Une bouffée d’oxygène pur ! Bertrand Alliot, un écologiste anti écolobobos !

Il y a même des écolos qui ne sont pas de gauche. Seraient-ils donc de  droite ?  Sans doute,  voilà enfin des précisions émanant d’un véritable écologiste, Bertrand Alliot qui, en plus  d’être le porte-parole d’Action Écologie, n’est pas le dernier des conseillers en écologie.

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Ccontrairement à la plupart de ceux qui se disent « écolos » mais qui n’ont pas le centième, ni le millième, ni le millionième des connaissances en la matière dont est porteur ce spécialiste bardé de diplômes et de titres, excusez du peu, d’ingénieur-maître en gestion de l’environnement et de docteur en science politique.

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Il confirme le combat qu’il mène depuis des années avec ses dernières déclarations au Point  et son entretien de 20 minutes sur le site Ligne Droite (1). Il y détaille et attaque les arguments des écolos bobos.
Que du bonheur ! Il nous  donne une bouffée d’oxygène des plus pures (et aucunement anti couche d’ozone !) à nous qui sommes contre les écolos ne pensant qu’à nous accuser des pires maux faits à la planète, à NOTRE TERRE ! Cela alors que la plupart de leurs accusations sont fausses et que leurs remèdes sont non seulement inutiles car du genre « goutte d’eau dans l’océan pacifique » mais, en outre, inefficaces puisque les mesures qu’ils veulent nous obliger, que dis-je nous contraindre à prendre -même à grande échelle- ne sont pas adaptées à la cause du mal !

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Et ce que Bertrand Alliot affirme au Point, c’est tout simplement, ce que le titre principal annonce :
« La biodiversité ne s’effondre pas en Europe » !
 Un point, c’est tout !
Et dans l’entretien qu’il a accordé au journaliste Erwan Seznec (2), Bertrand Alliot est catégorique :

« La biodiversité est le sujet du moment sur lequel se fixe un catastrophisme préexistant. »

Et il donne des exemples :
« Auparavant, nous avons eu les pluies acides et la couche d’ozone. Dans tous les cas, quand on regarde les données, on se rend compte qu’il y a un souci, mais qu’il ne faut pas paniquer. Les ONG ont une vision fixiste de la biodiversité. »

Et donc, selon eux « Il faudrait conserver la Création. Or, la nature change en permanence. C’est normal. Certaines espèces perdent du terrain, d’autres en gagnent. »
Certes, reconnaît-il, « une part de ces changements est liée aux activités humaines, mais celles-ci jouent dans les deux sens. Elles peuvent entraîner des reculs comme des avancées. »
En matière de biodiversité « il y a deux manières de noyer le poisson, par l’infiniment petit ou par l’infiniment grand. Dans un cas, vous prenez des bactéries et vous extrapolez. Dans l’autre cas, qui est celui du WWF, vous avancez des bilans mondiaux invérifiables. »

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Il prend en exemple une étude réalisée pour Action Écologie par une sommité, Christian Lévêque, directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et président honoraire de l’Académie d’agriculture de France.
Pour l’étude, le choix du « territoire anthropisé »(c’est-à-dire « fait par l’homme, dû à la présence humaine », selon Le Petit Robert mais « détruit par l’homme » selon les écolos gauchisants !) a été l’Europe car elle est un territoire « sur lequel nous disposons d’historiques de données incontestés. »
Et le bilan est des plus positifs ! Contrairement à celui débité par les « écologistes catastrophistes »,  ceux à la mode, c’est-à-dire classés « bien pensants » et dont les fallacieuses affirmations sont reprises à l’encan, sans aucune vérification, par mes confrères journalistes eux aussi classés « bien pensants » !

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Revenons à  Action Ecologie…

« En Europe, la biodiversité ne s’effondre pas. Des espèces reculent, mais d’autres reviennent. Le regain de forme des mammifères est spectaculaire, impossible à nier. »
Quelques exemples :

