Apolline étrille Macron qui a perdu les pédales

Des conseillers de l’Élysée inquiets pour leur job sont allés pleurnicher dans le giron d’Apolline de Mauvaise Herbe. Ces petits marquis affolés et ces damoiseaux désemparés ont demandé conseil à celle qu’ils tiennent pour une experte en gestion des errances du dictateur.
Off the record, mais les murs ont des oreilles, ils ont admis qu’ils ne reconnaissaient plus leur Fripounette. Désavoué trois fois de suite par les électeurs, égaré dans le dédale des prétendants à Matignon pendant deux mois, et ayant finalement avalé son chapeau en nommant un gouvernent de vieux de « l’ancien monde » qu’il abhorre, il déprime.
Les médias ne sont plus ce qu’ils étaient, craintifs et déférents
De 2017 au printemps 2024, Macronescu a déployé dans ses relations avec les journaleux l’arrogance menaçante que son pouvoir lui permettait. Mais avant les défaites électorales de cette année, connaissant les chiffres inquiétants des sondages secrets de Beauvau, il la ramenait un peu moins.
À preuve lorsque le 15 avril 2024, questionné sur BFMTV et RMC par Galopine des herbes folles, il s’est montré disert et extraverti. Tout en pratiquant sur les sujets brûlants un art de l’esquive très mitterandien.
Elle raconte comment Fripounette, juste avant la cérémonie d’ouverture des JO, n’arrêtait pas de parler de tout et de n’importe quoi, sans rapport avec le sujet. Pour noyer le poisson en meublant les vides. Un truc qui marchait avec Léon Zitrone mais aujourd’hui fait un peu ringard.
Invitée dans « C à vous » le 7 octobre, la journaliste a fait cette révélation sur son interview du duce, prouvant qu’elle ne craignait plus ses représailles. Elle s’est vantée de lui avoir coupé le micro pour limiter ses péroraisons. Ensuite avec Anne-Élisabeth Lemoine, la mère supérieure du couvent des oiseaux, elles ont papoté et médit sur la langue de bois, devenue l’unique moyen d’expression des politicards.
Macrounette devrait voir un psychiatre, disent des proches
Que ne l’ont-ils pas claironné en 2016 avec le professeur Segatori, lorsque cet éminent professeur avait diagnostiqué les failles mentales et la personnalité trouble du psychopathe, futur dictateur du Francistan.
Le jeune banquier aux canines acérées qui rayaient le parquet semble édenté. Il cherche désespérément comment renouer le contact avec les Français qui ne veulent plus de lui. En témoigne sa cote de popularité au plus bas depuis que les apparences du pouvoir se sont déplacées vers Matignon. Les apparences puisque, nul n’ignore que c’est de la kommandantur de Pustula la Hyène que partent les ordres.
À Bruxelles où il était allé écouter les élucubrations de son pote Zygomyr qui veut envahir la Russie, Macronescu se délectait à l’idée que l’humiliation de « la grande table » pourrait être vengée. Ça l’aidait un peu à oublier ses déboires en France. Mais une fois sorti du repaire des gangsters de l’Eurocrature, sa nouvelle obsession le taraudait. Comment rétablir le contact avec les Français ?
À vrai dire, il s’en fout pas mal de ce que les gueux pensent de lui. Maintes fois, il a l’a prouvé en leur pissant à la raie. Mais il doit feindre de les ménager, et même de les écouter, s’il veut tenir jusqu’en 2027. Sans un vote de censure en juin prochain, suivie d’une nouvelle déroute électorale, avec la porte de sortie. Ou pire, la cohabitation avec le Rassemblement National. « Putaing, que c’est long deux ans et demi ! »
Manolita souffre le martyre dans son château hanté
Le dictateur qui n’aime rien tant que se montrer, parader, se pavaner et tenir le devant de la scène comme l’histrion raté qu’il est, doit essayer de se faire oublier. Afin de ne pas accroître la détestation des Français, pouvant conduire à un rejet définitif de sa personne.
Selon ses proches, il s’astreint à rester en retrait et en souffre terriblement. Cela se remarque à ses traits tirés, ses yeux vitreux, son haleine fétide et ses interventions confuses en politique étrangère, le domaine réservé de l’Élysée. Où il dégoise des inepties en série, divagations sur Israël et propos incohérents sur les terroristes islamistes, pour faire parler de lui. Toute critique est bonne à prendre. Tel un coprophage, il se nourrit des déjections de ses ennemis.
Son entourage atterré parle d’un « temps nouveau » où les interventions médiatiques sont abandonnées au hasard. Tant pis pour les journaleux cire-pompes. Leurs brosses à reluire restent dans les placards. C’est l’improvisation totale. Comme dans un orchestre de jazz. À part que lui ne produit que de la cacophonie. Ses thuriféraires disent qu’il prend du champ pour mieux réfléchir. Le croient-ils vraiment ?
« Forcément, après avoir tout dirigé pendant sept ans, il a du mal. Il doit apprendre à faire différemment » déplore un courtisan, macronard de la première heure. En se lamentant sur les courbes de popularité de Tyranneau de Troufignac qui ne cessent de dégringoler. Ses conseillers à court d’idées ne savent que proposer pour contrer un niveau de mécontentement pire qu’au paroxysme de la colère des Gilets Jaunes.
Macronescu est vexé, perturbé, déprimé. Sa superbe commence à s’effriter. « Le pouvoir s’est déplacé, plus personne ne regarde vers le président » se désole un autre courtisan. Qui se console en y voyant l’opportunité de prendre de la hauteur, d’apparaître comme un pôle de stabilité à coté d’un gouvernement fragile. Mais dans l’opinion, le paltoquet apparaît encore plus faible que ses ministres.
« Il faut qu’il se déplace, qu’il aille au contact » lui recommande un de ses derniers fidèles. « Mais le président est dans son bunker, dans un mutisme absolu » gémit une ancienne ministresse. Faut-il s’en étonner ? Comment rétablir le lien avec les Français, ou du moins essayer, en se cachant derrière une armada de 200 gardes mobiles et une dizaine ce blindés légers dès qu’il met le nez dehors. Pour ne pas se prendre des tomates pourries sur la gueule.
À l’Élysée, les bureaux se vident. Désœuvrés, privés des liens avec les cabinets ministériels qui ne les écoutent plus, les conseillers se cherchent un autre boulot. Bonne chance à eux ! Macronescu l’ingrat ne daignera pas pistonner ses anciens serviteurs.
Les avis d’Apolline sont pertinents, à condition de savoir à qui on a affaire
Égérie précoce du « en même temps », elle a naguère roulé pour Chevènement avant d’être embauchée par BFM Bons Fayots des Mahométans où elle sévit encore. Ayant un peu abusé de son écoute médiatique pour défendre le priapique DSK, on l’a envoyée se recycler chez ABC la chaîne US qui, plus tard, s’illustrera en organisant le débat orienté à trois contre un pour desservir le toujours fringant Donald.
Revenue en France, elle n’a cessé, depuis, de valser d’une chaîne à l’autre. En cause, son amateurisme. Ses humeurs changeantes quand elle prend à partie tel qu’elle encensait la veille. Son inculture juridique et historique, un handicap quand on se pose en parangon. Enfin pour ses manières cavalières lorsqu’elle a affaire à un interlocuteur un peu coriace. Quel que soit son bord politique.
Son éclectisme dans le choix de ses cibles assure sa survie. Privilégiée progressiste, elle embarrasse les gauchistes illettrés avec Tocqueville et balance du Marx pour les nuls aux bourgeois. Cette égotiste qui se veut inclassable ne s’abaisse pas à servir la soupe comme ses confrères et ses connes sœurs. Son entregent lui sert à se mettre en valeur. À jouer le premier rôle qu’elle s’est attribué, dans des mises en scène à sa mesure.
Pardi, quand on porte un nom de vieille noblesse, qu’on a été élevée dans un château du XVIe siècle, servie par des majordomes et éduquée par des précepteurs, on ne concède rien aux manants. Ces goujats peuvent s’étriper tant qu’ils veulent, ça ne la concerne pas. Elle les traite avec une condescendance toute aristocratique du haut de sa splendeur. Avec le bonus de la féminité qui fustige et bannit tout mâle se permettant de répondre avec rudesse à une harpie.
Je ne lui sais gré, en aucune façon, de son refus de sombrer dans le panurgisme traitant le RN de parti d’extrême droite. Car ce n’est nullement une façon d’acquitter Marine d’injustes soupçons. C’est juste une occasion de faire parler de Trampoline une fois de plus, au détriment du sujet abordé ou du personnage interviewé.
Christian Navis
https://fascismedefrance.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/

