Né de père inconnu… non pardon, de père indigne, Gonthier a connu des démêlés avec les musulmans dès son adolescence. En l’occurrence, les quelques attentats du FLN au début des années 1960. Mais un événement l’aura marqué plus particulièrement : le coup de boule sur la bouche et le nez, administré par un énergumène musulman de la région parisienne dans un centre de soins dit préventorium dans le Béarn, aux abords de Pau. Et ce pour un motif futile, dont il ne se rappelle même plus.
Mais ce n’était là que le début. Trois ans plus tard, la sœur de Gonthier faisait la connaissance d’un Maghrébin dénommé Rachid N., un berbère homonyme d’un général tristement connu de la région des Aurès, en Algérie. Connaissance suivie d’un mariage, pas religieux certes, sa sœur ne s’étant pas convertie à l’islam, mais épousailles tout de même célébrées en mairie. Le mariage se terminait en queue de poisson par une procédure de divorce avec garde alternée des deux enfants du couple désormais désaccouplé. Une alternance mise à profit par ledit Rachid N. pour enlever les enfants et les amener via le Suisse par avion en Algérie, chez sa mère. En désespoir de cause, le Général de Gaulle ayant autre à faire que de s’occuper de ces affaires transfrontières, la mère des enfants se fit muter comme enseignante en Algérie, d’où elle ramena les enfants en France avec l’aide de sa maman.
Mais les Berbères ne sont pas tous à classer dans le même sac : un certain Tayeb Bellabacci, ancien membre des forces armées françaises, se montra un camarade de club précieux de Gonthier en matière de course à pied lors des différentes compétitions disputées dans la région. Mais le Bellabacci en question auquel Gonthier adresse encore à présent ses salutations et ses remerciements pour l’aide manifestée à l’époque, ne devait s’avérer qu’un exemple de la disparité musulmane. Mais il était peut-être tout simplement kabyle… Et il l’était effectivement !
Comme le temps et les années passent, Gonthier a affaire désormais, dans le cadre de ses études d’Allemand, à un concurrent algérien du nom de Si Mohamed, professeur d’EPS en devenir avec lequel il se partage les lauriers non pas olympiques, mais simplement de sport scolaire et universitaire, l’ASSU de l’époque, sous la forme de titres de champion et records d’académie. Tout n’était pas négatif, bien au contraire, puisque Gonthier avait d’excellents contacts avec cet Algérien, futur président du Comité olympique algérien.
Au fil des années, Gonthier change plusieurs fois d’association sportive, pour rejoindre un club sarrois d’athlétisme, après les démêlés de son épouse, première recordwoman de France du marathon. Une décennie plus tard, Gonthier sera un des membres fondateurs du club d’athlétisme local. Le premier athlète maghrébin de cette association, dénommé Abdel T. – un prénom bien singulier en France, à l’époque du moins, il paraît que cela a beaucoup changé … – né officiellement en 1966 mais en réalité deux ans plus tard, a récolté quelques succès en demi-fond, avant que son entraîneur Gonthier ne l’emmène aux championnats de France des 20 km et de l’Heure. Cette épreuve, disputée sur la piste d’un stade de la région parisienne, Abdel T. la termina sur les genoux, sans parler des pieds, dont Gonthier prit conscience de la forte odeur alors que son protégé reposait sur une civière derrière une ambulance en attendant d’être soigné.
Qu’importe, tout est bien qui finit bien, sauf que ledit Abdel T. quitta Gonthier pour un autre club de l’Est mosellan, sans un mot de remerciement, et ne fût-ce que pour les chaussures à pointes d’excellente qualité que Gonthier lui avait offertes quelques mois auparavant. Probablement l’avait-il déjà oublié dès cet instant, de même qu’il ne s’en souvenait plus quelques années plus tard. En tout cas, le changement de club avait sans doute eu lieu parce qu’on ne s’occupait pas suffisamment de lui dans l’association locale initiale… Cela, entre autres, bien que Gonthier ait été voir le maire de la commune, pour permettre à notre Abdel de bénéficier de quelques facilités dans le cadre de ses fonctions au sein de la municipalité.