« Pour les cervidés (…) leur retour se voit à l’œil nu. Idem pour les sangliers. Le rapport « Wildlife Comeback in Europe » chiffre des progressions impressionnantes sur les dernières décennies, avec des populations multipliées par 170 pour les castors, par 35 pour les bouquetins, par 10 pour les chamois » !
Comme le dit Bertrand Alliot, les écolos préfèrent parler des disparitions !
…
« On peut exagérer la portée des disparitions d’espèces. »
Deux scientifiques Craig Loehle et Willis Eschenbach ont étudié « les extinctions des oiseaux et des mammifères depuis l’an 1500 sur des îles et en milieu continental. » 
Pour les continents, « 6 oiseaux et 3 mammifères sont enregistrés comme éteints, » alors que, dans les îles, le nombre est de « 123 espèces d’oiseaux et 58 espèces de mammifères » !
Conclusion : « Autrement dit, depuis cinq siècles, 95 % des extinctions concernent les espèces endémiques des îles. » Or, « certaines de ces espèces insulaires présentaient une très grande ressemblance avec celles du continent. Leur fin ne préfigure pas une menace massive sur la biodiversité. »
Autre exemple de non-extinction : le macareux moine, emblème de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). 
« Un oiseau très rare, dont il existe une seule colonie en France, dans la réserve bretonne des Sept-Îles (Côtes-d’Armor). Quelques dizaines de spécimens. Elle est en recul… Une tragédie ? Non. La Bretagne est la limite sud de l’aire de répartition des macareux moines, qui se comptent par milliers au Royaume-Uni et en Irlande, et par millions dans l’Atlantique nord. »
Et « même malentendu pour le grand hamster. Il s’est raréfié en Alsace, mais c’est la frontière ouest d’un territoire qui couvre l’Europe jusqu’à l’Asie centrale ! Les listes UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) sont si mal interprétées que même une bonne nouvelle finit par en devenir une mauvaise. »
Et le pygargue à queue blanche, ou aigle pêcheur ?

« Il avait disparu de France. Il est revenu spontanément, mais d’abord en petit nombre, bien sûr. Ce qui fait pour l’UICN une espèce de plus « en danger critique d’extinction » !
L’élanion blanc, un petit rapace, est en expansion en France, pas du tout rare à l’échelle européenne, mais la liste française de l’UICN le classe dans les espèces vulnérables. »

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À qui se fier ? Bertrand Alliot est catégorique :
« Pas aux grandes ONG. On ne peut plus les croire ! » car « L’écologie est devenue une religion. »
D’où sa conclusion dans Le Point (3) :

« Vous pouvez avoir de plus en plus d’espèces en danger, et ce sera en réalité bon signe. »
Ce qu’aucun écolo extrême n’admettra, à savoir « un bon signe », ni d’ailleurs « un bon cygne » car, pour eux « un bon cygne » est un cygne… mort ! Mort de quoi ! Mais de la pollution créée par… l’Homme ! L’espèce humaine dont il font tout de même partie !
Mais eux sont les arrière-petits-enfants des partisans d’une idéologie qui a endeuillé et détruit le XXe siècle promettant le bonheur ànl’humanité et qui, comme le font les écolos « bien pensants » du XXIe siècle, ne conduisent, à cause de modes de vie destructeurs qu’eux aussi veulent nous imposer qu’à l’anéantissement de toute l’humanité ! 
Et cela surtout 
-comme le firent les responsables communistes du siècle dernier- à leurs seuls profits idéologiquement…financiers !


Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1) Ligne Droite 20 min
 avec Bertrand Alliot :


(2) Lien sur les ouvrages de Erwan Seznec dont l’enquête du 22 septembre 2024 : 
Loup, sanglier, phoque, castor… De nombreuses populations d’espèces, parfois invasives, sont en hausse rapide en métropole.:
https://www.lepoint.fr/journalistes-du-point/erwan-seznec
(3) Le Point du dimanche 30 octobre 2024 :
https://www.lepoint.fr/societe/la-biodiversite-ne-s-effondre-pas-en-europe-20-10-2024-2573177_23.php?

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4 Commentaires

  1. Grand Merci Monsieur Martinez pour cet article qui remet encore une fois les pendules à l’heure. Puissent tous les lobotomisés le lire. Amusante caractéristique de la langue Française : son côté amphibologique : Deux scientifiques Craig Loehle et Willis Eschenbach ont étudié « les extinctions des oiseaux et des mammifères depuis l’an 1500 sur des îles et en milieu continental. » l’on pourrait croire que ces deux scientifiques ont plus de 500 ans ce qui explique le fait qu’ils ne racontent pas de conneries.

  2. Je ne fais que de le répéter, l’écologie est l’affaire de tous et ne doit en aucun cas être politique! L’humain fait partie des espèces animales et doit être aussi englobé dans les réflexions sur la nature, on doit en tenir compte. L’écologie politique est une religion, qui comme toutes ses semblables n’ont pour but que d’engraisser ses prophètes, de leur donner le pouvoir d’agir sur le mode de vie de leurs adeptes, et de se faire entretenir à leur depens

  3. Il est aussi une espèce qui se porte très bien, que les chasseurs devraient réguler, multipliée par millions malgré l’activité humaine : le connard.

  4. Par contre le migranus africanus primitif, lui se porte bien, il est même devenu une espèce invasive car trop protégé par les écolos neu neu.