 

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5 Commentaires

  1. Pour ce qui est des courbes de popularité ; il peut tirer jusqu’à 2% ; sa propre estimation et celle de sa poupée.

    Je dis çà, parce qu’il est plus osé et pire que Hollande, qui lui a régné jus qu’au bout avec seulement 16 à 17% de côte de popularité ; ce qui est une anomalie démocratique flagrante puisque à ce taux là, il n’était plus légitime, loin, très loin de la majorité. Pire, c’est que s’il n’y avait eu macron comme candidat à la présidentielle, lui, Hollande qui s’était retiré pour lui laisser la place, aurait été candidat.

    La politique frencèse, ne vaut vraiment plus rien et ceux qui sont à la manoeuvre depuis demi-siècle n’ont aucun amour propre ni même respect de la Nation Française qui les repousse. L’évidence est là ; ils ne servent pas la France ni les Français ; ils servent les intérêts de ceux qui les poussent et représentent. Enfin, et surtout, ils bichonnent leur porte-billets et gamelles personnels.

  2. Faites savoir CONCRETEMENT au président que approuvez pleinement l’opinion exprimée dans cet article.
    IMPRIMER l’article et l’ENVOYER par La Poste à l’adresse postale du président.
    Vu que ça ne coûte même pas un timbre puisque le courrier au président (SANS mention du nom) est dispensé d’affranchissement, y’a pas de raison de s’en priver !
    L’ADRESSE POSTALE PUBLIQUE du président se trouve au paragraphe 2 sur la page
    https://formalites-administratives.ooreka.fr/fiche/voir/632053/ecrire-au-president-de-la-republique
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    Mettre les feuilles dans une enveloppe, écrire l’adresse SANS le nom, NE PAS timbrer et poster.

  3. Dans son bunker doré, en compagnie de ses chiens et de sa duègne, l’angoisse monte. Voyant ses troupes fondre, l’ennemi aux portes du palais, le fantôme du Général, qui hurle lugubrement dans les couloirs obscurs, la défaite poindre à l’horizon, va-t-il y mettre fin? Pan? Ce n’était que le sommelier qui vient de faire péter une roteuse. Grand cru.