera le monde en flots sanguins et que le plus fort l’emporte…

Pour l’instant, les vents tournent en faveur de l’islam et de sa quantité virulente d’adeptes volontaires, bénévoles, ou convaincus. Le nucléaire n’est aussi qu’une façon de convaincre ceux qui croient encore en un peu de bon sens au sein des populations « normales ».

Deux solutions se présentent à l’Occident

1) La lente occidentalisation des pays arabo-musulmans

2) L’exposition et saturation des arabo-musulmans au contact avec l’Occident, le libéralisme et l’informatique. Car, enfin, ces arabo-musulmans ne resteront pas éternellement ignorants et feront un jour, que nous espérons proche, usage de l’informatique pour mieux assimiler les règles des régimes existants, des religions et du particularisme de chacun d’entre nous.

Les Iraniens aimeraient bien se débarrasser de leurs mollahs asphyxiants et rejoindre la communauté internationale démocratique dans son ensemble. Nombreux sont les pays arabo-musulmans qui tentent d’ouvrir une brèche démocratique au sein de leur population, pourtant assez réfractaire, superstitieuse et majoritairement illettrée.

Tout comme les pays arabo-musulmans, Israël se rattache à ses racines religieuses et ethniques afin de conserver son identité juive… autrement Israël n’aurait aucune raison d’exister. De là, la scission entre le peuple juif israélien croyant, et celui qui ne croit en rien, hormis qu’à ses propres convictions.

En réalité, la religion est un capital personnel qui ne doit jamais être imposé.

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Notes choisies d’une entrevue avec l’écrivain Syrien Adonis, né Ali Ahmed Saïd Esber- Le Temps.

 

«Le monde arabe est divisé entre l’occidentalisation et l’obscurantisme»

 – Le problème, c’est qu’au-delà de la religion, il n’y a pas d’autre point commun dans cet espace. Or, de mon point de vue, la religion n’est pas productrice d’identité. C’est en créant sa propre œuvre que l’être humain crée son identité particulière. On n’hérite pas d’une identité, on la crée. La religion vient du passé, tandis que l’identité est dans l’avenir. Et dans cette optique, le poids de la religion ne peut être qu’une entrave à penser l’avenir. Dans cette manière de concevoir l’identité, comme le font par exemple les mystiques, l’autre prend une place essentielle. Il n’est plus un élément extérieur, mais il devient constitutif de moi-même.

– Cette vision que vous défendez n’est pas très répandue à l’heure actuelle…

– C’est l’un des aspects du vide culturel qui règne actuellement dans les pays arabes. Ils sont entièrement soumis à la religion institutionnalisée. Je n’ai rien contre les croyances individuelles, et j’accepte l’idée que l’être humain puisse avoir besoin d’une certaine doctrine pour gérer son rapport avec l’inconnu. Mais lorsque cela se transforme en religion institutionnelle, le danger c’est qu’il n’y ait plus d’autres références que religieuses. Or, ce cadre est complètement étranger aux préoccupations de la jeunesse. Dans le monde arabe, cela ne laisse plus aucune place à une culture créatrice qui pourrait participer aux autres cultures du monde. Il n’y a pas une seule université arabe à figurer parmi les grands établissements mondiaux. Si le savoir est lié à la seule religion institutionnelle, il n’y a plus de science et plus de création.

– C’est ce problème qui est à l’origine de l’irruption de l’Etat islamique?

Il n’y a plus, désormais, un noyau d’identité arabe. Le monde arabe est aujourd’hui divisé entre l’occidentalisation et l’obscurantisme, et ceux qui essaient d’exister entre ces deux pôles sont systématiquement marginalisés. Les Arabes sont devenus comme des pantins sans personnalité, manœuvrés par le jeu de plus puissants qu’eux….

Mais entre-temps, le monde s’islamise et subit les contrecoups de cet aspect que l’Occident préfère ignorer.

Le choix qui reste aux Occidentaux est soit : être tolérant, patient, persévérant, souffrir la perte d’espace, les attaques, les meurtres, l’arbitraire, ou alors, combattre comme le fait Israël simultanément sur sept fronts, tenant fermement le drapeau israélien, en déclarant solennellement «  Shéma Israël… HaShem Elokeinu – HaShem Ehad – Israël est notre terre promise par Dieu Lui-Même ».

Qui peut les démentir ?

Thérèse Zrihen-Dvir

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9 Commentaires

  1. Un instant de lucidité dans les manuel scolaires de nos aïeux :

    « Et puis, notre pays voit sa population diminuer chaque année. Les peuples jeunes croissent. Il ne faut pas nous laisser submerger par les masses barbares qui montent à l’assaut de notre civilisation et menacent de nous imposer bientôt leurs idées et leurs mœurs. Il faut, au contraire, que nous puissions les discipliner. »
    (André Maillet, “Le livre du maître pour l’éducation et l’instruction civiques”, librairie Fernand Nathan, Paris, 1927. Cité par Michel Jeury, “La gloire du certif´”, chap. 12, éditions Robert Laffont, coll. Le meilleur des mots, Paris, 1997, p. 202.)

  2. Tout peut être religion même le nationalisme. Les religions sont tournées vers le passé en ne proposant pas d’avenir autre que le Paradis tandis que les croyances politiques proposent un avenir dans le contemporain assurant son propre avenir et celui de sa descendance. C’est pourtant uniquement en forgeant le présent que l’humanité peut progresser. Mais l’homme est faillible et fera toujours des erreurs en répétant celles du passé. Pourtant au fond du fond les époques changent mais les problèmes sont toujours les mêmes. Se nourrir, assurer sa descendance, se soigner, se protéger, protéger les siens. Mais c’est du chaos que les musulmans entendent imposer leurs règles. La vie pour eux est un passage obligé pour atteindre l’éternité. Peu leur importe leur condition de vie. Ça c’est ce qu’ils disent, en vérité ils ne sont là que pour piller et profiter car un musulman est supérieur et doit avoir tout ce qui est le plus beau. Peu importe comment ils l’acquièrent. En d’autres termes se sont des parasites.

  3. Il faut dire aussi que le monde occidental ne propose aucune perspective, un chemin. C’est en quoi il diverge des religions. Et c’est là que réside le plus grand danger.

    • « Les religions », c’est une chose. Le Spirituel en est une autre ! J’aime Jésus par exemple pour ce qu’il a exprimé et non pour ce que l’on en a fait ensuite…Et ne serai jamais catholique chrétien où autre. Et bien sur, n’en déplaise à Satan, je ne mourrai pas dans les bras de l’iSSlam !

      • Les religions ont suscité bien des dérives. Même le catholicisme. Avec les courants intégristes. Plus prononcé dans l’islam, qui lui assassiné selon les sourates du coran. L’intolérance en est le moteur.

    • Il me semble que conserver sa liberté, son libre arbitre et son identité, est le plus beau chemin que l’on puisse emprunter face à l’obscurantisme rigoriste et figé dans le passé, véhiculé par l’islam.
      Encore faudrait-il que nos ados en soient informés.