Mais ces contacts avec les musulmans d’Afrique du Nord ne devaient pas s’arrêter pas là. Quelques années après le Marocain Abdel, Gonthier eut l’occasion d’entraîner un certain Hamid M., nouvellement arrivé en Moselle et un des meilleurs coureurs algériens sur 5 000 m. Après avoir suivi les conseils de Gonthier, qui mettait parfois à profit sa pause de midi ou ses congés pour entraîner son élève ou l’accompagner dans des compétitions à l’autre extrémité de la France, le dit Hamid M. décrocha une bien belle place aux championnats de France sur 10 000 m puis n’hésita pas à quitter le club local pour la même association que son camarade maghrébin, Abdel T., faisant fi par la même occasion des sommes payées par son club mosellan initial afin de lui permettre de passer son brevet d’Etat pour une fonction dans l’encadrement sportif.
Ce n’était toutefois pas le dernier athlète de renom d’Afrique du Nord à rallier le club de Gonthier. Quelques années plus tard, le Berbère Allaoua K., vice-champion d’Afrique et sélectionné olympique sur marathon en 1988, venait renforcer à son tour le club de Gonthier sur les conseils de son ex-compatriote Hamid, désormais citoyen français par mariage. Sous les couleurs rouge et noir. Allaoua s’octroya notamment le titre de vice-champion vétéran à l’occasion des championnats de France de cross-country organisés cette année-là en Bretagne. Ironie du sort, ledit Allaoua à présent septuagénaire était également originaire de Batna, la ville des Aurès dont il a déjà été question plus haut.
Le Marocain Larbi Oukada l’avait largement devancé (dans le temps) dans l’estime accordée par Gonthier. Bien des années auparavant en Alsace. Gonthier avait eu le plaisir d’assister à un 3 000 mètres disputé à Strasbourg par Oukada, à l’issue duquel l’athlète marocain avait battu le record de son pays. Gonthier alla féliciter le nouveau recordman, lequel l’embrassa, à la grande surprise de son admirateur. Gonthier avait disputé cette année-là plusieurs compétitions auxquelles participait également Larbi Oukada, qui l’avait largement devancé à chaque fois, ce qui était loin d’être étonnant de la part de ce futur participant aux Jeux Olympiques de 1968 à Mexico sur 3 000 m steeple. Sur ces entrefaites, Larbi Oukada partit continuer ses études aux Etats-Unis, pour y acquérir une certaine renommée comme professeur d’Université et auteur d’essais en Linguistique. Bien entendu, Gonthier ne l’a plus jamais revu.
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Voilà à présent un autre aperçu des sentiments de Gonthier quant à la gent musulmane trouvé sur Résistance républicaine où Gonthier utilise son vrai nom Jean Schoving pour écrire des articles.
La voilée Sifan Hassan dopée au Levothyrox ?
Interpellée par le commentaire ci-dessous de notre contributeur et traducteur Jean Schoving, ex-athlète, à propos de la victoire de Sifan Hassan, je lui ai demandé de développer son intuition. (“Et de plus, elle est dopée à mort, au Levothyrox en l’occurrence qui agit sur la thyroïde, et qu’il est question d’interdire depuis des années. Ce n’est pas un avis, c’est ma certitude, je n’ai qu’à regarder son physique. Jean, ancien athlète de niveau national”).
Merci à lui c’est très éclairant… C. Tasin
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La même reconnaissance que certains ont pour la France qui les accueille, parfois souvent dopés aux stupéfiants au lieu de Levothyrox. Ceux-là au lieu de puer des pieds puent l’ingratitude, les deux ne sont pas incompatibles. Merci pour cet article.